Quand Louis a débarqué avec Charlotte lundi matin, je ne m'attendais pas à ce qu'elle ait réellement prévu un programme pour les six semaines à venir. Avant que je réalise ce qu'il se passait, elle était déjà entrain de me parler de dilatation du col et de la meilleure façon de pousser. Et clairement, son but c'est pas de me ménager. Les choses sérieuses ont immédiatement commencé avec une séance de yoga de plus d'une heure, puis une promenade rythmée par ses fils qui courraient dans tous les sens. A la fin de la journée, j'avais déjà envie de la renvoyer chez elle. Et ça dure, depuis une semaine.
Une semaine qu'elle vient chez moi tous les jours, que ses fils foutent le bordel chez moi. Une semaine qu'elle repart en me laissant en sueur. Je vais jamais tenir à ce train là. Louis le vit bien lui. Quand il nous rejoint à la fin du boulot, il passe son temps à s'occuper de ses neveux et à se foutre de ma gueule. Et si le voir heureux m'apaise, la vérité, c'est que j'arrive plus à suivre.
Depuis que Bianca est revenue, je dors mal. En fait non, je dors pas. Je passe mes nuits à tourner, à virer. Je me relève presque toutes les heures pour aller pisser. Et avec les courbatures que je me tapes à cause de ce foutu yoga, c'est en pleurant que j'y vais la plupart du temps. Quand c'est pas ma vessie qui me joue des tours, c'est des crampes dans les jambes qui me coupent le souffle jusqu'à ce que je m'assoie et pose les pieds au sol. Et quand c'est pas des crampes, c'est mon bébé qui fait la java entre mes organes.
Je ne peux pas dormir l'après-midi parce que Charlotte est chez moi. Et même quand elle essaie de me faire une séance de relaxation, j'en suis incapable à cause de ses fils entrain de courir dans tous les coins de mon appartement. Le plus jeune a déjà écrasé trois fois la queue de Bianca, si bien que maintenant, dès qu'elle les entend arriver, elle part se cacher dans ma chambre.
Et quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, la voix de Charlotte qui résonne dans mon appartement, j'aimerais faire la même chose, me trouver un endroit où me planquer et ne plus en sortir. Mais je ne peux pas bouger. Je suis paralysé en entendant ses fils débouler chez moi comme deux tornades, retiens difficilement les larmes qui voilent ma vision.
''-Hé! Vous vous calmez où je vous expédie chez tante Ruth!
-Nooon!! Pas elle! Elle pique et elle sent mauvais!!
-Alors vous avez intérêt à être calme aujourd'hui!''
J'ai envie qu'ils partent. Je veux pas les voir. J'arriverai pas à être aimable aujourd'hui.
''-Harry? T'es dans la cuisine?''
J'arriverai pas à faire semblant. Et quand Charlotte me rejoint dans la cuisine, c'est au bord des larmes qu'elle me trouve.
''-Hé.. Tout va bien?''
Elle perd son sourire, vient s'asseoir face à moi avant de glisser ses mains sur la table pour les poser sur les miennes.
''-Je suis fatigué.. Avouai-je honteusement.
-Tu as mal dormi?''
VOUS LISEZ
Harry et son haricot magique (LARRY STYLINSON MPREG)
FanfictionDu haut de ses 29 ans, Harry n'a rien dont il peut être fier, à part son travail. Il n'a pas une vie sociale très animée, pas de folles histoires d'amour ou d'amitié exceptionnelle à laquelle se raccrocher. Non, dans la vie, Harry n'a rien, si ce n'...