Il m'attire doucement contre lui, enveloppant mon corps dans une étreinte chaleureuse qui semble nous isoler du reste du monde. Dans ses bras, je me sens en sécurité, protégée de tout tumulte extérieur. Ensemble, nous nous éloignons, laissant derrière nous les soucis et les tensions, plongeant dans notre propre bulle d'intimité où seuls comptent l'instant présent et notre connexion mutuelle.
8
Moi : Pourquoi as-tu fait ça ?
Mehdi : Bah, quoi ? Tu n'es pas ma copine ?
Je sentais mes joues s'embraser d'une douce chaleur, signe indubitable de l'émotion qui m'envahissait...
Moi : Hein ?
Mehdi : Ma copine ouais, dans le jeu a Inaya !
Moi : Oh, d'accord ! Je n'avais pas vraiment compris.
Mehdi : Mais, ça ne te donne pas l'opportunité de sortir avec Ali ! Sinon, ça veut dire que tu me trompes.
Moi : Ah, ok.
Nous montâmes en voiture et il me conduisit à ce célèbre restaurant grec où nos chemins s'étaient croisés pour la première fois.
Nous rentrâmes ensuite dans ce grec, on s'installa sur des tables puis il m'avait parlé.
Mehdi : Reste ici, je vais commander !
Il s'en alla, me laissant seule à une table dans ce restaurant, avec pour seule compagnie mon téléphone. Je demeurai là, observant les allées et venues des autres clients, tentant vainement de distraire mon esprit. Mais malgré tous mes efforts, l'ennui me gagnait peu à peu, chaque minute s'étirant interminablement, ajoutant au poids de ma solitude.
Trois hommes arrivèrent par la suite, l'un s'installent à côté de moi et les deux autres en face. Je me tins silencieuse, ne prononçant aucun mot. Ma gêne grandissait à mesure qu'ils s'installaient autour de moi, accentuant mon sentiment d'isolement dans ce lieu animé.
Premier : Oh, -me regarde avec un regard pervers-, elle est bonne !
Troisième : Je la mets dans mon lit celle là, regarde moi ses seins-rigole- !
Dans ce lieu bruyant et animé, je me sentais de plus en plus mal à l'aise. La présence des trois hommes à proximité, leur conversation incessante, semblaient amplifier ma gêne. Chaque instant passé ici devenait une épreuve, un poids sur mes épaules déjà chargées. Dans mon esprit, une seule pensée résonnait avec force : l'envie pressante de m'échapper de cette situation inconfortable.
Oh, comme j'aspirais à retrouver la quiétude de la solitude, à m'éloigner de ce tumulte qui semblait me submerger. Mon cœur battait la chamade, mes mains tremblaient imperceptiblement, signes évidents de mon désir ardent de m'évader de cette scène déconcertante. Si seulement je pouvais trouver une issue, un moyen de me soustraire à cette situation oppressante, alors je le saisirais sans hésitation, emportée par le soulagement que seule la fuite peut apporter dans de telles circonstances
Deuxième -à côté de moi- : Attendez, putain on est dans la merde !
Troisième : Quoi, parce que tu as regardé ses gros seins ?
Moi : Arrête, sale dégueulasse !
Troisième : Oh, en plus tu as du caractère-toujours ce même regard pervers, avec un sourire pervers- !
Deuxième : C'est la meuf à Mehdi, les mecs !
Lorsqu'il prononça ces mots, tous les regards convergèrent vers moi, empreints d'une expression de stupéfaction partagée, les trois hommes affichant une surprise palpable. Leurs visages se figèrent dans une attitude de compassion, comme si un sentiment de désolation les avait saisis simultanément. Chacun d'eux porta sur moi un regard chargé d'une profonde tristesse, témoignant ainsi de leur empathie face à la situation qui se déroulait sous leurs yeux.
VOUS LISEZ
Mayssa : « J'ai promis de t'aimer. »
Random« Et on s'aimera, jusqu'au dernier souffle... » Chronique réelle avec des passages fictifs !