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Archi arriva devant l'infirmerie et Tini vint lui ouvrir la porte.
— Oh mais qu'est-ce que tu m'amène ? Dit-elle l'air attendrie.
— Louis a fait un malaise, dis Archi qui alla asseoir le petit détenu sur la table d'auscultation.
Louis regarda Tini sans un mot.
— Tu était bien avec Archi hein ? Dis l'infirmière en venant lui passer la main dans les cheveux.
— Oui...j'ai mal au genoux, dis Louis.
Archi restait là à observer la scène. L'infirmière regarda rapidement le genoux sois disant blessé. Elle lui bougea légèrement la jambe, Louis grimaca avec un sursaut.
— Ça te fais mal quand je plie ?
— Ça fais mal tout le temps.
Tini se redressa et partie fouiller dans son placard, elle sortit un petit panier dans lequel était plusieurs médicaments. Archi observa, cela avait l'air d'être des dosages enfants.
— C'est quoi Tini ?
— Des médicaments que je donne à Louis, comme un placebo, finit-elle en chuchotant.
Archi acquisa.
L'infirmière pris une bouteille de Doliprane 400mg spécial enfant bas âge et remplis une pipette.
— Tiens mon trésor c'est l'antidouleur que tu aimes bien, dis Tini en lui tendant la pipette.
Louis ouvrit la bouche et Tini lui administra.
— Hmm ah oui il est trop bon celui-là, dis Louis qui balançait ses jambes.
Archi remarqua et eu un sourire en coin, effectivement il n'avait pas l'air très blessé.
— Bon mon choux, je te met une attelle jusqu'à ce soir et demain ça sera réparé ? Demanda Tini.
— Oui !
— Archi ca ne te dérange pas d'aller lui chercher ses affaires ? Comme ça j'installe l'attelle par dessus.
— J'y vais ! Dis Archi qui parti en trottants.

Une fois l'attelle installée, Archi et Tini aidèrent Louis à se mettre debout.
— Alors comment tu te sent ? Demanda l'infirmière.
— Ça va mieux, dis Louis avec un léger sourire l'air soulagé.
— Archi tu peux le raccompagner ? Demanda Tini qui reçu un texto.
— Oui d'accord.
— Ah, Henri me dit qu'il ouvre la salle de détente, tu sais où c'est ? Tu vas l'emmener directement.
— Oui c'est au premier.
— C'est ça, à plus tard Louis !
— À plus tard, dis Louis qui s'agrippa au bras d'Archie pour marcher.

En arrivant devant l'escalier, Louis gémit d'agacement.
— Ça ne va pas ? Demanda Archi
— Je veux pas monter j'ai peur de me faire mal.
— Je te porte ça me dérange pas.
Louis sourit l'air satisfait.
C'est ainsi qu'Archi le repris dans ses bras pour monter, c'était moins facile que de les descendre mais le martien était musclé. Il l'emmena même jusqu'à la salle de détente, elle était plongée dans le noir, seul l'écran de la télévision était allumé et un film commençait. La plupart des détenus étaient sur des chaises, les autres par terre sur des tapis de sol. Archi entra et fit descendre Louis doucement tout en observant la salle, il cherchait Léon. Il le vit, lui aussi le regarda avec un air étrange.
— Merci Archi, tu peux me porter quand tu veux, dis Louis avant de s'asseoir sur une chaise.
— Euh de rien, répondit Archi qui était plutôt fixé sur Léon.
Il avait très envie de lui parler mais il vit que Josh surveillait la salle.
— À plus tard, dis finalement Archi à Louis qui lui fit un signe de la main.
Il sortit.
Il souffla un grand coup, il avait envie de lui envoyer un texto vu qu'il avait maintenant le téléphone prépayé mais peut-être que de l'envoyer maintenant serais une mauvaise idée.

