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Sans attendre de réponse, il enlaça Gaia qui, visiblement déboussolée, restait figée sous le choc. Qu'est-ce qui clochait avec cet homme ?

-Duc Marcus : Je t'ai tant cherchée, tant cherchée. Je te croyais morte.

Elle se dégagea de son étreinte, tremblante. D'une voix hésitante, elle tenta de reprendre contenance.

-Gaia : Je... je crois que vous faites erreur, balbutia-t-elle. Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre.

L'homme secoua la tête, comme pour se débarrasser d'une confusion intérieure.

-Marcus : Non... tu lui ressembles tellement, murmura-t-il plus pour lui-même. C'est impossible... Mensonge, c'est bien toi. Pourquoi le nies-tu ?

Sa voix s'enflammait, trahissant une montée de colère.

Gaia semblait désemparée, son regard cherchant une issue. N'importe qui à sa place aurait été perturbé, se faire enlacer par un inconnu qui te prend pour quelqu'un d'autre... Je tournais les yeux vers Léandros et Adonis qui s'approchaient, tout comme le reste de la salle, désormais suspendue à la scène. Eh bien, moi qui espérais une entrée discrète, c'était raté je crois.

-Léandros : Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, sa voix aussi froide que son regard.

-Adonis : Oncle Marcus, est-ce que tout va bien ? demanda-t-il, jetant un coup d'œil entre Gaia et l'homme.

-Marcus : C'est Adalia ! C'est elle ! Mais elle veut le nier. Pourquoi le nies-tu ? N'as-tu donc aucune conscience ? Aucune considération pour ta famille, pour ta nation ?

Je fis un pas en avant, me plaçant instinctivement devant Gaia.

- Votre Grâce, je suis navrée, mais vous faites erreur. Elle s'appelle Gaia, c'est ma nourrice, et sa nation est Aramis, pas la vôtre.

L'homme écarquilla les yeux, comme s'il venait d'entendre la plus grosse des absurdités.

-Marcus : Nourrice ?! répéta-t-il, choqué.

-Adonis : Cessez de vous embarrasser davantage, oncle. Veuillez me suivre, je vous en prie, insista-t-il, presque en le traînant hors de la salle.

Je me tournai vers Gaia, inquiète.

-Ça va ?

-Gaia : Euh... oui, je crois. Ce n'est pas tous les jours qu'un charmant monsieur m'aborde de façon aussi... familière, dit-elle avec un faible sourire, essayant de détendre l'atmosphère.

Je lui rendis son sourire, bien que le malaise pesait encore lourdement.

Gaia : Si tu n'y vois pas d'inconvénient, ma princesse, je vais me retirer. Toute cette agitation m'a réveillé mes céphalées.

-Bien sûr, va te reposer.

Cette soirée, censée être une célébration, ne cessait de virer à l'étrange. Entre la froideur de Léandros, la tension palpable entre lui et Adonis, et maintenant cet oncle perturbé, j'avais l'impression que tout s'effilochait autour de nous.

-Gaia: Peux-tu... me faire escorter ? J'angoisse un peu à l'idée de retomber nez à nez avec cet homme.

Avant même qu'elle ne termina sa phrase, Ricky, un loup combattant de la garde rapprochée de l'Alpha, s'avança. Je n'eus qu'à jeter un coup d'œil à Léandros pour comprendre qu'il l'avait prévenu par télépathie.

-Ricky va te raccompagner. Surtout repose toi bien.

-Gaia: Merci, ma Luna. Alpha, ajouta-t-elle en faisant une révérence avant de quitter la pièce, me laissant seule avec Léandros sous le regard de la foule.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant