Archibald avait décidé de se coucher tard, après le dîner et un film avec sa mère, il était monté dans sa chambre et avait allumé son ordinateur.
C'était l'heure des recherches sur les espèces; il tapa évidemment « dragon » dans sa barre de recherche google. Il tomba sur « Humanoïdes dragonar » et cliqua.
— C'est donc ça le nom complet...chuchota Archi en lisant l'article.
« Espèce mutante dû à un métissage de plusieurs espèces d'humanoïdes dont les œufs et gestations sont arrivés à termes; c'est déjà un cas difficile voir rare. Les humanoïdes Dragonars sont des êtres exceptionnels tant dans leurs capacités et également effrayants. Ils peuvent se reproduire de plusieurs manières, qu'elle soit bactérienne ou coïtale, l'œuf peut évoluer sur toutes les espèces et même si son hôte l'ignore. Les Martiens présentent quand même une gestation à terme de 99,9% ce qui les place au rang « d'hôtes parfaits» pour les humanoïdes dragonar.
Ils sont hermaphrodites et venimeux, il est indispensable d'élaborer une éducation stricte puis empathique si l'on veut en faire des êtres qui se familiarisent avec les autres espèces.
Heureusement cela est rare de voir un humanoïde dragonar arrivant jusqu'à l'âge adulte tant les petits sont fragiles ou tués. Étant donné que le porteur peut découvrir la gestation seulement quand l'œuf éclot, il est décidé dans la majorité des cas (98%) d'euthanasier le petit.
Attention, grâce à leur venin hautement inflammable, certains sont capable de cracher des déflagrations de plus de 3 mètres d'où leur noms »
Archi n'en revenait pas, il venait de voir en chair et en os une espèce rare. Bon il n'était pas un bon exemple mais cela l'impressionnait tout de même._________________
Mardi,
Le lendemain, il était 8h quand Léon fût libéré de sa cellule par Charlie, le chef d'étage.
— Léon tu me suis ?
— Oui.
Ils descendirent au rez-de-chaussée puis arrivèrent à l'infirmerie au même moment que le groupe de stagiaires. Henri c'était arrêté presque en sursaut pour ne pas que ses stagiaires ne croisent Leon.
Une fois le dragon entré, ils avancèrent jusque devant la fenêtre qui ouvrait sur l'infirmerie.
— Monsieur Henri ! Demanda l'un d'eux.
— Oui ?
— Pourquoi y'a des fenêtres partout ?
— Par sécurité, il faut qu'on puisse voir dans chaque pièce.
Les garçons acquiescent et regardèrent. Léon les remarqua.
— Mais y'a ses guignols là qui vont rester à me fixer ? Grogna t-il sur Tini.
— Non, je pense qu'ils vont partir, aller viens t'installer.
— J'ai pas envie, ça fais chier.
— Tu sais que c'est obligatoire Léon.
Le garçon vint s'installer sur le lit d'auscultation qui était mis en légère position assise. Tini vint lui accroché les poignets et les chevilles.
Le dragon avait émit un léger grondement qui ressemblait plus à un ronronnement sauf que ce n'était pas signe de bien-être, c'était son larynx qui se chauffait prêt à cracher du feu.
— Courage Léon tu est fort, dis Tini qui poussa un petit guéridon avec du matériel.
— C'est l'appréhension, dis Léon alors que le groupe de stagiaires partaient. Putain enfin!
Tini sourit puis prépara le calcairisant en sachet.
Elle pris un cathéter long avec une immense aiguille. Elle entendit Leon claquer des dents avant de râlé et de gigoter légèrement.
— Hmmmm putain ça brûle ! Rala t-il.
— Quand tu est prêt, tu ouvres grand et tu lève la langue.
Léon s'exécuta, dévoilant le plombs coulé sur toutes ses molaires pour l'empêcher de cracher de feu. En effet le plomb se met à chauffer et brûle le dragon dans la bouche, ce qui le dissuade d'utiliser une déflagration. Tini piqua son aiguille dans le canal salivaire sous la langue, elle fit mordre Léon sur un plastique nommé le mordant pour que cela ne bouge pas puis scotcha à l'aide de steristrips le tuyau de la perfusion le long de sa joue puis de son cou.
— Parfait Léon, je reviens dans 45 minutes.
Le garçon n'avait rien répondu, il savait que son supplice ne faisait que commencer.
Elle lui branchait tous les mois, un produit qui calcairise ses canaux salivaires pour qu'il ne puisse pas craché du venin, cela était douloureux car le calcaire faisait durcir les vaisseaux.Au bout de 15 minutes, Léon commença à sentir la douleur, si fine, si aiguë sur les deux côtés de la gorge. Il commença à fermer les yeux et tenter de se concentrer sur sa respiration.
La douleur grimpait de plus en plus et il restait encore de très longues minutes. Léon tentait de se mettre en position fœtal mais il ne pouvait pas avec les attaches aux chevilles et au poignets.
La douleur descendit dans ses reins. Léon eu un sursaut de douleur.
— Ah Putain ! Il ferma fortement les yeux. Tini !
Lâcha t-il dans un faux sanglot.Les stagiaires qui écoutaient Henri expliquer comment allait se dérouler leur journée entendirent un cri.
Tous tournèrent la tête vers l'infirmerie. Tini passa en trottant.
— Tout va bien messieurs, j'y vais !
Elle arriva en trombe dans l'infirmerie. Des fois c'était douloureux et des fois ça l'était moins.
Léon commença à tousser, Tini choppa un haricot rapidement et le mit sous le menton du dragon qui eu à peine le temps de se redresser pour vomir, de l'abil. Il toussa avant de geindre.
— Tini enlève le s'il te plaît!
— La perfusion coule encore Léon.
Le dragon serra les dents. Les douleurs se faisait par radiation.
— Je vais....cracher....commença Léon avant d'être pris de spasmes qui déclenchèrent d'abord une toux qui sentait le fioul.
Tini avait simplement reculé pour ne pas être brûlée, elle semblait bien trop habituée.
— Ça va passer trésor, le produit est bientôt finis.
Léon continuait de tousser, les spasmes ne déclenchait aucune flamme, le produit faisait effet.
— Ça y est, ça sent plus le fioul, tu risque plus de faire peter la baraque, raconta Tini avec un faux air ravis en venant débrancher le sachet de calcaire.
Léon se posa contre le dossier en reprenant son souffle. Il ouvrit la bouche pour que l'aiguille soit retirée.
— Ça va la d'dans ? C'est pas trop chaud ? Demanda l'infirmière en touchant l'une des molaires avec le doigt. Ah un peu !
Léon soupira d'agacement puis ferma les yeux. Il se fit détacher.
— Dommage j'aurais bien fait flamber un ou deux stagiaires à la con, dit-il en s'asseyant.
— Tu prend ta pastille ? Lança Tini en lui tendant un sachet aussi gros qu'un emballage de préservatif.
— Oui merci, dis le dragon en le prenant. Il l'ouvrit puis mis l'énorme pastille sur sa langue. Il fit signe à Tini si il pouvait sortir. L'infirmière déjà les yeux sur son ordinateur répondit par un « oui aller à plus! ».Léon passa la porte de l'infirmerie puis cracha la pastille juste devant.
— Va te faire enculé avec tes pastilles, dit-il avant de se mettre en route vers la salle commune.
Il entra comme ci il était chez lui et fit même un signe à l'un des gardiens.
— Hey Léon ! Silla l'un des détenus qui était son acolyte. Il s'appelait Lucas.
— Ça va Mon coeur, dis Leon accompagné d'une accolade rapide sous les yeux des gardiens prêt à intervenir.
— J'adore quand tu sort de l'infirmerie !
— Pourquoi ? Tu crois que c'est une partie de plaisir ? Que je baise l'infirmière ?
— Non tu sent la roche, le calcaire, j'adore! Repris Lucas trop enthousiaste.
C'était un Neptien, n'importe qui sais que les Neptiens sont des gourmands, surtout quand il s'agit des flux corporels des autres espèces.
— Ouai ben si tu savais m'aspirer le calcaire qu'il me foute dans la gorge j'accepterais avec plaisir.
— Moi aussi j'aimerais bien...mais on a déjà essayé et y'a rien à faire.
Léon soupira en s'asseyant à une table.
— T'est pas en gesta ? Demanda le dragon avec un main sous son menton l'air blasé.
— Tu rigole ou quoi, tout les deux jours on se fait inspecter de la tête aux pieds.
— Ça c'est parce que t'est Neptien. Les diviniens ils n'ont pas de contrôle pour eux.
— C'est pas juste mais bon. Au moins je m'angoisse pas de te voir de près.
Léon sourit.
Les espèces hermaphrodites mettent un point d'honneur à plaire, surtout dans un milieu comme celui-là.
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Blond Dragon
RomanceArchibald accepte un stage en maison d'arrêt où il va être avec d'autres espèces humanoïdes. La cohabitation ne va pas être facile et encore moins avec Léon, espèce rare et fascinante. ⭐️1 #extraordinaire ⭐️1 #surhumains ⭐️1 #voyous ⭐️1#prisonnie...