Jour 14

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- Nikky ! cria ma mère depuis la cuisine. Dépêche-toi on va être en retard !

- Oui, ça va j'arrive, marmonnai-je pour moi-même, sachant pertinemment qu'elle ne m'entendait pas.

Je terminai d'arranger mes cheveux et me précipitai dans les escaliers pour rejoindre mes parents qui s'impatientaient.

- C'est bon je suis là. On y va ? leur souris-je.

- Pas trop tôt ! s'indigna mon père.

C'était la première fois que je sortais de chez moi depuis que j'étais revenue, et ça me faisait bizarre, mais comme j'étais dans la voiture de mon père, cela ne me dérangeait pas.

Je me suis installée à l'arrière, et j'ai fermé les yeux le temps du trajet, ma tête contre la vitre. J'étais tellement épuisée que je pourrais m'endormir à tout instant.

Le rendez-vous à l'hôpital était fixé à dix heure, ce qui n'était pas vraiment tôt, mais comme je n'avais dormi que quelques heures et que j'avais subit un réveil brutal de la part de ma mère, j'étais morte de fatigue. Je n'avais pas réussi à m'endormir immédiatement la vielle, même après une heure à me retourner sans cesse dans mon lit, j'avais alors décidé de commencer la lecture d'un livre, sur le fauteuil de ma chambre. Du coup, non seulement j'étais crevée, mais en plus j'avais mal partout. Et en plus, je n'avais pas le droit de manger quoique ce soit avant d'avoir fait mes examens !

- Bonjour Nikky, me sourit le Docteur Minau. Monsieur et madame Cassel, les salua-t-il en leur serrant la main. Comment vas-tu ?

- Je vais bien, lui souris-je à mon tour.

- Bien. Tes parents vont aller parler avec le Docteur Marcord pendant que je vais t'examiner.

J'acquiesçai et le suivis dans son cabinet.

- Tu n'as pas l'air si bien que tu le dis, je me trompe ? me demanda-t-il pendant qu'il prélevait plusieurs tubes contenant mon sang.

- Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Rien d'important.

- Tu as réussi à dormir les nuits précédentes ?

Il rangea les tubes et les aiguilles et me demanda de m'allonger pour m'ausculter.

- J'ai toujours du mal à m'endormir, mais je me réveille tard, alors j'ai assez d'heures de sommeil. Sauf cette nuit, bien sûr.

- Je vois. Tu as des maux de tête ?

- Non.

- Des souvenirs ?

- Non plus.

Il m'accompagna dans une autre pièce pour me faire faire scanner et IRM, afin de vérifier si quelque chose a changer dans mon cerveau. Il n'y avait déjà rien il y a une semaine, alors je ne pense pas qu'il y aie un quelconque changement.

J'ai suivis ses indications habituelles : ne pas bouger et stabiliser ma respiration. Je détestais ces machines qui faisaient un bruit infernal, mais j'avais l'obligation de les supporter.

Après plusieurs longues minutes de torture infernale, j'ai rejoint mes parents qui m'attendaient dans le couloir. J'avais passé presque deux heures avec les médecins, et maintenant, je devais supporter une séance de torture supplémentaire avec mon psy.

Je suis arrivée dans son bureau avec une canette de jus d'orange et quelques gâteaux.

- Excusez-moi mais je n'ai pas mangé depuis hier soir. En plus, on vient de me prendre beaucoup, beaucoup de sang, alors il faut que je me nourrisse ! m'exclamai-je en exagérant un peu.

Souviens-toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant