La mariée des neiges

Ellie

Andrew est reparti pour l'Angleterre et je suis bonne pour tenir la chandelle entre nos tourtereaux. Mais à mon grand étonnement, il ne joue pas trop les amoureux. Je pense qu'ils font ça pour éviter de me mettre mal à l'aise et de trop penser à Andrew qui me manque. Ce qui aide aussi, c'est que Patrick dort beaucoup. C'est vrai qu'il avait mauvaise mine quand ils ont débarqué en plein milieu de la nuit pour s'expliquer avec Chloé. Sa jambe est un réel problème. Du coup Andrew se retrouve à nouveau tout seul là-bas.

Quelques jours passent et Chloé me montre un billet d'avion afin que je rejoigne Andrew.

- Je ne peux pas partir, il y a encore beaucoup de choses à faire.

- Écoute Ellie. Pour l'instant, il n'y a plus grand-chose. Les marchandises n'arriveront pas avant quinze jours. Alors pourquoi n'en profites-tu pas pour aller le rejoindre. Je suis sûr que ça lui fera plaisir. Dit-elle avec un large sourire.

- T'es sûr que je peux te laisser toute seule.

- Je ne suis pas toute seule. Patrick est avec moi.

- Tu sais très bien que je ne parle pas de ça. Pour les chalets, ça va aller ?

- Ça va aller. En plus, j'ai déjà prévenu Andrew. Il est ravi de t'avoir avec lui pendant cette quinzaine de jours.

- Tout ce que j'espère, c'est qu'il n'y aura pas d'autres catastrophes parce que j'ai hâte de le revoir. Il me manque de plus en plus. Je croyais qu'à force, on aurait pris l'habitude, mais ce n'est pas le cas.

- Je sais. Mais vu qu'il a des saisons pour faire les plantations, il reviendra un peu plus longtemps.

- Merci ma chérie. Je fonce faire ma valise.

Arriver dans ma chambre, je prépare ma valise. En même temps, je me pose la question de ce que je vais faire pendant que lui sera au travail. Certes, je le retrouverais tous les soirs, mais la journée que vais-je faire ? Je pourrais aller l'aider de temps en temps et m'occuper des papiers pour notre hôtel chalet.

Le lendemain, j'arrive en Angleterre et encore une fois, je me jette dans les bras d'Andrew et l'embrasse follement dans l'aéroport. Ce qui le fait sourire. Je suis folle de cet homme et ses baisers me font toujours chavirer.

Une fois dans sa chambre, il me plaque contre lui. Ses mains sont déjà sous mon pull et viennent dégrafer mon soutien-gorge. Elles s'affolent sur mon corps et j'en fais de même sur le sien. Nos vêtements volent au travers de la pièce et nous nous retrouvons nu l'un contre l'autre. Il me soulève en empoignant mes fesses et vient me poser sur sa commode. Il écarte lentement mes jambes tout en m'embrassant et vient se glisser entre elles. Il approche son sexe du mien. Il doit voir que je suis déjà humide rien qu'avec ses caresses et ses baisers. Il me sourit et entre doucement en moi. Après quelques va-et-vient, son désir devient sauvage. Il m'attrape les hanches et me pénètre bien plus vite et bien plus profondément. Je serre mes jambes autour de sa taille et appuis sur ses fesses avec mes mains. Je le veux bien plus en moi. Et comme à chaque fois qu'il fait ça debout, il me soulève et me plaque contre le mur. J'adore quand il me prend comme ça. Aussi sauvagement, aussi brutalement. Ça me montre à quel point il me désire. Et franchement, je le désire encore plus.

Ses coups de reins se font plus fort. Sa respiration s'accélère. Je sens qu'il est à bout de souffle, mais il continue. Mes cris le font aller plus vite et aller au plus profond de moi. Soudain, je sens son sexe se contracter en moi et il lâche un râle de jouissance dans mon cou. Il continue ses mouvements et à mon tour, je crie de jouissance tout en enfonçant mes doigts dans ses omoplates.

Il me regarde, me sourit et m'embrasse tendrement. Il me garde dans ses bras et vient me poser sur le lit. Il vient se blottir contre moi et caresse doucement mon dos.