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Les stagiaires et les détenus cuisiniers se mirent à la tâche pour débarrasser et nettoyer la cuisine et la salle. Archi et quelques autres allèrent dans la salle pour récupérer tous les plateaux. Ils étaient armés de gants solides et de caisses en plastique.
Archi posa sa caisse sur la première table et récupéra les plateaux un par un sans vraiment se presser.
Il passa sur la seconde et fit de même. Un plateau attira son attention, celui où il n'y avait que des restes de crème, celui qu'il avait servis à Léon.
Le martien ne pu s'empêcher de penser à cet échange, c'est comme ci le dragon avait remarqué l'intérêt qu'il avait pour son espèce et qu'il le lui rendait. Légèrement effrayant quand même. Il fallait tenir 1 mois comme ça.

Les stagiaires finissait enfin de tout ranger, Archibald s'occupa de prendre l'une des poubelles et ils les sortirent dans le couloir jusqu'à côté de la salle commune. Il posa son sac au pied du mur qui arborait la fenêtre et entendu un petit « boum » il leva la tête.
Léon avait posé l'une de ses mains et montrait ses beaux yeux bleus. Archi le fixa sans savoir comment réagir, ils étaient si prêt séparer par un simple plexiglass. Ils avaient un contact visuel plutôt intimident et Archi se surpris à grogner.
— Hey, fit Henri en donnant un coup sur la vitre.
Archi recula en regardant le plafond, une fois de plus il se faisait remarquer alors que tout le groupe se rassemblait.
« Punaise mais pourquoi il reste derrière cette vitre à nous fixer » pensa Archibald.
— Les garçons, J'ai decidé de vous présenter Léon, avec ce qu'il c'est passé ce midi je veut que vous compreniez à qui vous avez à faire mais sans avoir peur. Reculez !
Le groupe ce mis en arc-de-cercle face à la vitre.
— Donc je vous fait une brève présentation, dis Henri en montrant Léon derrière la vitre qui commençait à faire le pitre.
Archi n'écouta rien de ce qui était dit, il regardait juste le dragon faire des gestes obscènes dans le dos du chef avant de lécher la vitre.
— Bon maintenant je vous le présente, dis Henri avant d'ouvrir la porte de la salle commune et de faire signe à Léon de venir.
Juste avant qu'il ne sorte, Henri lui donna des consignes plutôt sévères. Le dragon hocha la tête puis avança le long du mur avant de ce mettre face aux stagiaires. Certains avaient décidé d'aller se mettre derrière le groupe.
— Putain qu'il m'approche pas, rala Peter qui était aller au fond.
Léon les regardaient sans bouger.
— Tu te présente? Lança Henri.
— Ben euh, je m'appelle Léon Messari, j'ai bientôt 18 ans et je suis en maison d'arrêt depuis mes 14 ans.
Un stagiaire leva la main.
— Oui ? Demanda Henri.
— Pourquoi tu enfin vous, je...commença Stanley qui ne savais plus comment poser sa question.
— Tu me tutoie, dis Léon peu aimable presque comme un ordre.
— Ok tu, pourquoi tu est ici ?
— Euh ben j'ai un parcours assez instable et j'ai étranglé la dame chez qui j'était en famille d'accueil.
Les stagiaires ne semblaient pas rassurés.
— Si vous avez les fois faut pas venir travailler ici, dis Léon comme une évidence avant de jeter un œil à Henri.
— Est-ce que les dragonar on la langue vraiment fourchu ? Demanda Archibald directement.
Léon tourna ses yeux vers lui, il tira la langue pour montrer. Elle semblait avoir un prémisse de fourche.
— Oui, tu leur explique, dis Henri.
Léon renifla un coup.
— Euh,ben oui mais La Fourche se creuse au fur et à mesure de la vie.
— Pourquoi ? Demanda un autre garçon.
— C'est à cause de la position que prend la langue quand on fait une déflagration.
« Ooh » firent les stagiaires.
— Alors tu crache du feu ? Demanda un autre.
— Je peux pas, répondit Léon en se balançant légèrement.
— On lui bloque son venin avec une préparation calcairisante, dis Henri. Ça bouche les vaisseaux Responsable et du coup ben pas de feu.
Certains rigolèrent. Archi regarda derrière lui, il ne comprenait pas en quoi cela était drôle.
— Si y'en a qui veulent s'amuser je suis cellule 321, lança Léon avec des gestes signaux de gang.
— Bon aller tu rentre dans la salle, dis Henri sec.
Léon continuait ses délires tout en partant. Il entra puis lécha la vitre tout le long pour continuer sa provocation.
— Léon ! Tapa Henri sur la vitre.
Le dragon recula en pinçant les lèvres, il mit ses mains dans son jogging.
— Ignorez le, dis Henri en revenant à ses stagiaires.
Archibald ne pu s'empêcher de le regarder, Léon le fixa également avant de rigoler et de retourner avec ces camarades.
Ce garçon faisait tout pour être méprisant.
— Bon les garçons est-ce que ça va en cette première matinée de travail ? Demanda Henri alors que tous semblaient plutôt intéressés par ce qui se passait dans la salle commune.
Henri se retourna pour voir. Léon passait prêt de chaque détenu et le touchait à même la peau.
Henri soupira en levant les yeux au ciel avant d'aller appuyer sur l'alarme à côté de la porte. Les garçons sursautèrent car elle résonna dans tout le bâtiment, appelant tout les gardiens.
— Mais qu'est-ce qui se passe ! Cria Stanley qui avait ses mains sur les oreilles. Il semblait avoir peur du bruit.
— C'est rien c'est l'alarme, le rassura Archi comme il pouvait mais son camarade avait fait quelque pas en arrière.
Des gardiens arrivèrent, pas un trait d'amabilité, l'un d'eux arriva matraque à la main tendue vers eux.
— Contre le mur ! Vous bougez pas !
Les stagiaires c'était précipités contre le mur effrayés.
Les gardiens rentrèrent pendant que le dragon semblait très amusé de cette situation.
Ils le poussèrent contre le mur, mimant un début de coup pour lui dire de se calmer.
— Face au mur !
Léon n'en faisait rien, il faisait en sorte d'être touché. Les gardiens avaient heureusement des gants et le maîtrisèrent.
— Ça va les garçons? Lança Henri quand l'alarme s'arrêta.
Trois gardiens sortirent avec Léon, menotté mais le sourire au lèvres, à croire que ça l'amuse.
Les stagiaires reprirent leurs esprits.
— Mais monsieur Henri pourquoi vous avez mis l'alarme ? Demanda l'un d'eux.
— Et bien parce que Léon a toucher plusieurs de ses camarades donc il y avait contamination bactérienne.
D'autres détenus sortirent de la salle en suivant un gardien.
— Henri on va au douche !
Le chef fit un signe de tête pour affirmer.
— Bon les garçons qui veut faire de la décontamination cette après-midi ? Sourit Henri en joignant ses deux mains devant lui.
— Euh si y'a le dragon moi j'y vais pas, dis Peter.
— Pff trouillard, lâcha Archi un peu trop vite.
Tous le regardèrent.
— Hey frérot tu veux être en gesta c'est ton bail mais me juge pas si je veux pas être l'hôte d'un mutant dégueulasse!
Archi souffla d'un air de « n'importe quoi ».

Blond Dragon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant