La mariée des neiges

Chloé

Ellie rentre de sa soirée avec Andrew. Alors bien sûr, je la questionne sur ce qui s'est passé.

- Alors ta soirée ? Comment ça s'est passé ?

- Très bien. On a bu quelques verres et on a bien rigolé. On a parlé un peu de tout et de rien. On a parlé de Patrick ainsi que de toi. Dis-je en souriant.

- Ah ! Et qu'avez-vous dit sur nous ?

- Oh ! Un peu de tout. Votre travail, votre vie amoureuse. Etc. Etc.

- Et avez-vous parlé de votre vie ?

- Aussi.

- Alors, tu as dû lui dire que c'est toi qui as quitté la cérémonie du mariage, non ?

- Non pourquoi ?

- Je crois... Non, je suis sûr qu'il serait ravi de le savoir. Et s'il le savait, je suis certaine qu'il oserait te draguer.

- Mais non !

- Que tu crois. Je le vois te regarder alors, je sais.

- Tu peux parler. Regarde comment te regarde Patrick et tu pourras voir ce que tu crois voir sur Andrew.

- Pff !!!!!!!

Au moment où nous allons nous coucher, le téléphone d'Ellie se met à biper. Elle le regarde et son visage change du tout au tout.

- Qu'y a-t-il ?

- C'est un message d'Antoine. Il a dû répondre au mien.

- Et que te dit-il ?

Elle lit le message et son visage passe par différentes phases.

- Alors ? Dis-moi.

- Il me dit qu'il ne m'en veut pas. Bien au contraire. Il est plutôt heureux que je sois parti, car lui non plus n'était pas très chaud pour ce marié. Si je ne l'avais pas quitté, c'est lui qu'il l'aurait fait. Surtout qu'en fin de compte, il en pinçait pour une autre. Il n'osait pas me le dire et encore moins à ces parents parce qu'elle n'est pas du même rang que lui. Mais il aimerait bien qu'on garde contact. Même si on ne se voit pas, car il aimait bien nos conversations.

- Non !!!!!!

- Je sais. Je n'en reviens pas moi-même. Je me suis tirée en ayant peur de l'avoir énormément blessé et en fin de compte, c'est tout le contraire. En plus, il en pince pour une autre. Ouah !!!! Pourquoi est-ce qu'on a tant attendu avant de se séparer au lieu d'attendre le jour du mariage pour le faire ?

- Je ne sais pas. Notamment, qu'il a l'air de dire que vous aviez de bonnes conversations et vous n'avez même pas réussi à en discuter. Décidément, vous deux, vous m'aurez toujours fait rire.

- En tout cas, je suis contente qu'il ne m'en veuille pas. Je respire un peu mieux. Et en même temps, je ne sais pas comment je dois le prendre. Allez c'est bon, allons nous coucher. On a une longue journée avec les garçons demain.

- On va juste skier ensemble demain matin. Donc, cela devrait être rapide.

- Heu... Non... En fait, on passe la journée avec eux.

- Tu charries !!

- Et non. Dit-elle en souriant.

- Oh la vache ! Toute la journée avec mon patron. Merci beaucoup.

- Tu devrais arrêter de le regarder comme ton patron surtout qu'il n'en a pas vraiment l'air vu son comportement avec toi.

- Chut... Chut... Chut !!! Bon allez... Au lit.