La mariée des neiges

Andrew

Nous avons passé encore une nuit à faire l'amour. Cette fois-ci, nous l'avons fait dans le lit. Je sais qu'Ellie aime bien que je la prenne brutalement et je ne vais pas cacher que j'adore ça aussi, mais là, j'avais envie d'être tendre avec elle. De prendre mon temps, de la caresser, de la faire jouir à plusieurs reprises. Et bon sang, ce bout de femme m'a totalement retourné la tête. Je ne veux qu'elle et personne d'autre. Je ne la demanderai pas en mariage tout de suite, vu qu'il y a encore peu de temps, elle s'est enfuie du sien. Mais, je sais qu'un jour, je le ferais. Déjà, j'ai hâte que le travail en Angleterre soit terminé afin de revenir et de profiter d'elle tous les jours.

Elle est dans la salle de bain et me demande de lui apporter une serviette qui se trouve dans sa penderie. J'ouvre celle-ci et découvre deux housses de vêtements. J'aimerais bien regarder, mais voudra-t-elle que je regarde.

J'attrape la serviette et la lui amène. Elle est complètement nue, trempée devant moi. Elle me sourit et me dit qu'on n'avait pas le temps de refaire un câlin. Il fallait qu'elle aille aider Chloé à finir de préparer le chalet du restaurant. Lorsqu'elle me rejoint dans la chambre, je suis assis sur le coin du lit et j'ai toujours le regard en direction de sa penderie.

- C'est quoi dans les housses ? Dis-je en faisant un mouvement de tête en direction de sa penderie.

- Ça, c'est ma tenue pour le mariage. Dit-elle en souriant.

- Tu as deux tenues pour la cérémonie ?

- Non, j'en ai qu'une ? Tu veux la voir ?

- J'aimerais bien.

Elle sort la housse, l'ouvre et me montre une superbe robe rose pâle et blanche avec des reliefs dessus. Juste magnifique.

- Tu veux bien l'essayer pour que je voie ce que ça donne sur toi ?

- Oh non... J'ai peur que tu viennes la froisser en te jetant sur moi. Dit-elle en rigolant.

- En tout cas, elle est magnifique. J'ai hâte de te voir dedans.

- Je l'ai choisie en fonction de la robe de Chloé. Mais n'en parle pas à Patrick, ça pourrait l'aider à deviner comment est la robe de Chloé. Dit-elle en fixant toujours sa robe.

- Promis. Dis-je en faisant le signe des scouts. Et dans l'autre, qu'y a-t-il ?

- C'est ma robe de mariée. Dit-elle tout naturellement.

- OK. Tu comptes la garder pour le jour où tu te marieras à moins que tu regrettes de ne pas t'être marié. Dis-je sans réfléchir.

Elle se retourne vers moi aussi vite que possible et me dévisage.

- Non. Tu as oublié que c'est moi qui suis parti et non l'inverse. Et je ne la porterais pas pour un autre mariage. J'aurais peur qu'elle me porte malheur.

- Tu ne regrettes pas d'être parti ?

- Non. Je n'ai aucun doute là-dessus.

- Donc, tu penses qu'un jour, tu voudrais te marier.

- Je n'y ai pas vraiment réfléchi. Pour l'instant, je suis pris par l'hôtel et bien sûr par nous. Dit-elle en venant se glisser entre mes jambes.

- Alors pourquoi la gardes-tu ?

- Je n'ai pas encore eu le temps de voir ce que je pourrais en faire. Entre s'occuper de Patrick après son accident, nos déplacements pour se retrouver ainsi que l'hôtel, je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais j'ai été pas mal occupé ces derniers mois. Mais, il faut que je regarde si je peux la revendre où la donner à de bonnes œuvres. Elle fera peut-être une heureuse qui n'a pas vraiment les moyens de s'en payer une neuve. Dit-elle en la caressant du bout des doigts.

Je vois bien qu'elle lui plaît bien. Je me rappelle la première fois que je l'ai vu. Elle était dans ma salle de bain afin de changer de tenue. Au lieu de ça, elle a failli tomber en se prenant les pieds dedans. Et dans tout ça, elle m'a entraîné dans sa chute. Ce qui m'a permis d'entrevoir sa poitrine si douce et si belle.

- Je te promets de m'en occuper dès que j'aurais du temps.

- Surtout, ne le fais pas pour moi. Tu peux la garder si tu veux.

- Pour quoi faire ?! C'est vrai que je l'aime bien. Elle est belle. Mais, tout ça, c'est du passé avec Antoine. Aujourd'hui, je suis avec toi et je n'ai aucun regret. Bien au contraire, j'adore ce qu'il y a entre nous.

- Moi aussi. Je voudrais que jamais ça ne s'arrête.

Elle se penche et me donne un de ses baisers qui me donne envie de la serrer dans mes bras et de lui faire l'amour comme jamais. Je commence à lui caresser les jambes tout en remontant jusqu'à son short. Elle me sourit et me dit que nous n'avons pas le temps. Je ne l'écoute pas. J'ai encore envie d'elle et elle a dû s'en apercevoir par rapport à la bosse qui commence à gonfler dans mon boxer. Je continue de glisser ma main sous son short et remonte jusqu'à ce que j'arrive à son string. Je fais aussitôt descendre les deux. Une fois le string à terre, elle s'assoit sur mes cuisses. Je la fais se frotter contre mon érection. Elle me dit toujours que nous n'avons pas le temps.

- On va voir si on n'a pas le temps. Dis-je contre son cou.

Je la soulève rapidement et viens la plaquer contre le mur. Je l'embrasse et glisse ma langue dans sa bouche. Je veux me glisser en elle. J'aimerais être toujours en elle. Elle est douce, chaude et... Bordel ! Elle est très humide.

Je frotte et cogne mon érection contre son intimité. Elle gémit. Ne tenant plus, je sors mon membre bien dur et entre en elle. Elle lâche un léger cri dans ma bouche. Elle ôte son top et le jette au sol. Je la serre encore plus fort contre moi. Sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, m'enivre au plus au point. Je lui mets des petits coups de reins avant d'activer mes mouvements. Elle plante ses pieds contre mes fesses et pousse dessus pour que je m'enfonce encore plus en elle. Mais, je ne lui donne pas ce plaisir. Je ressors d'elle, ce qui lui fait lâcher un râle de frustration. Je souris au vu que tout à l'heure, elle me disait que nous n'avions pas le temps.

Je rentre à nouveau d'un coup sec. Ce qui lui fait lâcher un cri tout en penchant légèrement sa tête en arrière avant de reprendre mes lèvres. Je m'active plus fermement et enfonce mes doigts sous ses fesses et dans ses hanches. Je vois son corps cogner dans le mur à chacun de mes mouvements, ce qui me rend encore plus sauvage. Je deviens brutale et c'est tellement bon, qu'elle jouit tout en me griffant les épaules ainsi que le dos. Bordel ! Elle me fait mal, mais je m'en contre fiche. J'adore voir son visage et son corps dans un orgasme aussi puissant. Je m'active encore un peu et je sens mes reins s'enflammer. Je l'embrasse dans le cou et les épaules lorsque mon sexe se contracte en elle. Au moment de jouir, mes dents s'enfoncent sur son épaule. À nouveau, elle crie de plaisir. Elle a eu un deuxième orgasme en même temps que le mien. On continue nos mouvements jusqu'à ce que l'orgasme passe. Je sors d'elle et remets mon membre dans mon boxer pendant que je la fais descendre. Une fois ces pieds au sol, je l'embrasse encore un peu. J'aimerais passer toute la journée avec elle, mais je dois aller avec Patrick, choisir nos costumes. J'y donne un dernier petit baiser avant de la laisser attraper son string et le remettre. Elle remet son short, ramasse son top et l'enfile. Elle retourne dans sa salle de bain, et se recoiffe vite fait. Lorsqu'elle revient dans la chambre, elle me redonne un baiser tout en me disant que j'allais le payer ce soir. À cette remarque, je lui souris et lui rend son baiser.

La voilà partie pour rejoindre Chloé. Pendant ce temps-là, je file sous la douche afin de retrouver Patrick. Je lui ai promis de l'aider dans ses choix pour le mariage. Nous avons fait deux boutiques. C'est dans la deuxième que nous trouvons notre bonheur. J'ai pris un costume noir avec une chemise blanche, mais pour accompagner la robe d'Ellie, j'ai opté pour une cravate et pochette rose pâle. Je veux qu'elle voie que j'ai bien retenu sa couleur de robe. Nous prenons les marques pour les ourlets et on nous dit qu'ils seront prêts dans deux jours. Ce qui nous convient, car nous n'avons qu'une semaine sur place. Ensuite, nous regardons ensemble sur internet pour essayer de trouver un DJ dans les parages. Nous en repérons cinq. Nous les appelons afin de prendre des rendez-vous et de savoir s'ils seraient disponibles pour le quatorze décembre. On ne sait jamais, ils peuvent déjà avoir d'autres obligations. Ce qui fut le cas. Deux d'entre eux étaient pris à cette date. Donc, nous donnons rendez-vous aux trois autres dans la semaine.