Patrick

20 1 0
                                    

Je me suis glissé derrière Chloé pendant qu'elle finissait d'essuyer les verres. Je l'ai fait jouir sous mes doigts et mes baisers.

- Oh Chloé. Que me fais-tu faire ? J'adore te voir jouir surtout quand c'est moi qui te fais autant d'effet.

- Monsieur est un vantard en plus. Dit-elle en souriant.

Maintenant, je te veux entièrement nu. Je désire me sentir en toi.

Elle attrape mes béquilles et me les tend. Une fois en main, elle en profite pour m'embrasser et m'attire jusque dans ma chambre. Elle se déshabille doucement devant moi avant de me déshabiller à mon tour puis, elle s'allonge sur le lit en se redressant sur ses coudes. Je la regarde. Je meurs d'envie de la prendre. Je me glisse entre ses jambes, embrasse son ventre et remonte jusqu'à sa bouche et ce tout en douceur. J'aimerais la prendre brutalement, mais ma jambe m'en empêche. Foutue jambe.

Mon sexe est au bord du sien. Je reviens placer ma main contre son intimité pour la caresser. Elle est à nouveau déjà mouillée. Ce qui m'affole encore plus. Je glisse mon gland dans la fente de son sexe et un râle sort de ma gorge pendant qu'elle se mord la lèvre du bas. Je ressors et entre à nouveau presque complètement. Elle lâche un grand souffle de plaisir. Je prends appui sur les mains, les bras tendus et m'enfonce un peu plus en elle. Je rentre et ressort. Je fais ça plusieurs fois. Elle se cambre à chaque mouvement. Elle s'agrippe à mes épaules et m'attire vers elle. Je m'enfonce encore plus, je l'enlace. Mon dos se voûte pendant qu'elle se cambre sous tous mes coups de reins. Bon sang, cette femme est incrustée dans ma peau. Je continue mes coups et je sens son sexe se resserrer plus fort sur le mien. Elle va s'abandonner à la jouissance. Elle crie mon nom au moment où elle se lâche entièrement et je jouis au même moment qu'elle. C'est trop bon de jouir en même temps qu'elle.

Je reste en elle et sur elle. On s'embrasse tendrement. Puis, elle vient se lover contre moi et s'endort doucement. Je la regarde. J'en veux plus avec elle. Beaucoup plus. Mais si je vais trop vite, elle risque de se braquer. Après tout, ça fait à peine trois semaines que l'on est ensemble. Et surtout, je dois partir pour quelques mois. Je n'ai vraiment pas envie de partir en Angleterre, mais je n'ai pas le choix. Je la serre un peu plus contre moi et m'endors à mon tour.

Le lendemain matin, je me réveille avant elle. Je décide de la laisser dormir pendant que j'irais préparer le petit déjeuner. Je sors du lit comme je peux sans la réveiller. Ce n'était pas gagné vu comment elle était collée à moi et ma jambe ne m'a pas aidé.

J'arrive dans la cuisine et vois les débris du verre au sol. Je souris en voyant ça et en repensant comment c'est arrivé. Si mes parents savaient tout ce qu'on fait chez eux, je suis sûr qu'ils ne voudraient plus y venir. Je ris tout seul à cette pensée. Je me penche comme je peux pour ramasser les morceaux de verre. Par la suite, je sautille dans la cuisine afin de lui préparer son petit déjeuner. J'attrape mon fauteuil roulant dans le but de placer le plateau dessus et de le ramener dans la chambre. Une fois dans celle-ci, je m'assois à côté de Chloé et lui dépose un léger baiser afin qu'elle se réveille. Lorsqu'elle entrouvre les yeux et que ses yeux viennent se poser sur moi, elle me sourit. Elle se tourne vers moi et vient glisser une de ses mains sous mon t-shirt.

- Loin que l'idée me déplaise Chloé, mais tu ne veux pas d'abord déjeuner ? Dis-je en souriant.

Tu as préparé le petit déjeuner ? Tu aurais dû m'appeler, je t'aurais aidé. Tu ne dois pas forcer sur ta jambe.

- Je suis un grand garçon et j'ai plusieurs cordes à mon arc. Dis-je en regardant le fauteuil roulant avec le plateau dessus.

Allongée sur le dos, elle regarde en direction du fauteuil et se redresse sur les coudes. La couette glisse d'un de ses seins et mes yeux se pose sur celui-ci avant de revenir au visage de Chloé. Elle sourit, commence à remonter le drap. Je l'arrête dans son geste et dégage entièrement sa poitrine. Le désir remonte en moi et j'ai encore soif d'elle. Je l'attire à moi et lui dépose un baiser de désir auquel elle répond rapidement. Je glisse ma main sous la couette pour venir caresser l'intérieur de sa cuisse. Je sens la chair de poule sur sa peau. Elle frissonne sous cette simple caresse ce qui m'enivre. Ma main remonte vers son intimité déjà humide de désir.

- Patrick, et le petit déjeuner. Dit-elle contre mes lèvres.

On s'en fout. Ce n'est qu'un petit déjeuner. Alors que toi... Dis-je dans un grognement.

Elle rit et revient sur ma bouche. Ma langue écarte ses lèvres et vient se glisser à l'intérieur pour se mélanger à la sienne. Bon sang, sous ses regards ou lorsqu'elle pose sa main sur moi, je me liquéfie. Je l'allonge et lui redonne du plaisir comme jamais. Ensuite, nous restons allongés tout en mangeant, entre deux baisers, les morceaux de fruits que j'avais préparé.

La mariée des neigesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant