🌜VIII🌛

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Je me dirigea vers son bureau et par chance elle me suivit.

Aussitôt la porte refermée, je me tournai vers elle.

- Pourquoi t'es-tu enfuie si tôt ce matin de mon lit ?

Elle baissa la tête, triturant nerveusement ses doigts.

- Tu regrettes ?

Aussitôt, elle leva ses prunelles vers moi.

-Maëlys : Non, pas du tout... Du moins, pas ce qui s'est passé entre nous...

--Alors, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux me dire que tu avais un besoin impérieux d'aller galoper à l'aube plutôt que de rester dans mes bras?

- Ce n'est pas ça...

-Explique-moi alors. Qu'est-ce que c'est ?

- J'avais... J'avais peur de devoir t'affronter ce matin après t'avoir, encore une fois, forcé la main.

Je n'en revenais pas de ce que j'entendais.

- M'avoir forcé la main?

- Hier soir... Encore une fois, je t'ai obligé à faire quelque chose que tu n'avais pas envie de faire. Je ne supportais pas l'idée de croiser le regret dans ton regard ce matin, comme toutes les autres fois, murmura-t-elle en baissant la tête.

La voir ainsi me bouleversa au plus haut point. Mon cœur se serra à ses mots.

Je réduisis la distance entre nous en m'approchant doucement. De mon index, je lui relevai le menton pour qu'elle me regarde. Elle plongea ses pupilles dans les miennes.

- Tu penses vraiment m'avoir obligé à faire quelque chose que je ne désirais pas ? Azelia... Tu sais seulement toutes les pensées obscènes qui traversent mon esprit chaque fois que mes yeux se posent sur ton corps ? J'ai constamment envie de te toucher , de sentir ta peau...et ça lien ou pas lien.

Elle mordilla ses lèvres, et l'animal en moi ne put résister à ce simple geste. Il titilla tous mes sens. Je fondis sur ses lèvres tel un loup affamé, dévorant sa bouche. 

D'abord surprise, elle répondit fiévreusement à mon baiser, ses mains parcourant mes cheveux, ma nuque, mon cou. Mes mains, quant à elles, exploraient chaque parcelle de son corps, cherchant à y laisser mon empreinte.

Je n'en avais jamais assez. J'en voulais  plus. Il m'en fallait plus. Mes mains saisirent alors fermement ses hanches, et je la soulevai.

Elle enroula naturellement ses images autour de ma taille et ses bras autour de mon cou, sa bouche quittant la mienne pour mordiller légèrement mon cou et mon oreille. En cet instant, tout contrôle et tout bon sens me quitterent.

Je m'avançai vers son bureau, renversant d'un geste tout ce qui s'y trouvait. Je la déposai délicatement sur le bureau de chêne massif et entrepris de lui dégrafer son teeshirt polo. La vue de ses seins magnifiques me coupa le souffle. Peu importe le nombre de fois où mes yeux se posaient sur eux, une vive émotion me saisissait à chaque fois.

- tu es ma folie Azelia , murmurai-je avant de capturer un de ses tétons entre mes levres, tandis que mes doigts taquinaient l'autre, lui arrachant de doux gémissements.

Ses mains glissèrent sous ma chemise pour caresser fiévreusement mon torse. Le contact de sa peau contre la mienne brûlait. Elle fit passer ma chemise pardessus mes épaules et la laissa tomber à terre.
Je marquai une pause pour plonger mon regard dans le sien. Ses yeux, empreints de désir et d'excitation, et ses lèvres entrouvertes formaient une invitation irrésistible. Ma main descendit doucement jusqu'à son intimité, que je pressai délicatement.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant