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Archibald était sur son ordinateur quand sa mère entra dans sa chambre.
— Ah tu est réveillé, ça va ? Demanda t-elle en amenant du linge.
— Oui ça va et toi ? Répondit Archi.
— Oh tiens c'est nouveau ça, dit-elle.
En posant le linge elle avait vu la peluche, elle l'a saisie. C'est mignon c'est quoi cette peluche de dragon ? C'est ton ami ?
Archi se retourna légèrement gêné.
— Oh non, c'est juste...Je l'ai trouvé à la librairie et j'ai craqué.
— Oui mais c'est en rapport avec ce garçon ?
Archi haussa les épaules, il n'avait pas envie d'en parler à sa mère et ce pour cause.
— Non...c'est comme ça, dis Archi.
— Chéri je te connais. Tu aime bien ce dragon, il te fascine c'est ça ?
— Maman pourquoi tu cherche à savoir ? Demanda Archi avec une mine l'air fatigué de discuter.
— Parce que ce sont des créatures qui ont tendance à nous fasciner, nous Martiens. Ils savent que nous sommes une proie facile pour nous contaminer, raconta sa mère.
Archi l'a regarda surpris.
— Tu n'aurais pas vu un reportage ?
— Oui ! Sur France12, dis sa mère ravie.
Archi soupira.
— Mais bon mon chéri je préfère te mettre en garde. Ce dragon, peut-être que vous êtes amis, ou que vous vous entendez bien...mais il est mineur et toi majeur.
— Maman ! Se plaignit Archi. Arrête de psychoter ! tu racontes n'importe quoi, tu me fais honte allez vas t'en ! S'agaça Archi en se levant.
Sa mère sortit sans un mot.

Du côté de la maison d'arrêt,
Paul avait décidé de mettre Léon sous calmant. Alan lui était déjà fatigué dû aux pastilles supplémentaires qu'il avait du prendre.
— Bon je vais lui faire fondre dans une boisson je pense, dis Paul en arrivant devant la cellule de Léon.
— Ah ouai sinon il en voudra pas ? Demanda Charlie toujours surpris.
— Il est chiant, dis Paul qui déverrouilla la porte. Soudain Léon sortit précipitamment.
— Léon oh ! Cria Paul agacé de s'être fait surprendre.
Le dragon coura jusqu'à la cellule d'Alan, tapa plusieurs coups forts sur la porte puis revint en courant jusqu'à ses gardiens qui ne trouvait pas cela drôle du tout.
— Ça y est tu a fais ton cirque ! Lança Paul en attrapant Léon par son pull pour le remettre en cellule.
Le dragon rigolait.
— C'était trop marrant ! Il a eu peur !
— Arrête de faire l'idiot là.
— Je sais qu'il est positif ! Chantonna Léon comme une victoire.
Paul lança un regard à Charlie.
— Bon Léon vu que tu est un peu plus longtemps en cellule ce matin, je venais te proposer de t'amener un café.
— Un café ? Se surpris le garçon.
— Oui ou une boisson chaude peu importe.
— Ah ouiiiii du lait ! Fit Léon comme un enfant.
Charlie ne pu s'empêcher de rigoler discrètement. Paul sourit.
— Oui ok du lait, aller je t'amène ça, dis Paul en fermant la porte.
— Il me fait rire quand il fait le gosse, dis Charlie.
— Tu as vu l'enfoiré il était derrière la porte à attendre qu'on ouvre !
— Ouai va falloir qu'on se méfie.
— Un bon calmant là dedans tu vas voir.

Paul descendit seul jusqu'à l'infirmerie.
— Tini ?
— Oui ?
— Ou est-ce que tu range les calmants ? Je vais t'en prendre un.
Tini se leva et ouvrit son armoire rideaux. Elle pris une boîte.
— Tu en veux combien ?
— Un seul, je vais le donner à Léon.
— Prend en plutot deux, sourit Tini l'air rassurante.
— Merci, tu as raison c'est plus sage.

Paul repartis puis prépara les calmants dans la tasse de lait bien chaude.
— Il le veut comme ça ? Grimaça Charlie qui était visiblement dégoûté.
— Ouai, dis Paul en mélangeant le tout.
— J'aime pas le lait chaud nature.
— Ça c'est les habitudes de l'orphelinat, un biberon de lait chaud le matin et le soir paf pour tous les mômes même si tu y est jusqu'à ta majorité !
— Hein ils sont sérieux ? Se surpris Charlie avant de réaliser. Bon en même temps ça corrige un peu le fait de pas avoir de parents, sevrage tout ça.
— Exactement!
Et quand Paul amena le mug chaud à Léon celui-ci ne fit pas la fine bouche pour commencer à le boire.
Le gardien fut satisfait, il avait réussit à donner les calmants sans que cela ne se remarque.
A peine 30min plus tard, Léon c'était endormis pour plusieurs heures.

Les autres détenus avaient eu une journée normale, salle commune, terrain extérieur, self.
Seul Alan et Léon étaient finalement resté enfermé toute la journée. Ils ne furent libéré que pour le dîner. Amené un par un, les gardiens les surveillaient pour ne pas qu'une autre altercation éclate.
Léon arriva quand tout le monde était déjà à table, c'était le dernier. Il pris un plateau en jetant un œil à la salle.
On lui servit à manger sans un mot puis il alla retrouver Lucas et Arthus.
— Salut, lança t-il sans enthousiasme.
— Ben alors on ta pas vu de la journée, tu était encore en isolement ? Demanda Lucas toujours un morceau de pain à la main.
— Ils ont décidé de me ramener en cellule ce matin mais pas de me sortir...Ils m'ont shooté je crois.
— Ah ? Ils t'ont donné quoi ?
— Ben je pense des calmants...peut-être dans les repas je sais pas. J'ai dormis tout le temps.
— En effet ça pue le Xanax, rigola Arthus.
— Ah mais ouai Alan il est sortit aussi ça y est, dis Lucas après avoir regardé dans la salle spontanément.
— Ben dis donc il est calmé lui, dis Arthus en le regardant plus loin.
Alan portait un masque et un collier test. Pour manger il devait faire attention en remettant son masque entre chaque bouchées. Il avait des sparadraps bleus sur les mains.
— C'est quoi qu'il a sur les mains? Demanda Arthus qui fit retourner Lucas vers l'intéressé. Léon se redressa pour regarder.
— Je pense que Tini lui a installé des cathéters prêt à servir quand la gesta sera lancé, expliqua Léon.
— Ah ouai donc c'est validé le mec a une gesta de toi, rigola Lucas.
Léon haussa plusieurs fois ses sourcils ce qui fit rire ses camarades.
— Je l'ai sentit direct, se vanta le dragon.
— Ça se met où sur un diviniens les œufs de dragon ? Demanda Lucas avec une légère grimace.
— Ouai on a pas tous un utérus ou une poche, dis Arthus l'air intéressé.
Léon souleva son pull et leur montra son bras ventre.
— Ça se met là entre la vessie et les intestins en général, après soit à droite soit à gauche.
— Ah d'accord. Putain opération obligé quoi.
— Oui là pas de choix, parce que quand ça devient gênant et que tu le remarque en mode « oh mais j'ai une grosseur » ben l'œuf va éclore.
— Tu sais ça fait un peu Alien, whoaaaa, mima Arthus comme ci une créature lui sortait du plexus.
Les garçons rigolèrent.
— Changement de sujet mais tu sais que ce soir c'est la soirée film, dis Arthur.
— Hein c'est ce soir ? Se surpris Léon. Putain mais je crois que je suis encore enfermé après le dîner!
— Mais demande ! Tu vas pas louper la soirée ciné quoi, déjà que c'est qu'une fois par mois, dis Lucas en faisant de grand yeux comme ci le sujet était grave.
Léon finit d'abord de manger puis se leva voir Charlie qui était derriere la fenêtre du self. Léon lui fit signe qu'il voulait lui parler.
« Biip » le dragon ouvrit la porte sans sortir.
— Charlie ? Paul il est là ?
— Oui, répondit Paul en arrivant au même moment. Tu viens je te remonte.
Léon fit des yeux de chiens battus.
— Pardon je recommencerais plus Paul...j'ai vu Alan je me suis excusé.
Charlie leva les yeux au ciel, il n'avait pas vu les deux garçons parler ensemble.
— Quoi ? Qu'est-ce que tu as..ah la soirée film !
Léon pris un air encore plus peiné.
— Je peux rester s'il te plaît ?
— Je sais pas Léon, tu n'est pas très sage.
— Pitié ! Lança le dragon dans un élan.
— Doucement. A une condition !
— Oui dis moi je ferais !
— Tu fais le moindre geste provocateur ou parole, on te ramène en haut sans négociation.
— Promis!
— C'est bon tu peux rester ce soir.
Léon rentra dans le self pour aller dire à ses amis que c'était réglé.
— Ah non mais quel comédien ! Rigola Charlie.
— J'espère il va rester calme.
— Un petit verre de lait mon trésor ? Imita Charlie. Les deux gardiens se moquèrent

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant