𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟷, 𝙰𝚍𝚛𝚒𝚊𝚗 | 𝟸

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Note d'autrice

Bon mercredi ! 

Le concert était trop génial évidemment, et je reviens avec la suite du chapitre 31 :) Pour le moment c'est assez chill parce que ma foi il faut bien que Kieren et Adrian se rapprochent !! Pas eux qui se rendent compte qu'ils apprécient la compagnie de l'autre krkr 

D'ailleurs depuis j'ai reçu le portrait de Kieren et il est juste trop adorable omg, je l'ai pas encore posté sur Insta parce que j'ai pas le temps mais ce week-end est un week-end de trois jours...

Je vous souhaite bonne lecture ! J'espère que ces quelques chapitres chill vous plaisent, la fin du prochain marque le retour aux choses sérieux :)


Ils sont allés faire les courses dans l'après-midi.

Kieren lui a passé un pull un peu trop serré pour lui, Adrian l'a regardé enfiler une affreuse veste côtelée rose, et ils sont partis à la supérette. Dans les rayons, Adrian a rempli le caddie de viandes, de légumes, et d'autres ingrédients qu'il compte utiliser dans la cuisine de Kieren : sur le chemin, ils ont fini par revenir sur cette histoire de nourriture et le vampire lui a avoué qu'il adorait manger de la nourriture humaine. Il lui a dit qu'effectivement, les vampires ne la digéraient pas et que c'était sûrement pour ça que personne n'en mangeait, mais lui adorait quand même le goût.

Il a eu un peu l'air de réciter un texte en lui expliquant ça, mais Adrian ne s'en est pas formalisé.

Ce qu'il a retenu, c'est que Kieren n'ose jamais manger devant les autres, qu'il ne l'a effectivement jamais vu faire, mais qu'à présent il sait qu'il aime sa cuisine. Et son instinct de loup, celui qui lui donne envie de protéger sa famille, de la garder en bonne santé et heureuse, lui ordonne également de prendre possession de sa cuisine pour lui faire ses meilleurs plats et le voir refaire ce sourire absolument satisfait et ravi.

Dans le dernier rayon, près des boissons énergisantes et des bouteilles de soda, Adrian voit Kieren attraper un lot de douze canettes de sang frais (et retient un sourire en voyant qu'il prend, parmis tous les choix de goûts, celui avec la mention "sang de loup").

Quand ils sortent du supermarché, après que Kieren ait insisté pour payer toutes les courses, Adrian déploie le parapluie au-dessus d'eux. La semelle de leurs chaussures clappent sur les flaques d'eau.

— Je dois aller chercher des affaires chez Leyna, elle habite pas très loin. Tu vas pouvoir ramener les courses tout seul ?

Kieren hausse un sourcil, presque vexé.

— Tu te souviens que je suis un vampire, hein ? Je pourrais soulever trois fois ton poids avec un seul doigt, capitaine. Un peu de respect.

Adrian sourit.

— C'est ça. Tu m'excuseras, mais la veille t'entendait plus mal qu'un humain de quatre-vingt ans.

Le regard de Kieren dévie une seconde sur sa nuque, et Adrian s'en amuse. Il hausse les épaules.

— J'ai récupéré mon indépendance depuis. Alors la demoiselle en détresse que je suis devrais être capable de ramener deux steaks et trois poireaux jusqu'à mon appartement deux rues plus loin, merci.

Il lui arrache presque le sac des mains, rabat sa capuche sur sa tête, puis lui dit :

— A tout à l'heure.

Il s'éloigne tranquillement, comme un humain. Dans cette foule, on ne devinerait jamais que c'est un vampire : une odeur de shampoing, des vêtements colorés, des cheveux sombres, une peau pâle mais si gorgée de sang qu'elle paraît presque vivante. Adrian le fixe jusqu'à ce qu'il disparaisse, et laisse échapper un soupir.

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