XXXIX🌔

2.2K 152 1
                                    

Maëlys

J'essayais petit à petit d'ouvrir mes yeux. C'est bizarre, je me sens enroulé dans quelque chose.

Je parvins tant bien que mal à ouvrir mes yeux et découvris avec stupeur que j'avais la tête et le bras posés sur un torse. Mon rythme cardiaque s'emballe, et automatiquement toute la soirée d'hier me revient : l'Alpha.

La dernière chose dont je me souvenais, c'était que j'étais dans ses bras et qu'il me demandait pardon de m'avoir mordue. Comment et pourquoi ? Enfin je veux dire , pourquoi me retrouvais-je maintenant dans cette position, ma tête confortablement posée sur son torse, son bras enroulé autour de ma taille me tenant fermement contre lui ?

Ma tête était sur le point d'exploser tant j'étais perdue, essayant de comprendre ce qui s'était passé. Soudain, une réalisation me frappa comme une flèche : il avait la poitrine nue. Ne me dites pas que... ?

Je me redressai vivement et réussis à m'extirper de son bras. Je vérifiai ma tenue et vis que, heureusement, je portais toujours ma robe de chambre. Lui, en revanche, était vêtu d'un jogging. Mon mouvement brusque le réveilla en sursaut.

Il cligna plusieurs fois des yeux essayant d'habituer ses yeux à la lumière du jour.

En parlant du loup, son regard croisa le mien, encore ensommeillé, cherchant à comprendre ce qui se passait.

— Léandros : Ça va pas ? Vous vous sentez mal ?

Pour toute réponse, je secouai la tête, choquée par la vision devant moi. J'en perdis mes mots.

Jamais je n'avais vu un torse aussi bien taillé. Ce mec n'avait pas une seule once de gras en lui. Mais comment est-ce possible d'avoir un corps pareil ? Mon regard était rivé sur ses abdos, se dessinant parfaitement jusqu'à son pantalon, offrant une vue saisissante du début de son V.

Je déglutis lorsque toutes sortes de pensées vraiment pas catholiques envahirent mon esprit. Cette simple vision avait réussi à allumer un feu ardent en moi.

-Léandros: Vous... vous avez mal comme hier ?

Sa voix me sortit de mes réflexions pas très saintes. Mes yeux effarés se posèrent sur lui. Bizarrement, j'avais l'impression qu'il fut troublé un instant, mais ce fut vraiment de courte durée.

En réfléchissant à sa question, je me rends compte que j'avais certes mal à la tête et des courbatures, mais ce n'était rien comparé à l'affreuse douleur de la nuit dernière. Attendez, cela voudrait dire que j'avais combattu la morsure ? Ça veut dire que j'ai gagné et que mes jours ne sont plus comptés ?

-Non, j'ai moins mal. Ça veut dire que je suis hors de danger ? C'est ça, ça veut dire que je survivrai ? J'ai do...

Aussitôt, je me suis rendue compte que nos visages étaient côte à côte et que je m'adressais à lui d'aussi près avec mon haleine du matin. J'ai eu envie que la terre se fende pour que je m'y engouffre.

J'ai porté instinctivement la main à ma bouche en détournant immédiatement la tête.

-Je suis donc sortie d'affaire, vous pensez ?

-Léandros: Je n'en sais rien. Il faudra faire venir le Magos pour vous examiner. Je vais préven...

Au même moment, il eu une petite tape, et la porte s'est ouverte aussitôt sur une Gaia qui tenait entre les mains une pile de linge.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant