Léandros Alastair , Alpha suprême de la meute d'arcadys est un loup-garou froid et effrayant qui voue une haine féroce envers la gente féminine.
Lors d'un voyage d'affaires au royaume d'Aramis, il fait une rencontre surprenante: celle de son âme sœ...
Le silence retomba, mais ce n'était plus un silence lourd ou pesant. C'était un silence apaisé, comme si nos âmes s'étaient enfin retrouvées après un long exil.
Puis, tout doucement, sa voix s'éleva à mon oreille.
- Léandros : Une question me taraude... Comment as-tu réussi à t'échapper ?
Comment avais-je réussi à m'enfuir ? C'était une très bonne question à laquelle je n'avais moi-même pas de réponse.
Je fermai les yeux un instant, tentant de me rappeler, essayant à tout prix de me souvenir. Les images défilèrent dans ma tête et me revinrent, brutales, brûlantes : la peur, la douleur, le sang, mais aussi... la force. Cette force brute, indomptable, qui avait jailli du plus profond de moi lorsque tout semblait perdu.
Cette louve blanche.
Je me redressai légèrement, sans quitter la chaleur de ses bras, et croisai son regard brûlant.
- La vérité, murmurai-je, c'est que je n'en sais rien. Tout est encore si confus... si irréel.
Il se contenta de me fixer, sans un mot, comme s'il craignait de briser l'équilibre fragile de mes souvenirs.
- Tu sais... Lorsque ce lâche m'a révélé son identité, j'ai vraiment cru que c'était la fin. Je savais qu'il ne m'épargnerait pas, il me l'avait dit lui-même qu'il ne me laisserait aucune chance.
Je sentis ses mains se crisper contre mon dos, et un grondement sourd franchit ses lèvres. La dernière fois que je l'avais entendu grogner, c'était contre le prince Adonis. À ce souvenir, un petit sourire apparut sur mes lèvres.
-Au moment où je croyais tout perdu , quelque chose d'improbable se produisit.
Il arqua les sourcils, incertain.
- La fameuse louve blanche, Elle m'est apparue. Elle me suppliait de lui céder le contrôle de mon corps. Elle prétendait pouvoir me sauver.
- Léandros : Le contrôle de ton corps ? demanda-t-il, visiblement déstabilisé.
- Exactement. Je ne comprenais pas non plus. J'ai donc, bien évidemment, catégoriquement refusé dans un premier temps. Comment faire confiance à une entité que je ne comprenais pas, que je ne connaissais pas et qui jusqu'ici ne m'avait apporté que douleur et confusion ?Jusqu'au dernier moment, j'ai refusé. Mais lorsque ce misérable dégaina son poignard...
Je fermai les yeux un instant, comme pour chasser ce mauvais souvenir de mon esprit. Léandros grogna à nouveau et, d'une de ses mains, se mit à me caresser les cheveux, ce qui me réchauffa le cœur.
- Lorsqu'il s'apprêta à m'attaquer, je compris que tout était fini pour moi. La peur me submergea , pas la peur de mourir, mais celle de ne plus pouvoir te voir, de ne plus pouvoir admirer ton visage. murmurai-je en caressant sa barbe du bout des doigts. Jusqu'au bout, tu étais la seule et unique personne à qui je pensais.
Il prit mon visage entre ses grandes mains rugueuses et déposa un baiser tendre sur mes lèvres. Je fermai les yeux, pour savourer ce moment.
Quand il se détacha, je posai mes mains sur son torse et lui adressai un sourire qu'il me rendit aussitôt. Cet homme m'aimait, et cette simple vérité illuminait tout mon être. Je souhaitais que ce moment s'éternise pour toujours.
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