Charlie lui était en bas avec Juliette Beffaro, l'assistante sociale et les deux personnes qui souhaitaient accueillir Léon.
— On leur a fait faire du sport pour les fatigués un peu, Dis Charlie pour faire rire le groupe.
— Vous faites en sortes qu'on ne voit que les bons côtés hein! Rigola Romain Nadis, le père de famille.
— Évidemment sinon personne les prendrais les gamins !
Juliette les trouvaient très sympathique.
— Alors dites nous en plus sur Léon, demanda Céline Nadis.
— Juliette a du vous faire un résumé de son passé plutôt tourmenté, commença Charlie alors que les Nadis acquiesçaient, donc Léon c'est un garçon de 17 ans qui a besoin qu'on s'occupe de lui. Il a besoin d'un repère qui lui montre de l'affection et c'est surtout ça qui va jouer. Cela ne sert à rien d'être trop sévère. Alors évidemment des règles de savoir vivre mais ici il est pas trop désobéissant donc ça devrait aller.
— Quels sont vraiment les points faibles de Léon ? Demanda Romain.
— Impulsif, bon c'est un cracheur de feu donc on sais que les hormones peuvent y jouer, surtout qu'il est hermaphrodite.
— Oh ciel c'est incroyable, dis Céline surprise.
— Vous êtes entrain de dire que les hormones féminines le rendent aggresif ? Lança Romain qui les fient rire.
— Je dirais un peu des deux ! Répondit Charlie pour se dédouaner.
— A t-il des besoins particuliers ? Repris Céline.
— Écouter franchement ce gamin il a surtout besoin de parents, il aime avoir quelqu'un qui s'occupe de lui, qui le regarde qui s'intéresse.
Céline sembla très attendrie.
— Le pauvre trésor est comme un poussin abandonné, dit-elle avant de mettre ses mains devant sa bouche, mon dieu je l'infantilise un peu navrée.
— Oh non vous en faites pas, il aime bien ce rôle là, dis Charlie en hochant la tête plusieurs fois.
— Qu'avez vous prévu pour Léon ? Cela ne vous angoisse pas trop ? Demanda Juliette qui malgré les différents entretien avec eux souhaitait être sure à 100%.
— Non, on a hâte de le rencontrer même. On a prévu de l'inscrire à l'école privé rue de la colline là, et également de lui faire faire le sport de son choix pour qu'il puisse aussi extérioriser toute l'énergie qu'il en magasine, j'imagine normale pour un gamin de 17 ans.
— Il est un peu flemmard, dis Charlie.
— Vous pensez qu'il ne va pas aimer le sport ?
— Si, si mais il est du genre à dormir après avoir fait un effort.
— Petit cœur, dis Céline.
— Ah c'est une espèce vraiment à part, après il suffit de le connaître pour comprendre qu'il n'est pas méchant mais Oh, ciel, j'oubliais attention aux contaminations !
— Ah oui merci Charlie, dis Juliette.
— Qu'est-ce que c'est ? Demanda Romain.
— Léon peut crée une gestation par contamination bactérienne.
— Oh whoahou!
— Vous êtes Neptiens c'est ça ?
— Oui tout à fait.
— Il ne faut pas toucher peau à peau Léon. Sinon vous pouvez être en gesta d'ici plusieurs semaines ou lui.
— Oh d'accord nous ferons attention.
— Et bon, lui il serait plutôt du genre à pas le dire donc faut vraiment se méfier, c'est une vigilance h24.
— Il souhaite avoir un bébé ? Demanda Céline.
— De ce que j'ai pu voir c'est plutôt le côté tabou qui lui fait garder le secret. En plus les stérilisants que nous avons ne sont pas efficaces mais en pharmacie sur ordonnance vous pouvez en avoir qui apparemment fonctionne très bien pour les dragons.
— Je vous donnerais le nom d'un médecin, dis Juliette.
— Entendu, bon je crois qu'on attend plus que lui, dis Céline l'air ravie.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant