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Archie C'était plutôt reposé tout le week-end. Des amis lui avaient proposé de sortir mais il avait refusé préférant traîner sur son ordinateur.

En vérité il avait attendu le Lundi avec grande impatience, il ne commençait qu'a 12h mais c'était présenté une heure plus tôt.
— Bonjour Archibald, Tini t'attend a l'infirmerie c'est bien que tu soit venu plus tôt, dis le monsieur au bureau d'accueil.
— Ah ? D'accord, dis Archi en prenant son pass. Il sortit du bureau et son estomac se tordit, il avait oublié que Tini lui avait fait une prise de sang. C'est sure, elle avait dû voir que Léon l'avait touché et il allait devoir s'expliquer avant d'être viré pour faute grave.
Il arriva devant l'infirmerie et tocqua.
— Entrez! Lança la voix de l'infirmière.
Archi ouvrit la porte, plutôt mal à l'aise. Il avait froid à cause du stress qu'il ressentait maintenant.
— Bonjour Archi, assis toi.
Le martien ne répondit même pas et s'assit sur la chaise devant le bureau.
Tini sortit un dossier qu'elle ouvrit et lui mis sous le nez.
— Qu'est-ce que c'est ? Demanda Archi.
— C'est le résultat de ta prise de sang, je vais t'expliquer. Alors donc, tu as eu un résultat positif malgré les tonnes de cachets qu'on donne, ce qui est toujours aussi curieux mais bon. Par contre tu as une contamination croisée, ça veut dire que Alan t'a contaminé mais également quelqu'un d'autre.
Archi se pinça les lèvres et haussa les sourcils l'air faussement surpris.
— Ah bon?
— Le test indique un résultat de...comment expliquer. Il n'y a rien de grave mais si tu me dis que tu as une petite amie ça me rassurerais tu vois ?
— Comment ça?
— Tu est compatible avec un autre gène que celui du divinien et ce gène si on le laisse à terme, tu vas être en gestation et tu aura un jolie bébé, dis Tini avec un sourire. Elle sentait le martien très tendu.
— Oh euh, d'accord je vais prendre des cachets.
— J'ai besoin que tu m'explique l'autre contamination chéri, soit c'est perso et on en parle plus je te met un anti-parasitaire pour les œufs diviniens. Soit tu as été contaminé ici et tu sais à qui je pense, les martiens sont très prisés et je te met un collier test et quand la pastille indique un début de gesta tu prend un cachet.
Bon si tu as été contaminé par Léon, faudra qu'on fasse un rapport parce que bon, tout ça est positif et il est évidemment interdit de la garder, ta gesta je veux dire.
Archibald était assommé d'informations et il compris que Tini le poussait plus à déclarer une gesta perso pour éviter tout les ennuis derrière.
— Non non mais aucun problème, effectivement j'ai une copine et on a fais plusieurs fois sans protection parce qu'elle se croyait pas féconde enfin bref...
— D'accord, dis Tini qui repris le dossier pour écrire sur les feuilles ce qu'Archi venait d'avouer.
« Gesta perso en contamination croisé, interruption en ext avec médecin traitant ».
— Est-ce que c'est bon ?
Tini ferma le dossier, ouvrit son tiroir et lui donna deux pastilles emballé dans différentes couleurs.
— La rose maintenant, la violette ce soir. Ça ira ?
— Oui merci, dis Archi qui déballa donc la première pour la croquer. Il mis la deuxième dans la poche de son pantalon
— Allez file, sourit Tini.
Archi se leva et partit sans un mot. Il était soulagé mais également seul maintenant, il fallait qu'il se débrouille pour la contamination que Léon lui avait transmise. Il prendrait le cachet qu'il avait acheter à la pharmacie ce soir.
Il fila derrière les portes de sécurité et retrouva Donatien et Alban qui redescendait du petit déjeuner.
— Salut ! Lança Archi.
— Hey salut Archi ! Répondirent les garçons.
— Alors C'était bien le petit dej ?
— On c'est mis en retard ! Répondit Donatien alors qu'ils poussaient le chariot remplis de plateau sales.
— Ah ? Pourtant on avait finis dans ses eaux là aussi je crois avec Alban.
— Ouai j'avoue je sais pas si on est si en retard, regarde toutes les cellules sont débarrassées et il est que 11h20, dis Alban.
— J'avais l'impression que c'était plus tard que ça, c'était sans fin ce matin, repris Donatien.
— Ouai la plupart des détenus genre ils avaient pas envie de se réveiller pour le petit dej donc on rentrait les mecs sortait de leur sommeil en même temps du coup ben ils étaient pas tous sympa sympa...
— Ça dois être l'effet du Lundi, dis Archi avec légère grimace embêtée.
— Même Louis ! Dis Alban avant de regarder Donatien.
— Ah ouai même lui il était pas gentil !
— Qu'est-ce qu'il a fait ? Demanda Archi surpris.
— Ben genre il était de mauvais poil, il répondait pas quand on l'a salué et après quand il a vu que c'était de la confiture d'orange il a jeté le paquet par terre en grognant.
— En effet c'est bizarre.
— Enfin bon, nous on va allé finir de laver les plateaux et après on va manger ! Dis Donatien.
— Bon ap à plus tard ! Dis Archi qui se dirigea vers la blanchisserie.

