Ciela
J'ouvre la porte de mon chez moi avec la boule au ventre. Mon coeur battait rapidement, j'avais la respiration erratique à cause du chemin que je venais de parcourir avec Luna.
Nous avons réussi à nous échapper, ce n'était pas facile mais nous avons réussi à assommer deux gros lards et nous sommes sorties par la porte arrière. Comme prévu, la propriété était vaste et les murs étaient remplis de piège, il faut vraiment être malins pour réussir à rentrer dans cette maison et il y avait deux hommes bien costauds devant les barrières. Luna est donc retourné à l'intérieur, elle a dit à une bonne... Je sais pas trop... de dire qu'il y avait un danger dans la maison.
Elle n'a pas voulu le faire mais Luna est très douée pour amadouer les gens et c'est ce qu'elle a fait. Elle a réussi à les faire partir et voilà comment nous nous retrouvons chez moi. Mais nous allons y retourner pour Ange, tout d'abord je veux voir si cet homme dit la vérité à propos de mon frère.
Tout était froid, l'atmosphère était sombre et triste, la maison à l'odeur de ma mère... Je sais pas comment elle va. Je sais pas si elle est au courant pour nous mais j'aimerai beaucoup la revoir.
__ Ciela nous devons peut être aller chercher quelque chose dans la chambre de Frédérico pour voir si ce bâtard ne t'avait pas menti
Je fixe mon amie dans les yeux, elle semble aussi bouleversée et traumatisée que moi. Je sais pas si ce taré me ment mais si c'est le cas et que mon frère n'a violé personne, je le tuerais moi même.
Mes pieds craquent sur le parquet en bois, mes doigts se referment et s'ouvrent au fur et à mesure que je m'approche de la chambre de mon frère. À vrai dire, j'y suis jamais aller depuis la mort de Frédérico parce ce mec au regard froid l'a tué devant moi... Je restais sur le pas de cette porte tous les soirs me rappelant encore cette scène horrible.
Flashback, 3 ans auparavant
Colombie, Medellín,
Comuna 13Ma mère me donne la tasse de thé pour Frédérico, il a dit qu'il a attrapé froid et qu'il a le nez bouché. Ça sent la grippe à plein nez.
Je marche jusqu'à sa chambre, serrant mon pull contre moi, il fait froid en ce mois de janvier, Noël s'est passé beaucoup trop vite à mon goût. J'ouvre la porte de la chambre.
__ un bon thé à la manière de ma...
Mon regard croisait celui de mon frère... Il était paniqué et tremblait. Mon regard remonte lentement sous le pistolet braqué sur sa tête. La tasse m'échappe des mains sous le coup de la surprise mêlée à de la panique. Mes yeux s'embuent, me brouillant la vue alors que je rentre dans la chambre de mon frère.
Je tremble en m'approchant de la personne qui tient mon frère prisonnier de son arme. Il dévie sa trajectoire d'un mouvement fluide sur ma personne. Je ferme brusquement les yeux laissant les larmes coulées sur ma joue en même temps que mes mains s'élèvent au dessus de ma tête.
__ ne me faites pas de mal... Je vous en prie... laissez nous...
Je commence à sangloter, les mains tremblantes, j'ouvre doucement les yeux pour regarder l'inconnu qui s'est infiltré dans la chambre de mon frère. Il avait son arme pointée sur mon frère mes yeux se baladaient entre nous. Je cherche quelque chose dans la chambre de mon frère pour me défendre.
__ tu sais que je peux faire pareil AVEC ELLE!!
Je sursaute brusquement, fermant encore une fois. Je sanglote bruyamment, l'air frais du couloir caresse ma nuque, je me rappelle que la porte est ouverte et que ma mère peut nous entendre. J'ouvre les yeux doucement et pose un pied non loin de la porte, le bourreau de mon frère tourne vivement la tête. Il arrive en minute flash près de moi et claque brusquement la porte me faisant sursauter. Il se tourne vers mon frère son arme toujours pointée sur lui. Je cours et me place devant ce truc dangereux. Je ravale ma salive et prends mon courage à deux mains pour encrer mes yeux dans les yeux de cet homme froid.
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Unconditionally Tome I
ActionMedellín... Comuna 13... Esposito, Torres, Lopez, Bianchi, Gomez... Une ville, une histoire, une guerre. Voilà à quoi ressemble le monde dans lequel nous vivons. Nos chemins étaient semés d'embûches, le chaos nous collait à la peau comme notre sec...