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Les garçons retournèrent voir le groupe qui était en pause café et cigarettes.
— Alors c'était comment la décontamination ? Demanda Peter en crachant de la fumée.
— Pas facile ! Dis Alban.
— C'était intéressant, dis Archi qui se surpris à couper la parole de Donatien qui ne semblait pas avoir trouver ça simple non plus.
— Vous avez fait quoi ? Demanda Stanley café à la main.
— On les a asperger d'un produit décapant et on les a rincer, raconta Alban en mimant les pistolets.
Les garçons rigolèrent.
— Moi c'est mort je veux pas faire ça si je valide mon stage, dis Peter.
— Tu aimerais quel poste ? Demanda Archibald.
— Moi je veux être gardiens dans les espaces, dis Peter avec un mouvement de la tête comme pour signifier que les détenus y étaient actuellement.
— Moi je pense que je veux être aux admissions, dis Alban.
— Et toi Archi ? Demanda Peter.
— Ben on était avec Paul, qui est gardien secouriste, je pense ça me plairait.
— Hein ? Et toucher le dragon à mains nues comme ça ? Degueu ! Lança Donatien qui ne semblait avoir retenu que ça.
— Mais c'est un mec normal, arrêtez de faire une fixette sur son espèce, le défendit Archi.
— Toi tu l'aimes bien toi, lança Peter en faisant un mouvement de la main vers l'intéressé.
— C'est pas que j'aime ou j'aime pas, faut le considérer comme les autres sinon ça peut handicapé les deux côtés.
— Putain tu n'as pas tord, dis Donatien bras croisé.
— Haa moi je peux pas, dis Stanley avec des gestes de dégoûts.
— Il est toujours un peu agressif, dis Alban l'air questionnant.
— Hey ça se trouve il est en gesta tu as entendu ce qu'a dit Paul ! Repris Donatien comme ci il annonçait une grande nouvelle.
Archibald soupira, Léon ne risquait pas d'être tranquille dans son rapport aux autres si tout le monde le regardait comme une bête de foire.
— Oh va y avoir des petits dragons ! Lança Peter taquin.
Au même moments, quelques grilles plus loin, les détenus sortaient prendre l'air. Les stagiaires se tournèrent pour les regarder.
Archi avait une bonne vue, il vit Léon au loin qui avait pris un ballon de basket avant de le lancer à un de ses camarades. Ils avaient mis des pulls pour ne pas avoir froid car l'air se refroidissait au fils des heures. Il remarqua que le dragon avait quelque chose autour du cou, comme un ruban blanc mais il n'arrivais pas à identifier ce que c'était.
— Ils lui ont mis un collier de chiens ? Grimaça Peter qui visiblement regardait aussi Léon.
— Ça m'étonnerais, dis Archibald.

Les garçons rentrèrent au chaud, Henri les attendait.
— Alors comment c'était la décontamination ?
— Très bien, dis Archibald.
— Paul m'a dit du bien de toi, tu te rattrape, sourit Henri.
Même si il pensais faire un compliment cela avait plutôt inquiéter Archibald qui se demandait pourquoi il avait besoin de « se rattraper ».
— Chef Henri.
— Oui ?
— On a vu Léon qui a un truc autour de cou? Qu'est-ce que c'est ?
— Oh c'est comme un test de gestation.
— Haha il est plein ! Rigola Peter en tapant dans ses mains.
Henri fit signe que non.
— C'est pour savoir justement, pour l'instant rien n'a été validé.
— Il a dit qu'il avait mal au ventre, repris Archibald.
— Voilà c'est ce qu'on cherche à savoir, ce sont des examens de surveillance. Le collier que vous avez vu, possède une pastille qui est placer sur la jugulaire et elle va se coloriser au fils des heures selon les hormones qui passent à travers la peau.
— C'est astucieux ! Dis Stanley impressionné.
— Bon est-ce que ça sentirais pas la fin de journée par hasard ? Sourit Henri.
Les garçons sourirent contents.
— Allez les gars, passez au bureaux et filez. Demain vous auriez vos pass et vos postes pour une journée entière, vous allez commencé à vraiment bosser ici!
Les stagiaires semblaient satisfait et se dirigèrent vers les bureaux.

Les détenus rentrèrent et retournèrent dans la salle commune quelques temps avant qu'ils ne soient obligés de retourner en cellule jusqu'au dîner.
Le self servait des petites douceurs dans l'après-midi.
Lucas entra en trottant et pris une tartelette au fraises dans laquelle il croqua alors qu'il n'était même pas assis.
Léon suivit et pris une madeleine géante qu'il vint poser sur la table avant de s'asseoir. Il ne semblait pas dans son assiette.
— Tu as une sale gueule, qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Lucas.
— Je me sent pas bien, dis Léon la tête posé dans les mains.
— Tu as attrapé froid ? D'ailleurs merci pour la douche gratuite, putain ils sont pas doués j'en ai eu pleins dans les yeux.
Leon eu à peine un sourire.
— J'ai pas faim, dit-il en poussant la madeleine vers Lucas mais Arthus arriva et l'a pris.
— Ça c'est le dédommagement pour la décontamination ! Dit-il avant de la mettre en entier dans sa bouche.
— Arthus tu fais chier ! Rala Lucas qui c'était fais une joie d'avoir plus de sucreries.
— Léon ? Lança Arthus en voyant son camarade peu réagir.
— Oui quoi ? Demanda t-il en tournant ses yeux lagon.
— Ben qu'est-ce que t'as ? On dirait tu est tout mou !
— Je me sent pas bien.
— C'est à cause du collier-test?
— Mais non, d'ailleurs, grogna Leon en tirant dessus, la boucle s'arracha et il jeta le matériel sans douceur sur la table.
— Putain Léon sa coute une blinde tu vas te faire démolir, dis Lucas l'air grave.
— Jm'en fou, dis Leon l'air blasé avant de se tourner et de faire un signe à un gardien.
— Oui Léon ? Demanda le gardien de loin.
— Je peux allé dans ma cellule je me sent pas bien?
Le gardien lui fit signe pour l'accompagner.
— Bon je crois il est vraiment malade, dis Lucas a Arthus encore surpris.
Aucun des deux n'avait déjà vu Léon dans cet état.
Archibald avait eu une question de dernière minute pour Henri et était rerentré derrière les portes sécurisées.
Sauf que le chef d'étage n'était pas là.
— Ah mince, dis Archi qui croisa le gardien accompagnant Léon.
Les deux garçons se regardèrent sans un mot.
Archibald avait sentit son cœur s'accélérer, sauf qu'il ne savait pas pourquoi.
— T'es là demain ? Dis soudainement Léon alors qu'ils ne se voyaient plus, il se retourna.
— Hey, fit le gardien suivit d'un sifflement qui signifiait qu'ils n'avaient pas le droit de se parler.
— Quoi ? Se surpris Archibald qui répondit tout de même.
— Allez Léon stop, dis le gardien qui le fit avancer avec la matraque.
— Oui! Lança Archibald précipitamment avant que le dragon ne puisse plus l'entendre.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant