XVIII

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Un frisson parcourut l'échine d'Azalée lorsqu'elle sentit à nouveau le poids ardent du regard de König dans son dos. Même en fuite, sa présence menaçante l'enveloppait de son aura virile et dangereuse.
Elle s'efforça d'accélérer le pas, feignant l'insouciance aux côtés d'Horangi. Mais son cœur palpitait follement, sachant que l'heure fatidique approchait où elle devrait faire face à sa colère.

« Allez, dépêche-toi d'aller à l'infirmerie ! Ton destin amoureux t'attend, » lança-t-elle joyeusement à son camarade. Le Sergent les salua avant de partir à l'infirmerie, refermant la porte derrière lui. Puis, la brune venait soupirer pour se donner du courage, avant de se retourner, essayant de tenir tête à l'homme masqué en face d'elle.

« Et bien mon Colonel, je pensais que ma punition ne commençait que cet après-midi ? » Il la toisait de toute sa hauteur, sa carrure impressionnante encerclant sa proie frémissante. Un grognement rauque franchit ses lèvres masquées.

« Ta rébellion mérite châtiment immédiat, Sergente... Tu croyais pouvoir m'échapper encore ? » Ses yeux gris lançaient des éclairs tandis qu'il se rapprochait lentement, ensorcelant sa victime. « Maintenant tu es à ma merci... » susurra-t-il d'une voix dangereusement basse. « Prépare-toi à payer le prix fort pour chaque enfreinte à mon autorité. »

Ses doigts effleurèrent sa joue avec une fausse tendresse, promesse de jouissances à venir pour apaiser les braises de son désir. Mais, étonnement, la jeune femme était attendrie par sa caresse, alors elle venait poser sa joue sur la main du grand homme, le regardant avec des yeux amoureux.

« Je ne m'échappe pas... Je sais que tu seras toujours non loin de moi, mon Colonel... » La tendre initiative d'Azalée désarma un instant la fureur sensuelle de son amant. Derrière son masque, son regard orageux s'adoucit face à l'abandon confiant de sa belle Sergente. Il caressa doucement sa joue du pouce, savourant la douceur de sa peau et la flamme de ses yeux émeraude.

« Tu es à moi, c'est un fait... », déclara-t-il d'une voix basse. « Je ne laisserai personne te soustraire à mon emprise...même pas toi, ma rebelle préférée. » Son autre main empoigna fermement sa nuque, laissant les mains de la brune soulever son masque jusqu'à son nez, rapprochant leurs visages à quelques centimètres seulement. « Alors cesse tes rébellions inutiles... et offre-toi plutôt à mes caresses avec abandon », ordonna-t-il d'un souffle brûlant.

« J'adore être rebelle avec toi, tu le sais... » le souffle de König s'accéléra lorsqu'elle effleura délicatement son masque, anticipant déjà le contact tant désiré de leurs lèvres. Mais sa répartie malicieuse arracha un grognement curieusement appréciateur au Colonel impatient.

« Insolente... » ronronna-t-il en empoignant sa nuque un peu plus fermement. « Ta rébellion m'excite autant qu'elle m'exaspère, je le reconnais. » son masque dévoilait sa mâchoire carrée et sa barbe de quelques jours, et son regard la transperça d'intensité sous quelques centimètres seulement. « Alors continue à me défier, si ça te chante... mais sache que ta punition sera à la hauteur de ton effronterie. »

Sur ces mots, il l'attira brutalement contre lui pour sceller leurs lèvres en un baiser torride, prémices de l'orage à venir...Les lèvres d'Azalée bruissaient d'abandon sous l'assaut passionné de König. Ses mains s'agrippèrent aux épaules carrées du Colonel tandis que leurs souffles courts s'emmêlaient dans un ballet brûlant.
Mais le désir du Colonel ne faisait que croître face à sa docilité inespérée. D'un grognement rauque, il plaqua sa belle contre le mur, emprisonnant son corps menu sous le sien.

« Ta soumission m'étonne, petite rebelle... », murmura-t-il contre sa bouche enflammée. « Pourtant je n'en ai pas fini avec ta correction... » Sa main remonta lentement le long de sa cuisse avec un sourire carnassier, faisant naître un frémissement coupable sur sa peau satinée.

𝐃𝐎𝐈𝐍 𝐓𝐈𝐌𝐄 | königOù les histoires vivent. Découvrez maintenant