Chapitre 34: mission 2

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Ciela

Nous sommes enfin parvenus à entrer dans la salle. Les paparazzis étaient entassés les uns sur les autres devant les portes d'entrées. Ils encombraient l'espace, bloquant l'accès aux gens. De vrais pots de colle.

Nous traversons un couloir et on pouvait entendre du bruit tout au fond, Vargas pianotait sur son téléphone comme un dégénéré et je regardais les alentours en me demandant qu'est ce que je fais ici.

Nous tournons sur la droite, nous exposant devant six hommes bien costauds, proprement vêtus d'un costard. Ils étaient alignés devant un mur décoré d'oeuvres d'art et je suppose que le tableau que Torres envisage de voler est sûrement l'un d'entre eux.

Je pose un pied sur le tapis rouge étalé sur le sol, je frissonne malgré moi en remarquant la main de Vargas dans le bas de mon dos, je respire un grand coup en faisant un autre pas vers l'avant avec lui.

__ détends toi

Nous passons devant les six hommes et j'étais à ça de prendre mes jambes à mon cou. J'avais l'impression qu'ils avaient le regard sur moi. Je monte les trois petits escaliers et nous nous retrouvons nez à nez avec un autre homme, tenant une tablette entre les mains.

Ils nous zieutaient un instant avant de faire défiler son doigt sur l'écran, je lance un petit coup d'oeil à Vargas mais il était parfaitement détendu. Je grattais nerveusement le bout de mon nez et mon regard dévie derrière l'homme, il y avait des centaines de personnes dans la salle, il y avait des chaises alignées et la majorité avait déjà un propriétaire.

__ très bien, vous pouvez enlever votre veste s'il vous plaît

Je tourne la tête vers Vargas, il fait une sale tête en fixant l'homme dans le blanc des yeux... merde, il a une arme. Il me regarde un instant avant de doucement relever sa veste. On est grillé, on est mort putain... pourquoi il n'avait pas pensé à ça.

Il enlève définitivement et l'homme vient lui tapoter le corps, je ramène mon doigt à mes lèvres et commence à me ronger les ongles. J'étais entrain de transpirer comme une vache.

__ bien vous pouvez y aller

L'homme se redresse doucement avant de nous laisser passer, Vargas me tire rapidement à l'intérieur de la salle et je me sentais soulager. Comment a t-il fait ?

__ tu aurais dû voir ta tête Ciela

Je roule les yeux en soupirant légèrement. Il était entrain de se foutre carrément de ma gueule letonto ( idiot ). Il passe son bras au dessous du mien et m'emmène sur une chaise pas très loin de la porte, nous nous asseyons et je regardais l'estrade encore vide de personnes.

L'un des hommes, tout à l'heure, chez Ramos s'approchait de nous, il se met à côté de Vargas et fixe la salle l'air détendu.

__ ça n'a pas été facile mais avec de belles promesses j'ai pu le faire, maintenant j'ai une femme a embauché dans ma haute société qui n'existe même pas.

Vargas rigole en narguant le gars, il ne pouvait pas s'empêcher de sourire lui aussi. Les lumières de la salle s'éteignent et l'estrade brille devant nous, le gars tend une arme à Vargas et nous regarde tour à tour.

__ faites gaffe, Torres et sa chienne d'espionne sont dans les parages

Il se lève et quitte discrètement la salle. Je fronce les sourcils, mes battements de cœur, bourdonnant dans mes oreilles. Merde... on n'avait pas prévu ce connard ici. Qu'est ce qu'on fait maintenant ?

__ qu'est ce qu'on va faire maintenant ?

Il charge l'arme lentement avant de la coincer dans sa ceinture. Je suis tous ses faits et gestes en me rongeant les lèvres. Il me regarde enfin avant de passer une main dans ses cheveux.

 Unconditionally Tome I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant