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Mercredi,

Archi arriva sous les coups de 10h ce matin, il avait eu du mal à se lever.
En arrivant à la maison d'arrêt il vit rapidement que les détenus étaient dehors a prendre l'air et il ne passa pas inaperçu.
— Hey c'est lui ! Cria l'un des détenus.
— Fais voir ! Ah ouais !
Archi je compris pas pourquoi soudainement tous les détenus c'étaient mis contre le grillage pour le regarder, avant qu'ils ne se mettent à crier.
— C'est le mec de Léon !
— Han Léon oui oui ! Criait les détenus pour se moquer d'eux.
— Archi et Leon ils sont amoureux !
Archibald sentit ses joues rougir et il accéléra le pas jusqu'au bâtiment.
Pourquoi tous les détenus étaient-ils au courant ? Si il y avait des caméras alors il serais viré...
Il entra au bureau, pris son pass et se dépêcha de passer les portes de sécurité. « Prépare toi à recevoir ce que tu mérite... » pensa t-il nerveux.
Il vit Tini par la porte de l'infirmerie avec un jeune qu'il n'avait jamais vu auparavant, Henri arriva.
— Bonjour Archi ça va ?
— Euh...oui pardon pour le retard.
— Non aucun problème, écoute aujourd'hui c'est un peu particulier parce que on a un transfert. C'est à dire qu'un détenu viens ici en attendant de répartir dans une autre maison d'arrêt, il change en faite et nous on est la passerelle.
— Ah c'est le garçon qui est avec Tini ?
— C'est ça c'est lui et aujourd'hui tu vas faire partie des gardiens qui vont le surveiller avec Peter, vous ne serez évidemment pas seul mais plutôt comme un renfort d'accord ?
— Oh oui d'accord, merci.
— Tu était le plus apte à pouvoir participer à ça, bon tu as vu dehors en arrivant ?
Archi resta légèrement de marbre.
— Oui ?
— Voilà ne t'en fais pas, c'est Léon qui fait sa pour comment dire... « marquer » son territoire auprès du détenu transféré.
— Je comprend pas?
— Léon fais croire à toute la maison d'arrêt que vous êtes ensemble pour éviter à Oregon de « s'intéresser » à ses gardiens...enfin c'est l'esprit quoi mais c'est un truc de dragon et d'orphelin bref, tu n'as rien à voir avec ca ne t'en fais pas.
Archi hocha la tête rapidement.
La porte de l'infirmerie s'ouvrît, Tini et Oregon sortirent.
— Voilà tout est parfait tu vas pouvoir suivre Henri et Archi pour qu'il te montre la cellule ou tu vas pouvoir te reposer.
— Bonjour, dis Oregon, mains menottées devant lui.
— B'jour, lança Archi.
— Allez Oregon tu nous suis ?
Le garçon hocha la tête.
— Merci Madame, dit-il à Tini avant de suivre les gardiens.
— Je t'en prie. Oh Archi !
L'intéressé se tourna, faisant naître la curiosité d'Oregon puisqu'il entendait son nom partout avec celui de Léon depuis qu'il avait pénétré le bâtiment.
— Oui ?
— Passe me voir après!
— D'accord.

Ils firent monter Oregon au deuxième étage.
— Oh mince, ça c'est pas cool, dis Henri en voyant que la cellule vide qui avait été donné au transfers était à une porte en face de celle de Léon.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Archi en voyant l'intérieur propre et prêt.
Henri désigna la 321.
— Y'a un problème ? Demanda Oregon.
— Non allez, dis Henri en le faisant entrer puis lui retira les menottes avant de fermer la porte. A tout a l'heure!
Archi attendait des explications. Henri se tourna vers lui et ils avancèrent jusque devant celle de Léon.
— En faite Léon est toujours très agressif avec les nouveaux venus, et le fait que les cellules soient presque en face va être dérangeant, il va falloir qu'on les fasse sortir au compte goutte et qu'on les accompagne de À a Z à chaque déplacement. Léon on le lâche pas, menotté pour chaque déplacement compris ?
— D'accord.
— Parce que là, dis Henri en désignant la cellule d'Oregon, on a un gars vaut mieux pas l'énerver. Il a pris perpet' et on le transfert parce qu'il est adulte.
— Il est de quel espèce ?
— Divinien.
— D'accord.
— Bon là il est calme, tout se passe bien mais justement je veux qu'on le garde calme, il s'en va que demain matin.

Archi et Henri redescenderent et allèrent pour la première fois dans la salle commune vide, ou d'autres gardiens étaient. Ils avaient apporter un petit chariot avec du café et des viennoiseries. Tini était là aussi avec un croissant dans la bouche.
— Nous voilà ! Dis Henri.
— Ah enfin! Dis Charlie.
— Qu'est-ce qu'on fête ? Demanda Archi avant de saluer Peter.
— Alors, vu qu'on est une maison d'arrêt pas très grande, comparée aux autres et qu'on les dépanne tous autant même si les mecs sont dangereux pour leur transfert, ils nous envoient toujours des viennoiseries pour nous remercier.
— Ah c'est sympa de leur part, répondit Archi avant qu'on lui fasse signe de se servir.
— Bon comment vous le sentez le gars ? Demanda Paul la bouche pleine.
— Il est très charmant, dis Tini qui fit rigoler le groupe.
— Hein ? Mais Tini il est fou allié le gars, répondit Paul.
— Et alors ? Toi, Léon il est fou allié aussi, non? Et ça l'empêche pas d'être adorable.
— Pourquoi tu me dis ça comme ci Léon c'était mon chouchou ?
— C'est ton chouchou ! Rebondit Charlie en rigolant.
Paul sourit voyant ses collègues se marrer.
— Non sérieusement, va falloir qu'on fasse très attention parce que Oregon il est dans la 323 donc, lança Henri.
— Aïe, firent plusieurs en chœur.
— Voilà merci, qui a eu cette idée ?
— C'est de nuit qu'on l'a appris, dis Peter.
— Oh tu as fait la nuit ? Demanda Archi.
— Ouai, c'était très bien.
— Mais tu as commencé à quel heure ?
— Je commence qu'à 11h mais je suis arrivé en avance.
— Ah d'accord.

Ils entendirent un « biip » les gardiens qui s'occupaient de l'extérieur faisaient rentrer les détenus.
— Je leur ai dit de les faire monter en cellule, le temps avant le déjeuner, dis Henri qui fit signe à l'un des gardiens par la fenêtre.
— Ah y'a que Léon.
Le dragon coura jusqu'à la vitre pour les regarder, il vit les viennoiseries et fit une tête de « pitié s'il vous plaît » les gardiens rigolèrent.
Henri fit signe a celui de l'extérieur de le faire entrer dans la salle commune.
« Biip ».
— Merci ! Dis Léon au gardien avant de courir jusqu'a la table où ils étaient installés.
— Doucement! Se leva Paul en arrêtant Léon.
— Je peux avoir un croissant?
— Tu dis Bonjour peut-être ?
— Bonjour !
— Bonjour Léon, répondirent le groupe.
Archi tentait de l'ignorer mais n'arrivait pas, ses yeux retombait toujours sur le dragon.
— Assis toi, dis Paul au garçon qui s'assit parmi les gardiens ravis.
— Pourquoi vous avez tout ça ? Demanda Léon en prenant une viennoiserie qu'il enfila presque en totalité dans sa bouche.
— Pour nous remercier de nous occuper du transfert.
Archi trouvait Léon très enfantin ce matin, était-ce un comportement qu'il adoptait quand des adultes étaient présent ? Il sentait bien que ce garçon avait manquer de figure parentale.
— Faut que je mange pour mon bidou, dis le dragon qui en repris une.
— Qu'est-ce qu'il a ton ventre ? Demanda Paul.
Léon lança un regard à Archi. Il sentit ses cheveux se dresse sur sa tête et son estomac ce tordre. Léon était en gesta ?
Le dragon rigola.
— Rien, il fais son interessant, dis Charlie en buvant un café.
Les autres détenus étaient entrain de remonter à leur cellules.
— Dès qu'ils sont en haut, tu y vas Léon.
— Oui d'accord.
— Et Oregon il sort quand ? Demanda Peter.
Tous les regards se tournèrent vers lui, également celui du dragon.
— Je pense on va le faire sortir là quand tout le monde sera enfermé, n'est-ce pas! Commença Paul en finissant sa phrase fixant le dragon.
— J'ai rien fait, dis Léon qui repris encore une viennoiserie.
— Ça y est ca y est, il va nous dévaliser lui, dis Paul en prenant Léon sous les bras pour le lever du banc, allez tu file, il y a Josh qui t'attend.
— À plus tard ! Lança Léon en partant.
Paul le regarda avec un petit rire.
— Il s'arrête jamais ! Dis Charlie.
— D'ailleurs, commença Tini, j'ai reçu les poches de calcaire, celle d'avant. J'ai envoyer les deux étiquettes pour qu'ils comparent et trouve le gène allergique.
— Ah top, on va pouvoir lui remettre son calcaire et dormir sur nos deux oreilles.
— C'est obligé ? Demanda Archi.
— C'est...non c'est pas obligatoire mais comme Léon est imprévisible ça nous rajoute une sécurité quoi, répondit Paul.
— Ça a l'air très douloureux à mettre.
— Oui c'est pas une partie de plaisir c'est vrai, dis Tini.

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant