Fangs and Roses

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹0, 𝙰𝚍𝚛𝚒𝚊𝚗

Note d'autrice. 

Bon mercredi à vous ! (Férié ! encore ! youhouu)

Je vous apporte la suite, cette fois du PDV d'Adrian :) Je suis contente que le dernier chapitre vous ai plu (il me semble ?) et j'espère que la suite continuera à vous surprendre ! C'est pas parce qu'ils se sont rapprochés que l'histoire a dit son dernier mot 🥺

Ces derniers chapitres, j'ai repéré de plus en plus de petites erreurs dans le style et je me dis que le moment pour moi de relire entièrement l'histoire pour la corriger approche aha étant donné que j'ai tout écrit très vite et que j'ai relu et corrigé dans la foulée, j'ai pas vraiment laisser le texte reposer : mais maintenant ça fait quelques mois, alors j'imagine qu'il va falloir y passer... 

J'espère en tout cas que cet aspect "premier jet" n'est pas trop désagréable ! Je me dis que c'est une bonne chose, finalement, il y a de la marge pour l'amélioration 🤭

Aussi, je vous l'avais déjà dit mais j'ai créé un compte instagram pour l'écriture (vous voulez savoir quelle chanson de Taylor Swift j'associe à Kieren, Adrian, Mika, Océane et Lace ? C'est là bas 😂) et je parle là-bas de Fangs and Roses et de Warcry (le projet Fantasy que j'écris en ce moment) et j'ai enfin passé le cap de commissionner une artiste ! Elle va dessiner un petit portrait de Kieren, et j'ai trop hâte de voir le résultat : je le posterai sûrement là bas :) alors si jamais ça vous interesse : @_cathartic_writing ❤️

En attendant, je vous souhaite une bonne lecture !

☾

Adrian se réveille en sentant du mouvement contre lui.

Un corps plus tiède que froid, entre ses bras, tente de s'échapper. Un dos contre son torse, qui s'éloigne tout à coup et laisse entrer l'air sous la couette épaisse sous laquelle Adrian tente de s'enfoncer. Les bruits lui reviennent petit à petit, et il se rend compte à quel point les murs sont fins ici. Les voitures qui roulent en contrebas, le voisin qui se réveille à l'étage du dessous et qui prépare des cafés pour ses invités, l'ascenseur de l'immeuble qui descend chercher la petite vieille avec son caddie.

Le bruit que font les pieds de Kieren quand il les pose sur le sol, à côté du lit.

Le bras d'Adrian s'enroule autour de sa taille, l'attrapant pour le ramener légèrement en arrière. Le vampire laisse échapper un glapissement étonné.

— Si tu essayes encore de t'échapper sans rien dire..., grogne Adrian, les yeux encore fermés.

Un petit rire lui parvient.

— Je suis chez moi. Je vois pas trop où je pourrais aller.

Sa voix est légère, fait disparaître tous les autres sons. Adrian ne relâche pas sa poigne pour autant, et Kieren lui tape doucement le bras.

— Je voulais juste aller ouvrir la fenêtre, précise-t-il.

— Trop chaud ?

Il peut presque l'entendre lever les yeux au ciel. Il ne sait pas trop comment fonctionne les sensations des vampires : ils sentent à peine le froid ou le chaud, mais comprennent la douleur et ressentent le plaisir. Peut-être que tout est une question de volonté, peut-être qu'ils ont le choix d'oublier ou d'ignorer, ce qu'ils veulent comprendre et ce qu'ils veulent traverser.

Ou peut-être qu'ils n'ont aucun choix.

— Et bien, t'es une vraie chaudière, ça c'est certain. Mais en fait, ça pue ici.

Cette fois, Adrian ouvre les yeux et ils échangent un regard. L'air de rien, il renifle l'air et retient une grimace. Lui ne dirait pas que ça pue, parce qu'il est un loup et qu'au fond de lui, quelque chose est ravie de l'odeur de sexe qui traine dans l'air. L'odeur de transpiration, l'odeur de chaleur, l'odeur de corps.