Vers 13h, Charlie accompagna Léon jusqu'à la salle de classe. Il y rencontrait l'assistante sociale.
— Bonjour Juliette, fit Charlie en faisant entrer Léon.
— Bonjour Charlie, bonjour Léon!
— Allez a toute à l'heure, dis Charlie avec un clin d'œil avant de refermer la porte.
Juliette Befaro était l'assistante sociale qui s'occupait de tout les jeunes de la maison d'arrêt. Pour certains c'était plus simple que pour d'autres.
— Léon?
Le dragon était rester planter là avant de la regarder.
— J'ai pas envie de vous parler.
— Arrête, depuis le temps qu'on se connaît.
— Ben justement, pourquoi vous êtes là aujourd'hui ?
— Je viens voir plusieurs personnes, dont toi.
— Et pour me dire quoi ? Que je n'aurais plus jamais de famille d'accueil?
— Léon, ce n'est pas de ta faute ce que tu as vécu tu sais.
— Ma faute ? Je le sais ça ! Vous m'avez enlever à la seule famille qui s'occupait de moi.
Juliette pris une inspiration, elle connaissait le sujet délicat.
— La famille Lendalis n'était pas en tout point parfaite et tu le sais.
— Bien sur que si ils étaient parfait, et vous avez tout gaché. Sigrid et Goeffrey me considérait comme leur frère.
— Marc et Hélène ne souhaitait plus t'avoir.
— C'est faux...commença Léon qui serra ses poings. Cela lui faisait du mal.
— Léon, je suis là pour voir avec toi si tu aimerais un jour retourner dans une famille d'accueil.
— Je veux retourner chez eux.
— Non ce n'est plus possible et tu sais très bien pourquoi.
— C'est injuste ! Vous, vous savez très bien que j'étais heureux.
— Ce n'est pas ce qu'en conclu ton dossier médical excuse moi.
— Pfff vous parlez sans savoir.
Juliette pencha la tête.
— Alors dis moi.
— Marc ne m'a jamais fait de mal.
— Que veut tu dire ?
— Je l'aimais ! Il prenait soin de moi, il me regardais, me touchais, j'existais pour lui. Hélène aussi auparavant.
— Tu veux dire que à 13 ans tu était consentant ?
— Mais oui ! J'avais un foyer, c'était parfait.
Juliette pris un instant de réflexion. Ils avaient juger que Léon avait subit des violences sexuelles alors qu'il n'en était rien, du moins dans ce qu'il disait.
— J'était tellement malheureux quand à la sortie de l'hôpital on m'a dit que je ne les reverrais jamais...et cette...cette folle chez qui vous m'avez placé.
— On essayait de te mettre en sécurité.
— Est-ce que je peux revoir Marc ?
— Il...il a été radié du programme d'accueil et lui et Hélène sont divorcés.
Léon regarda Juliette.
— Vous m'avez enlevé tout ce que j'avais réussit à construire.
— Léon, tu n'avais rien, c'était une illusion. On ne couche pas avec le père de sa famille d'accueil.
Léon fronça les sourcils.
— Je veux plus de famille d'accueil. Je me demmerderais.
— Tu n'est majeur que dans 3 ans tu sais. Comment vas tu faire?
— J'irais chez quelqu'un en qui j'ai confiance.
Juliette écrivit son rapport.
— Je pense qu'on se reverra avant ta sortie, tu aura peut-être changer d'avis.
— Je crois pas non.
Juliette se leva après avoir remballer son cahier.
— Dommage Léon, j'avais une famille d'accueil habituée aux orphelins au caractère bien trempé qui étaient très emballé a l'idée de t'avoir.
Elle partit.
Léon la regarda partir avant de réfléchir. Peut-être que le jeu en valait la chandelles. Après tout, quand il sortirait il lui fallait un foyer chaud.
Léon sentit les larmes monter. Il renifla avant que des larmes ne coulent sur sa joue.
Charlie réapparut.
— Alors ? Hey ca va ?
Léon passa sa manche sur ses yeux et son nez. Il regarda Charlie qui attendait une réponse avant d'exploser en sanglots.
— Léon je suis là, dis le gardien en prenant le dragon dans ses bras.
Charlie poussa la porte avec une de ses mains pour être au calme et que Léon puisse vider son sac.

Ce n'est qu'au bout de 45min que le gardien raccompagna Léon à sa cellule pour qu'il se repose.
— Est-ce que tu veut du lait ?
Léon fit « non » de la tête avant d'aller s'allonger sur son lit. Il mis ses mains sur son visage avant de repartir en pleure.
Charlie eu un soupire de désolation, cela lui faisait de la peine car si Léon était agressif ou intenable c'est parce qu'il souffrait.
Il ferma la porte et décida d'aller prévenir Paul qui était au bureau des gardiens.
— Hey Paul tu est dispo ?
— Ouai ? Pourquoi ?
— Léon a vu l'assistante sociale et je crois que ça c'est pas bien passé parce qu'il a explosé en sanglots dans mes bras.
Paul se leva.
— Je vais monter le voir, Merci.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant