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Jusqu'à 23h, les étages c'étaient calmés. Paul avait confiés à Archibald que les détenus avait droit à des pastilles pour dormir à la demande. Évitez les insomnies c'était eviter beaucoup de problèmes en journée.
Ils avaient donc bu du café dans le bureau en discutant.
— Nan tu rigole, une fois y'en a un il m'a caché...six œufs ! Racontait Paul dans ses années carcérales, il se tenait debout.
— Six œufs ? Mais comment il a fait ? Demanda Archi assis.
— Ben il disait qu'il était fatigué, qu'il était pas bien avec les autres et on le laissait en cellule.
— Oh d'accord, et ils ont éclot après ?
— Tu penses bien que quand on a découvert ça on a appelé la famille pour qu'ils vienne s'occuper des cocos.
Archi eu un petit rire.
— Il l'a bien vécu ?
— Ah ben il avait pas le choix ! C'était soit la famille sinon ciao les cocos, il n'aurait pas pu avoir 6 mioches en maison d'arrêt !
— Il était de quel espèce ?
— C'était un Neptien je crois...hein Charlie !
— Quoi ? Répondit Charlie assis devant un ordinateur qui diffusait une serie.
— Franck avec ses noeunoeufs là il était Neptien?
— Ouai c'est ça !
Paul rigola et revint à Archi.
— Il c'était lié d'amitiés avec un divinien et celui-ci l'avait contaminé bien bien, les œufs ont survécu et voilà quoi.
— Sacré histoire, heureusement que maintenant on est protégés.
— Ouai en et encore, comme je te disais tout à l'heure y'a toujours un marge d'erreur.
Soudain, ils entendirent un hurlement de terreur.
Archi se leva.
— Qu'est-ce qu'il se passe ?
— Assis toi, tout va bien.
— Quoi ? Mais et le cri !
— C'est Louis qui nous fait une terreur nocturne.
— Quoi ? Mais faut peut-être aller vérifier.
Paul fit « non » de la tête.
— Ça sert à rien, la plus part des gars on du être réveillé et si il te voit passer ça va foutre le bordel. En plus tu est grand toi.
— D'accord, dis Archi en se rasseyant et prenant son mug de café.
Ils entendirent du bruit dans les étages.
— Et voilà bingo. Ca les amuse de foutre le bazard.
Charlie regarda soudainement un écran de sécurité.
— Paul y'a de la fumée à la 321.
— Putain je savais bien qu'il allait nous emmerder! Rala Paul, Archi tu viens avec moi on monte.

Les deux gardiens montèrent. En effet une belle fumée sortait de la cellule de Léon. Paul alla tocquer dessus.
— Léon oh! Tu as cru tu était où la ?! Tu arrête ça immédiatement sinon je te fais un piqure de sédatif, au moins on aura la paix !
Archi attendait. Il vit Paul sortir ses clés et finalement ouvrir la porte, une épaisse fumée blanche sortit. Paul entra et tira Léon de celle-ci, Archi se surpris à lui attraper le bras comme pour le retenir. Léon se libéra de l'emprise.
— Putain mais tu met le feu à tes affaires maintenant ! Gronda Paul qui avait balancer des livres par terre et marchait dessus pour étouffer les flammes.
— J'ai pas fait exprès ! Couina Léon qui regarda Archi l'air de dire « je me fais la malle » mais le stagiaire montra sa matraque en déclenchant l'embout électriques. Léon lui lança un regard noir, si il tentait quelque chose il allait se faire électrocuté et n'en avait aucune envie.
Paul sortit en se recoiffant.
— J'ai ouvert ta fenêtre pour aéré. Ça t'amuse ?
— Je dormais et j'ai toussé d'un coup et paf ! Mima Léon faussement.
— C'est ça, prend moi pour un abrutis. Aller au dodo !
Paul attrapa Léon au bras pour le mettre en cellule et remarqua qu'il avait enlevé ses rubans.
— Faudra pas te plaindre si tu te sent mal.
— Quoi ? Sourit Léon taquin.
— Allez allez tu m'agace.
— Ah ! Fit Léon soudainement en se pliant légèrement.
— Ça y est qu'est-ce qu'il y a encore ? Demanda Paul légèrement sur les nerfs.
Léon tira son jogging pour monter la partie intérieur de la cuisse tachée de sangs.
Archi eu une petite inspiration et recula, cela devait être très gênant pour le dragon donc il pris ses distances.
— Mais Léon pourquoi tu te fais surprendre comme ça ! Tu as pas un calendrier ? Demanda Paul toujours un peu agacé.
— C'était pas maintenant !
— Bon...je reviens ! Dis Paul avant de fermer la porte à clé.
Archi suivit le gardien, ils descendirent à l'infirmerie pour prendre des affaires propres et le nécessaire.
— Paul ?
— Oui ?
— Est-ce que c'est comme les filles ?
— Exactement Archi tu as tout compris, après en général c'est 1 jour ou 2 qu'il va être embêté.
Les filles en général, elles morflent plus, sourit Paul.
Archi rigola un peu l'air de dire « Ah oui! ».
— J'ai une fille de 13 ans je sais ! Repris Paul pour ne pas que Archi s'imagine des choses.
— Oh non mais tu est secouriste c'est normal que tu connaisse le sujet.
— Bien sur, mais bon, on est aussi bien renseigner quand on vit avec des femmes quoi. Mais bon pour Léon c'est différent.
Ils sortirent de l'infirmerie pour remonter.
— Du coup demain il va rester enfermé si ça passe pas. Il a tendance à être très agressif donc on l'emmerde pas.
— Différent des filles tu dis ? Lança Archi ironique ce qui fit rire Paul. Ça veut dire qu'il a vraiment un système de reproduction totalement féminin ?
— Il a les deux mais le côté féminin est beaucoup plus petit que celui d'une femme classique...le dragon est une espèce parasite, elle peut contaminer tout le monde et inversement. Tu peux aussi le contaminer enfin...contaminer pour faire un oeuf n'est pas le bon mot quand c'est fais par voie naturelle. Si tu vois ce que je veux dire, insista Paul juste avant s'ouvrir la cellule du dragon.
— Tiens !
Léon pris toutes les affaires.
— Au lit maintenant et dort avec ton masque si tu contrôle rien.
Paul ferma la porte.
— Bon aller on va se reposer un peu nous ! Tu aura eu une nuit plutôt mouvementée pour une première.
— Ah oui?
— Ouai, enfin y'a toujours pire bien sûr!

C'est une fois au bureau que Paul éteignit les lumières pour qu'ils puissent faire une sieste.
Archi c'était assis et avait posé sa tête dans ses bras, il ne fallut pas longtemps pour que le martien s'assoupisse. Il n'arrivait pas à contrôler ses nouvelles pensées...tourné vers le dragon.
« Putain ça se trouve on pourrait coucher ensemble » son estomac se tordit. Archi sentait bien qu'il avait un intérêt qui devenait de plus en plus fort mais comment lutter ? Léon était incarcéré et jamais ils ne partageraient un moment ensemble. C'était impossible. De plus, il fallait encore que ce soit réciproque et ça il n'en savais rien du tout.

Jeudi,

Vers 2h, Paul le réveilla.
— Archi ?
— Hmmm ? Gémit le martien qui eu du mal à ouvrir les yeux.
— Ton service est finis tu vas pouvoir filer, Charlie va te ramener il rentre aussi.
— Oh d'accord, dis Archi avant de s'étendre.
— Ça va ? Pas trop compliqué cette nuit ?
— Non, non c'était intéressant.
— Parfait, aller à demain, tu reviens pour 12h ?
— Oui d'accord, dis Archi en se levant.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant