Unconditionally Tome I

Chapitre 30: Amaria Petrova

Ramos

__ Miguel cherche à avoir une réunion avec toi

Je hausse légèrement les sourcils, collant le briquet doucement contre le bout de la clope.

__ pour me voler Alba ?

Ma clope allumée, je pose le briquet sur la table, donnant toute mon attention à mon père. Il tique avant de boire son verre cul sec. Je fais entrer la nicotine dans mes poumons et mon estomac se rechauffa dès l'instant. Mon père se lève et arpente le bureau de pas lents.

__ tu devrais accepter Ramos pour savoir quel est son but réellement

Son but est de me voler Alba, point barre. Lui aussi, il s'y met.

__ et je ne dois pas me jeter aussi facilement dans la gueule du loup.

__ tu as raison, Miguel est malin mais on prépare toujours un coup d'avance

Je me tourne vers la baie vitrée, fumant tranquillement, regardant le beau paysage qui s'offrait à moi. Mon père se met à mes côtés, fixant lui aussi le paysage.

__ avec la petite ?

Je fixais le bout grillé de la clope coincée entre mes doigts. Je repense encore à sa putain de façon de me regarder et ça me fout les boules de ne rien comprendre, toute mon âme me dit que Alba connaît toute la vérité.

__ je la protège plus que ma propre vie, c'est ce que tu m'as demandé non ?

Je tournais la tête vers mon père, mon regard encré dans les siens, il se tourne à son tour et pose sa main sur mon épaule.

__ traite la comme un mari traite sa femme, donne la tout ce qu'elle te demande, soumets toi à ses pieds Ramos mais ne la laisse pas partir... ne la laisse jamais partir.

La seule question était : " Pourquoi papa ?" Et la seule réponse sera : " ce n'est pas le moment Ramos " et moi je vais tout simplement faire tout ce que tu me dis, juste parce que ma curiosité est au dessus de tout. C'est pourquoi je hoche tout simplement la tête.

__ la vérité est entre les mains d'Alba, c'est à toi de savoir si tu la veux vraiment ou pas.

Il retire sa main de mon épaule et tourne les talons. Je fixe le paysage en serrant les mâchoires. Alba... Alba, une toute petite personne, un petit bout de femme qui causera la perte d'un millier de personnes. Extraordinaire...

Un grand boucan venant de l'autre côté de la porte me sortait de mes pensées. La voix de Lain était la plus forte, cet idiot faisait saigner mes oreilles. La porte de mon bureau s'ouvre à la volée, je soupire en fermant les yeux.

__ Ramos, dis à cette cruche de Barbara qu'en tant que jumeau de Hennessy, c'est moi le plus beau !

__ dis à cet imbécile qu'on ne compare jamais une fille à un garçon !

Je me tourne vers les deux qui se chamâllaient devant la porte d'entrée, il me donnait la migraine, toujours prêts à bondir l'un sur l'autre. Je hausse légèrement les sourcils face à leur sujet de débat aujourd'hui... intéressant. Je m'assieds sur mon fauteuil en les fixant faire l'imbécile depuis tout ce temps dans mon bureau.

__ laisse moi faire mon travail idiot et vas te laver le cul, tu pues !

Elle le pousse hors du bureau avant de claquer la porte, ils se croient où ? Elle passait rageusement ses cheveux derrière ses épaules. Je colle ma cigarette entre mes lèvres, elle s'avance vers le bureau avant de me tendre un dossier.