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Mu Qing regarde son téléphone sonner pour la énième fois sans pour autant y répondre

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Mu Qing regarde son téléphone sonner pour la énième fois sans pour autant y répondre. Ça fait maintenant presque une semaine qu'il ignore complètement les appels et messages de Feng Xin.

- C'est encore Feng Xin ? Lui demande Pei Ming en entrant dans sa chambre.

- Ouais encore, soupire-t-il.

Son meilleur ami vient s'asseoir à l'autre bout du canapé après lui avoir ramené un café froid.

- Pourquoi tu ne le bloques pas ?

- Pourquoi t'es pas à l'uni ? Renchérit Mu Qing.

Pei Ming rigole.

- Mon meilleur pote est pas bien, je peux bien louper quelques cours.

- Je vais mieux je te dis et puis tes parents vont pas apprécier, ricane Mu Qing.

Son ami hausse les épaules.

- Déjà de un si t'étais mieux tu ne serais plus cloîtré au lit, les yeux bouffis avec de gros cernes et venant rarement en cours. De plus mes parents peuvent pas me renier, je suis leur fils préféré et je suis un génie donc voilà.

- T'es surtout leur seul fils, lui rappelle Mu Qing.

- C'est pas faux mais ça ne change pas au fait que je suis un génie et qu'ils m'adorent. Mais sinon arrête de changer de sujet. Pourquoi tu ne veux pas le bloquer ? Ça fait bientôt une semaine.

Mu Qing baisse les yeux et commence à jouer avec le bas de son t-shirt. Pei Ming soupire, il sait très bien ce que son ami pense, il le connaît par coeur.

- Tu te dis que tu as réagis de manière excessive parce que tu es quelqu'un d'impulsive et que tu aurais du écouter ce qu'il avait à dire. Que tu as sauté sur des conclusions hâtives à cause de ce qui c'était passé avec ce couillon y a quelques années j'ai raison.

- J'y ai beaucoup pensé durant cette semaine et je me dis qu'il avait vraiment l'air sincère, avoue Mu Qing en prenant son café dans les mains.

Pei Ming soupire à nouveau.

- L'autre connard avait l'air sincère lui aussi...mais pour insister autant même au bout d'une semaine afin de pouvoir te parler me fait penser que peut-être oui, il était vraiment sincère.

- Est ce qu'il est passé à l'université ? Demande Mu Qing après quelques secondes de silence.

- Tous les jours.

Mu Qing hoche doucement la tête avant de bailler.

- T'arrives toujours pas à dormir ?

- J'ai l'air pathétique non ? Demande-t-il amèrement.

- Oh tu sais, c'est l'amour qui rend comme ça. C'est normal. Souviens-toi dans quel état j'étais quand je croyais que Shi Wudu m'aimait pas.

Mu Qing rigole à ce souvenir.

- Et dire qu'il parlait de ton cousin Pei Xiu, se moque-t-il. Tu faisais pitié comme tu te morfondais dans ton lit.

- Exactement ! Tu vois c'est un effet de l'amour, sourit Pei Ming.

- Alors je devrais faire quoi d'après toi ? Demande-t-il.

- Tu l'aimes vraiment ?

- Oui.

- Oh bordel j'arrive pas à croire que je vais dire ça mais laisse lui une chance de s'expliquer alors. T'es malheureux Mu Qing, tu ne dors pratiquement plus et tu passes la plupart du temps à pleurer. Sans oublier que tu ne viens presque plus en cours ! Alors oui ça te fera du bien de vous parler et de mettre les choses au clair, reste simplement prudent.

- Ouais...je vais faire ça alors, sourit un peu Mu Qing.

- Bon m'en veut pas mais je vais devoir aller en cours ! Mon homme me réclame, explique Pei Ming en se levant.

- Passe lui le bonjour de ma part.

- Yes ! Ça va aller ?

- Mais oui, je suis pas un bébé non plus, soupire Mu Qing en levant les yeux au ciel.

Pei Ming rigole avant de saluer son ami puis de s'en aller. Mu Qing se retrouve donc seul avec ses propres pensées et Feng Xin n'a plus essayé de le contacter du reste de la journée.

Gosses de riche Où les histoires vivent. Découvrez maintenant