Blond Dragon

27

Les détenus prenaient l'air après avoir dîner, il faisait déjà nuit et frais.
Léon assis sur l'un des bancs, était dans ses pensées, quelque chose semblait nouveau pour lui, Archi semblait réellement l'apprécier.
Lucas discutaient avec d'autres détenus l'air léger avant de revenir vers son ami.
— Liiiiiooonnn, lança t-il en se penchant devant lui.
Le dragon leva les yeux vers lui.
— Quoi ?
— Ben dis donc tu est dans la lune ou quoi ? Tu n'entendais pas de quoi je parlais ? Demanda Lucas souriant.
— Non.
— Et ben figure toi que Benjamin, qui est arrivé y'a 2 mois, crush sur moi.
— Quoi ? Grimaça Léon en se redressant.
— Ouai ! Dur à croire hein ? Enfin je vais avoir de quoi mettre ma langue ! Rigola Lucas qui eu un sursaut quand Léon se leva d'un bon pour le saisir au col.
— Tu vas pas aller avec cet enfoiré !
— Hey, mais ça va détente, il t'arrive quoi ? Rétorqua Lucas en faisant lâcher son ami.
— Le mec débarque et il crois qu'il va se faire qui il veut ?
Lucas rentra ses mains dans ses manches pour les protéger du froid.
— Mais ça fais quoi? ça va Léon, moi ça me botte tu sais...
— Non mais non en faite....dis le dragon en regardant Benjamin au loin.
— Léon arrête, tu vas pas aller lui pété la gueule sous prétexte qu'il dit ce qu'il pense.
— Il a dit qu'il voulais te baiser ?
— Mais non, roooh, fit Lucas en levant les yeux au ciel. Il a craqué sur moi ! Y'a pas mort d'hommes.
— Pfff ça me vener, pesta Léon qui faisait les cents pas.
— Mais ? T'est jaloux ?
— J'ai pas envie que ce boloss de nouveau te touche!
— Haann, tu est jaloux ! Répéta Lucas en mettant ses mains sur ses joues pour sur jouer.
— Arrête ça me fais pas rire, dis Léon qui le regardait la tête légèrement penché sur le coté.
— Mais Léon c'est bon, et si c'est moi qui veut le chopper hein ? Ça fais pareil ?
Léon se gratta la tête.
— Si il est d'accord c'est pas du jeu, tu sais bien que c'est quand on leur fait peur que c'est drôle...
— Non mais ça va peut-être être ma première histoire de couple depuis que je suis là, tu te rend compte ?
— Euh laisse moi voir, ah non je me rend pas compte je pensais on avait crushé l'un sur l'autre à la base ? Dis Léon d'un air désinvolte.
Lucas le regarda l'air d'apprendre quelque chose.
Léon le fixa puis soupira d'agacement avant de vouloir quitter la conversation.
— Oh mais attend ! Couina Lucas qui voulut attrapé Léon au bras.
— Non c'est bon j'aurais jamais du dire ça tu vas t'enflammer maintenant, bref, je rentre en cellule, finit le dragon qui se dirigea vers les gardiens présent.
Lucas croisa les bras l'air boudeur avec ses manches qui couvrait ses mains.

Archi était dans sa chambre, il venait de finir de dîner avec sa mère. Il était préoccupé par ce qu'il c'était passé avec Léon. En quittant la maison d'arrêt il avait voulu passer à la pharmacie mais elle était fermée et il avait finit par ce diriger vers le tabac.
Archi regarda l'emballage intact du téléphone prépayé qu'il avait acheté quelques heures.
— Putain je vais me faire déglingué.
Il pris un ciseaux pour ouvrir le paquet, il pris le petit téléphone et l'alluma.
Code Pin : 0000
Archi enregistra un numéro qui était le sien puis appela pour qu'il ai celui du prépayé.
Il se demandait bien ce qu'il était entrain de faire...ah si, il devenait dingue !
Il éteignit le téléphone de nouveau et descendit en cuisine. Il pris le film qui était rangé au dessus du frigo, découpa un long morceau puis enroula le téléphone dedans. Il s'assura que c'était bien hermétique.
Il souleva son pull et son teeshirt, il préféra regarder le plafond pour se concentré. Il mis son pouce dans sa poche puis l'ouvrit en grimaçant pour y glisser le téléphone.
— Putain pourquoi je fais ça...murmura t-il alors qu'il calait le téléphone le plus profond possible pour ne pas que ça crée une bosse disgracieuse.

Léon entra dans le bâtiment avec Charlie qui le fit s'arrêter, Oregon menottés descendait avec Paul, Henri et Josh. C'était l'heure du transfert.
Les deux détenus se regardèrent.
— Je te dis à la prochaine ma belle, dans 2 ans tu sera adulte et quand tu viendra à la prison je serais là pour te pécho! Lança Oregon tout en avançant.
Léon grogna.
— La prochaine fois t'inquiète pas j'aurais pas peur d'y mettre les doigts, continua le transféré.
Charlie empoigna le bras du dragon pour ne pas qu'il ai envie de sauter sur Oregon.
— Allez tu l'a ferme ça y est, dis Paul.
— Je te ferais jouir ! Relança une dernière fois Oregon avant qu'ils ne sortent du bâtiment.
Charlie souffla.
— Quel lourd celui la, ça va ?
Léon le regarda avant de hocher la tête pour dire oui. Ils montèrent en haut et le gardien le raccompagna à sa cellule.

Léon repensa à ce que lui avait dit Oregon quand ils étaient tous les deux à l'infirmerie. Il lui avait expliqué comment trouver son poing G. Le dragon se dit que c'était le moment de tester, il était seul et personne ne viendrait le déranger. En plus il avais besoin de savoir si ce qu'il avait affirmé était vrai, soit disant un orgasme déclenché avec son point G féminin, dégagerait des hormones « attirantes » pour les autres espèces, Léon s'allongea pensif. De toutes manière même si c'était faux,  ca ne coûtait rien d'essayer. Il glissa la main dans son pantalon.

Vendredi,

Archi se réveilla bien avant que son réveil ne sonne. Il repensa soudainement au fait qu'il avait un téléphone prépayé caché dans sa poche...qu'elle idée idiote. Il se leva et partis à la douche, il c'était regardé dans le miroir tout un moment pour voir si le téléphone était visible depuis l'extérieur mais non, ça y est il avait déjà fais sa place en poussant les intestins pour rester le plus discret possible. Leur poche était bien faite et heureusement qu'il l'avais mis hier soir car le temps d'adaptation pouvait prendre plusieurs heures.  Il s'habilla avant de descendre prendre le petit déjeuner.
— Ça va Mon Cheri ?
— Ouai super et toi ? Demanda Archi en prenant un bout de brioche tranchée posée sur la table.
— Tu m'as l'air bien en forme ça fais plaisir !
— Ouai je suis motivé à fond pour réussir, j'ai plein d'énergie !
— C'est super ça, juste avant le week-end.
— Voilà je vais tout donner et ce soir je me détend, à tout à l'heure !
— A tout à l'heure !