La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangé

🌜VII🌛

Il commençait à cailler sur le belvédère, avec l'Alpha on rejoignis donc les autres a l'intérieur. Même si au début l'ambiance semblait tendue , les discussions reprirent bon train et personne ne parla de ce qui s'était passé un peu plus tôt. Au bout de quelques heures nous prîmes congés les uns des autres et chacun regagna sa chambre.

Il devait être deux heures passés, couchée dans mon lit , je ne parvenais pas à m'endormir tellement j'avais chaud, malgré le froid glacial de l'extérieur j'avais grandement ouvert tous les battants des fenêtres mais rien n'y fit, je suffoquais.

La lune dans le ciel, pleine, majestueuse et imposante semblait se moquer de ma situation.

Il était évident qu'à présent , je détestais la pleine lune.

Avec le vent glacial de dehors comment pouvais-je être aussi trempée de la tête aux pieds? j'avais la gorge nouée et la bouche sèche. Une autre forme de chaleur prenait possession de mon entrejambe et menaçait de me faire perdre toute raison.

Je connaissais que trop bien les sensations qui me parcouraient pour savoir que la seule façon de les voir disparaître était de succomber. Mais il n'en était pas question. Avec l'Alpha on prenait notre temps doucement et sûrement, on commence à s'ouvrir de plus en plus à l'autre et ce n'était pas le moment de créer une situation gênante qui gâchera à nouveau tout. Il suffisait juste que je résiste jusqu'au matin et ça devrait être bon, a partir de l'aube ce ne sera plus la pleine lune et les effets de ce maudit lien disparaîtront comme s'ils étaient jamais apparu. J' avais réussi à le faire le mois dernier, il n'y avait pas de raison à ce que je ne réussisse pas ce mois ci.

Quelques longues minutes plus tard , les effets ne disparaissaient toujours pas, au contraire l'appel à l'accouplement était de plus en plus fort de plus en plus bestial, l'horloge affichait 3h du matin et je croyais perdre la raison.

Les images du corps de l'Alpha qui défilaient sans cesse sous mes yeux n'arrangeait pas grand chose à ma situation au contraire, c'était une réelle torture. La chaleur commençait à devenir étouffante, suffocante. Il me fallait sortir de cette chambre. La fraîcheur du jardin pourrait peut être m'aider à me débarrasser de cette chaleur  ou peut être pourrais je au moins tremper mes pieds dans la piscine cela me rafraîchira peut-être.

Je me redressa et quitta aussi vite ma chambre, simplement vêtu de ma fine robe de chambre en dentelle.

Je venais à peine d'arrivée au pied de l'escalier que je me retourna vivement sentant sa présence derrière moi.

Grand Dieu non pas maintenant, pas lui. Je devais vraiment être maudite pour manquer autant de chance.

Il se tenait tout juste derrière moi, vêtu de sa chemise de nuit déboutonnée jusqu'au dernier et d'un pantalon de chambre.

A la vue de ses abdos mon coeur s'affola et tous mes sens se mirent en éveil, j étais incapable de détacher mes yeux de son corps parfait j'étais comme hypnotisée. Je craignais de lui sauter dessus comme une bête affamée.

-Léandros : Ou...ou va tu a cette heure ? Dit t'il rompant le silence.

Sa voix me sorta de ma transe et je plongea mon regard dans le sien. Je voulais répondre mais les battements effrénés de mon coeur m'empêchait de placer un mot.

L'air sérieux il s'approcha de quelque pas.

-Léandros : Ça va? Me demanda t'il l'inquiétude se lisant sur son visage.

Je posa ma main sur ma poitrine tentant de contrôler mes battements de coeur.

-Eh..oui..oui..je n'arrivais pas à dormir... j'ai..j'ai donc voulu faire un tour dans le jardin. Et toi?