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Léon avait malheureusement tendu l'oreille, qui était assez fine.
Il regarda Archi qui tentait de rester le plus calme possible. Son téléphone sonnait encore.
— Attend la messagerie, dis Léon.
Dimitri le regarda surpris puis sourit, c'était une bonne idée.
«  Bonjour vous êtes sur la messagerie d'Archibald Deblois, laissez moi un message et je vous rappelle dès que possible »
— Oooh ! Firent les garçons surpris, Léon lui ne dit rien.
Peter regarda le groupe au loin.
— Qu'est-ce qu'il leur prend ? Oh mais il a un téléphone !
— Ils sont au courant laisse, répondit Archi a travers le masque.
— Ah bon?
— Oui j'ai surpris les gardiens entrain de regarder enfin bref.
Peter leva un sourcil.
Les garçons au loin semblaient s'agiter. Leon décida de venir vers les stagiaires.

— Pfff qu'est-ce qu'il veut lui, râla Peter dans sa barbe.
— Bon alors tu veut une danse en privée ? Demanda Léon à Archi alors qu'il était à quelques mètres de lui.
Archi le regarda sans répondre. Peter le fixait aussi l'air prêt à intervenir.
Dimitri rejoignit Léon et mis de la musique par son téléphone, le dragon fit quelques pas de danse qui collait avec l'une des vidéos avant que lui et Dimitri ne rigolent.
— Si tu veux plus tu sais où est ma cellule ! Lança Léon en levant son pull et teeshirt.
— Léon ! Gronda Paul qui entra dans la cour à ce moment là. Tu arrête de faire chier Archi !

Le dragon partit en courant suivit de Dimitri qui avait vite caché son téléphone. Paul soupira en venant voir les stagiaires, il avait deux gobelet dans les mains.
— Ca va les gars ? Café ?
— Oh volontiers ! Répondit Peter qui en saisie un.
— Oui merci, dis Archi également.
— Bon là, ils sont plutôt calme c'est bien. Le matin en général c'est toujours comme ca. Le plus dur c'est les sorties en après-midi.
Ils se tournèrent attirer par des rires du petit groupes au téléphone.
Archi retira son masque pour boire une gorgée de café.
— Je vais parler à Léon ne t'en fais pas, dis Paul au martien.
— Oh ça m'embête pas c'est rien, dis Archi l'air faussement détaché.
— Est-ce que vous vous êtes déjà battus avec des détenus ? Demanda Peter.
— Oui, mais c'est rare. En général ils n'osent pas lever la main sur nous, dans leur tête c'est un peu comme une faute grave impardonnable donc tant mieux.
— Tu t'est déjà battu avec l'un d'eux ? Demanda Archi.
— Non, je suis plutôt bien vu. Un peu le repère, le pansement. Comme je suis secouriste, ben c'est toujours moi le premier quand ils ont besoin.
— Ah oui tu as un beau travail, dis Archi.
— Mais, y'avais un gardien qui a changé de maison d'arrêt, il s'appelait Frédérique et il c'était battu.
— Raconte, dis Peter curieux.
— Ben je crois c'était un début de soirée, c'était avec Léon tiens, notre tête brûlée. Donc il le ramenait en cellule et monsieur n'était pas content patati patata, ils ont commencé à mal se parler en montant les escaliers et je sais pas comment ça a pété dans leur têtes. Ils en sont venus au mains.
Peter rigola.
— Ce battre avec des gamins, non mais vraiment!
— Ils ont de la force tu sais ! Sourit Paul.
— De la colère surtout, dis Archi.
— Oh oui, du ronchon...bon je vais leur amener leur courrier comme ça ils vont avoir de quoi lire au frais ! Dis le gardien en se dirigeant vers le bâtiment.

Ils revint quelques minutes plus tard avec une caisse remplie de courrier, tous les jeunes se dirigèrent vers lui.
— Reculez un peu que je respire ! Lança Paul en posant la caisse par terre.
Il fit signe a Peter et Archi de venir l'aider.
Les stagiaires s'exécutèrent et se retrouvèrent très proche des détenus qui les entouraient en demi cercle.
— Alors...dis Paul en prenant une lettre, Raganov !
— Oui ! Dis Dimitri ravis qui vint la chercher alors qu'il avait son téléphone dans la main.
— Bon euh tu fais un effort sinon je te l'enlève, je suis sympa mais y'a des limites.
Dimitri pris sa lettre et se pinça les lèvres gêné, il repartis dans la foule en poussant Béranger sur l'épaule.
— Hee, couina le garçon
— Ta gueule.
— Tu me bouscule !
— Et alors !
— Hee ho ! Cria Paul, Dimitri tu vas au fond ! tu as eu ton courrier je veux plus te voir.
Léon poussa Béranger pour lui prendre sa place puis grogna pour ne pas qu'il revienne. Le garçon souffla d'agacement pour aller plus loin.
— Bon si j'entend grogner on arrête la distribution.
— Oh mais ! Se plaignirent la plupart en jetant des regards agacé à Léon.
— Mais j'ai rien fait ! Se défendit le dragon.
— Léon pourquoi tu est là ? Tu n'as pas de courrier donc tu sort du cercle ! Gronda Paul.
Le dragon partit avec un air boudeur.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant