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GABRIELLA
Octobre 2022

Nos baisers ardents se transforment rapidement en une envie pressante d'en voir plus. Nate fait voler mon t-shirt d'un côté de la pièce et mon jean de l'autre. Son pull suit le même chemin, tout comme son pantalon d'ailleurs. Très vite, nous sommes en sous-vêtements sur son canapé et la fraîcheur de l'appartement n'atteint plus nos deux corps brûlants de désir.

D'un geste vif, il m'attire sur ses cuisses et je place mes jambes de part et d'autre de son corps encore plus musclé qu'auparavant. De là où je suis, j'admire son torse et mes yeux butent sur la cicatrice dont il vient de me parler. Je la parcours du bout des doigts et sa peau se mue en une nuée de frissons qui prolifèrent sur son corps entier.

Je penche mon buste sur le sien et le renflement de ma poitrine qui se frotte à la sienne fait redoubler mon excitation qui se ressent dans mon bas-ventre. De ses mains puissantes, Nate pétrit mes fesses, ses yeux bleus débordant de désir. Les miens doivent refléter la même envie, nos cœurs branchés sur la même fréquence hurlent à l'unisson leur besoin de se retrouver unis.

Nos bouches se heurtent à nouveau et nos langues se défient. Je retrouve la douceur de ses gestes confrontée à la brutalité de notre envie et ces sensations clivantes me submergent et me noient dans les abysses du plaisir.

Nos respirations haletantes résonnent dans la pièce qui n'est animée que par le bruit de notre désir. D'un doigt habile, il fait glisser une bretelle de mon soutien-gorge sur mon épaule, puis l'autre, avant de quitter ma bouche pour parsemer mon cou de baisers. Mon corps réagit instantanément à ce contact et je me délecte de chaque sensation qu'il me fait ressentir.

De sa main droite, il dégrafe mon sous-vêtement, ma poitrine étant ainsi révélée à ses pupilles exorbitées et galvanisées face à ma nudité. Il quitte mon cou pour saisir entre ses dents mon mamelon qui pointe tant que c'en est douloureux.

Mes mains parcourent son visage, puis ses cheveux, s'attardant à la racine pour en tirer la pointe, ce qui ne manque pas de lui décrocher un grognement sauvage, transpirant de plaisir. Son boxer noir et mon tanga assortis sont en fusion, je sens son érection battre contre moi, me procurant davantage de chaleur dans le bas du ventre.

Pendant qu'il continue à s'acharner sur mes seins qui en redemandent toujours plus, je glisse une main aventureuse dans son caleçon afin de saisir son érection, pressée de lui procurer autant de bien qu'il m'en offre juste par sa présence et ses baisers parsemés. Son râle rauque atteste que mon geste lent et lascif sur sa verge lui plait.

Mes mouvements se font plus pressants et mon corps ondulant contre le sien lui fait perdre pied. Je le constate quand il relève la tête pour la laisser reposer en arrière sur le coussin du canapé et que je croise son regard fiévreux. J'ai alors tout le loisir de m'attaquer à son cou, sa mâchoire, son torse, que je parcours de baisers maladroits et de succions enflammés. La pression de mes dents sur son lobe d'oreille finit de le rendre complètement fou. Je sais que c'est son point faible et j'en abuse pour le mettre à ma merci, appréciant son corps qui se tord de plaisir sous le mien.

Il reprend ses esprits et glisse une main dans ma culotte, tâtonnant du bout de ses doigts mon clitoris, ce qui me décroche un gémissement plus bruyant que les précédents. Nos regards se croisent et je suis terrassée par les sentiments qui bataillent alors dans ma tête et mon cœur.

Ses gestes se font plus assumés quand il me pénètre franchement de son index et l'air que contenait mes poumons se vide d'un coup. Lorsqu'il ajoute son majeur à l'équation, je m'arrête de sucer sa peau pour reprendre mon souffle dans le creux de son cou. De sa main libre, il pétrit mon sein gauche, rendant mon excitation double. Tout comme je connais ses points faibles, il connaît les miens.

La MeuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant