Mélissa était donc retourner, aider cette fameuse cliente qui semblait être insupportable. Et moi j'étais toujours ici, attendant Aymen.
Je ne voyais qu'il revenait toujours pas, et pendant une demie seconde, je pensais qu'il était parti en m'abandonnant derrière lui.
Plusieurs clients venaient et repartaient, mais toujours aucune trace d'Aymen.
Ça commençait vachement à m'inquiéter, et sur un coup de tête j'ai donc décidé de l'appeler.
Moi : Aymen, t'es où ? Pourquoi t'es toujours pas revenu ! Tu vas revenir ? T'es déjà parti ?
Aymen : Eh ! Je peux respirer, où tu veux encore me poser tes questions ?
Moi : Ça fait longtemps que je t'attends, tu es mort ou quoi ?
Aymen : Non, pas du tout. J'étais au téléphone, avec ma petite femme.
Moi : Impossible, c'est moi ta femme.
Aymen : Bon... Euh je dirais que celle qui était au téléphone, est ma deuxième femme !
Moi : Oh... Tu ne m'as rien raconté, sache que je suis extrêmement vexée.
Aymen : Mmm, ouais bon tu es culottée Mayssa. Tu ne m'as rien raconté, sur ce fameux Mehdi.
Moi : Q... Quoi ? Mais, hein ?
Aymen : Il y a un certain, Karim. Il m'a demandé si on sortais avec, et quand j'ai dit non ! Il m'a dit de pas t'approcher parce que tu sortais avec Mehdi, et que Mehdi a demandé à tous les gars de ta cité, de ne pas t'approcher.
Alors comme ça, j'étais en couple avec Mehdi. Et même moi, je n'ai pas été mise au courant !
Karim, je l'admire pour sa capacité à pouvoir inventer des relations aux gens, comme ça !
Moi : Haha, c'est que des rumeurs ! Enfin... Je crois ? Bref, dépêche toi je te raconterais tout, promis.
Aymen : D'accord, princesse.
Alors Aymen, avait une autre femme que moi... Intéressant.
Je rigole, je ne suis pas du genre à être jalouse que son meilleur ami est en couple ! Si il l'est, je prendrais mes distances, mais j'aurai tellement peur qu'il me remplace, et m'oublie...
Je repensais à l'idée qu'il pouvait me remplacer, et rien qu'en y pensant. Ça me faisait tellement mal au cœur, j'aime tellement Aymen. J'accepterai d'être un peu moins proche de lui, mais je refuserai de ne plus le parler. Aymen est comme un frère, pour moi.
Puis Aymen arriva enfin, me regardant avec des yeux si innocents.
Aymen : Je suis un ange ! Je viens du ciel... Ne me tue pas, s'il te plaît.
Moi : Mmm, elle s'appelle comment ?
Aymen : Cynthia.
Moi : Ok ! Je te parle plus, dégage.
Aymen : MDRR, je rigolais !
Il se rapprocha de moi.
Aymen : Tu es la seule femme de ma vie, et ça tu le sais !
Moi : Je sais pas... Et si tu pouvais m'oublier, et ne plus jamais parler pour une autre, un jour ?
Aymen : Quoi ?
Moi : Un jour, il va bien falloir que tu te trouves une copine ! Et nous allons devoir prendre des distances. Et si jamais, à cause de ces distances, tu m'oublierais et tu ne me parlerais plus ?
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Mayssa : « J'ai promis de t'aimer. »
Random« Et on s'aimera, jusqu'au dernier souffle... » Chronique réelle avec des passages fictifs !