BoyLove - OneShots et histoires courtes

Ziall [3]

On est à une belle terasse. J'ai commandé un café, il a pris un mojito. La table est petite et il se colla à celle-ci, en face de moi, et je sentis ses jambes se coller à moi. Il joue avec mes doigts qui sont sur le coin de la table. Il a sa tête posé sur son autre main et m'écoute en un grand sourire. 

- Et tu joues si bien que ça de la guitare ? Quoi comme musique ? me demanda-t-il.

- J'aime bien jouer de la musique tranquillement, comme ça, de nulle part, pour le fun. Sinon, des musiques de film, c'est toujours chouette. 

- C'est trop bien. Et sinon, d'autres secrets ? me demanda-t-il. 

- Je pense qu'on a fait le tour.

- Sportif, guitare, blond, agréable, tranquille, posé. Déjà bien, dit-il sans arrêter de jouer avec mes doigts et sans arrêter de se rapprocher. 

Je finis mon café. Son mojito n'est qu'à moitié vide. Il boit tranquillement. C'est tellement léger et agréable, ça fait du bien. 

- Tu bosses dans quoi ? demandai-je.

- Un petit restaurant, je fais à manger. Je le regardai, agréablement surpris. Je peux te faire quelque chose si tu veux après ? demanda-t-il. J'acceptai volontiers. 

On s'en alla doucement. On commença à marcher. On passa par le petit chemin forestier. Il me prit la main doucement et se rapprocha de moi. On marche côte à côte. Il est mignon à crever. Je le tirai un peu pour aller à droite. Il me tira un peu plus.

- Tu aimes pas mon chemin ? 

Avant que je ne puisse répondre, il me tira à lui, me releva le menton et m'embrassa. Une fois, deux fois, trois fois. Je sentis son autre main rentrer dans mon t-shirt, et caresser mon flanc gauche. Je frissonnai et me collai à lui davantage. Il sourit et recommença à m'embrasser, de plus en plus longuement. Rien de sexuel, plutôt par pur profit, pur amusement. Il joue, et il me fait du bien. Et je pense qu'il le sait, car il se cache pas de sourire de plus en plus contre mes lèvres. Il arrêta et rigola légèrement avant de me tirer à nouveau par la main pour que je le suive. 

- J'habite là-bas, dit-il. On arriva devant une petite maison toute mignonne. Il me proposa d'entrer et me montra son divan. Je m'assis et regardai tout autour de moi quand il vint d'un coup devant moi. Il s'avança et mit ses jambes à ma gauche et à ma droite avant de s'asseoir sur moi. Il me releva le menton. 

- T'as une belle maison. Il sourit et regarda mes lèvres.

- Merci. Tu sais que t'es canon ? me demanda-t-il. Je rougis. Il me regarda, me scruta. J'ai juste envie de t'embrasser, dit-il en m'embrassant. Tu sens super bon en plus, dit-il en descendant dans mon cou. Je peux pas bouger, et j'aime assez bien qu'il soit sur moi. Il embrassa ma peau sensible. Je retins un gémissement. Alors, on se laisse pas aller ? demanda-t-il, l'air assez fier. Il continua à m'embrasser dans le cou. Je sentis ses mains se balader sous mon t-shirt, touchant mon corps. 

- Je suis plutôt relax, justement, je profite, répondis-je. Il ne répondit pas et continua. 

- Je te fais du bien ? demanda-t-il, d'une voix étrangement rauque. 

- Ouais, validai-je. Je rentrai mes mains sous son t-shirt et il gémit, ce qui me surprit. Il arrêta de m'embrasser. Il me regarda alors que je continuai à parcourir son corps. Je le sentis vibrer et il ne s'en cache pas. T'aimes bien ? demandai-je. Il caressa ma lèvre avec son doigt. Il hocha la tête et la tira en arrière. Je continuai, voyant qu'il se laisse aller et profite. Je sentis ses fesses se frotter à moi. Il gémit à nouveau. Il retira son t-shirt et le lança à travers la pièce avant de s'abandonner à moi. Il me regarda dans les yeux avec difficulté pour ne pas flancher. Je continuai. 

- Je m'appelle Zayn, dit-il en rigolant. Je rigolai.

- Enchanté Zayn, dis-je en me tentant à embrasser son cou à mon tour. Il m'attrapa la nuque assez fort, mais je continuai. Il gémit assez fort, sans retenue, ce qui m'excita. 

- Con.. continue, supplia-t-il. Ce genre de pouvoir qu'il me donne commence à me rendre chaud, genre très chaud. D'un coup, il se coucha à côté, et allongea ses jambes sur mes cuisses. Il me regarda, et j'admirai son corps, un rien contracté de sa séance de sport, de notre séance bisous et de sa position dans le canapé. Je caressai sa cuisse et il me foudroya du regard. Il se mordit la lèvre. Il s'étira pour attraper la commande de la télévision et tous ses muscles suivirent. Je gémis, malgré moi. 

- Pardon, rigolai-je. 

- T'excuse pas de profiter, dit-il en rigolant. Je continuai à le caresser et il ferma presque complètement les yeux. Il mit ses mains derrière la tête et se laissa faire. T'es passif ou actif ? demanda-t-il sans ouvrir les yeux. Je frissonnai. Il sourit.

- Versa. Et toi ?

- Pareil, mais je t'avoue que je t'imagine plus actif, surtout là maintenant, dit-il l'air satisfait. Bien que, que ça soit passif ou actif, j'aime bien me faire contrôler comme ça, dit-il d'une voix intéressée.

- Je vois ça, répondis-je. Il sourit et rouvrit légèrement les yeux. Je me montai ma main plus haut, ce qui me valut un râle. 

- J'ai... tu veux aller dans ma chambre ? demanda-t-il. J'acceptai. Il se leva et me tira par la main. On arriva dans sa chambre. Il ferma la porte avec son pied et se tient debout devant moi, tout calme.

- Déshabille-toi, ordonnai-je calmement, en le regardant. Il ouvrit légèrement la bouche, surpris. Ses mains tremblent et il défit le bouton de son jeans et l'enleva. Il me regarda, comme à l'attente d'une nouvelle consigne.

Je pense pas qu'il rigolait en disant qu'il aime se faire contrôler...