''-Harry..
-Sers moi un verre s'il te plaît.''
Je suis à deux doigts d'imploser, et Louis le voit bien. C'est pour ça qu'il n'objecte pas et va récupérer la bouteille de vin blanc qui repose dans le frigo pendant que je m'appuie sur le plan de travail.
''-Tu es entrain de te monter la tête tout seul. S'exclame-t-il en me tendant un verre que je m'empresse de porter à mes lèvres. Si tu dois te renfermer à chaque fois qu'elle te fait une réflexion, tu vas finir le déjeuner six pieds sous terre.''
Même si ce n'est pas le but, ses paroles m'arrachent un rictus. Parce que je ressens la même chose. J'ai l'impression d'être une bombe à retardement, et à chaque fois qu'elle pose le regard sur moi, qu'elle ouvre la bouche, elle me pousse un peu plus vers l'inévitable.
''-Tu sais que je t'en veux encore d'avoir organiser cette mascarade? Lui répondis-je.''
Avec un fin sourire, il acquiesce et fait le tour du plan de travail. Il prend mon verre et l'y pose avant de glisser ses mains sur ma taille.
''-Je sais. Affirme-t-il en s'approchant jusqu'à avoir son front collé au mien. Et j'ai bien l'intention de me faire pardonner quand tout le monde sera parti. Susurre-t-il en glissant sa bouche près de mon oreille.''
Instinctivement, je resserre mes cuisses en sentant une décharge parcourir la distance entre ses lèvres et mes reins.
''-T'es un bâtard. Râlai-je en reculant d'un pas pendant que lui rit doucement. Mais je te prends au mot.
-Le contraire m'aurait étonné. Mais ce serait chouette si tu pouvais rester poli. Et aimable.
-Alors j'imagine que je vais pas dire un mot.''
Tout en levant les yeux au ciel, Louis me lâche pour prendre le saladier sur le plan de travail et me le colle dans les mains sans me demander mon avis.
''-Laisse les sarcasmes dans la cuisine. Si quelqu'un doit passer pour un connard, il vaut mieux que ça soit moi.
-Mais t'es un connard. Appuyai-je, recevant un fin sourire, un doux baiser en retour.
-Seulement quand t'en as besoin.
-Et c'est pour ça que je t'aime.''
C'est pour ça que je me sens soutenu quand je passe la porte de la cuisine et attire les regards des personnes qui attendent attablées.
Pendant que je dépose la salade au centre de la table encombrée par les assiettes et les verres, Louis y pose une bouteille de vin et une bouteille d'eau.
A quelques pas, les bébés partagent le tapis d'éveil d'Erica. Et je dois me retenir pour ne pas aller la prendre dans mes bras et la garder avec moi jusqu'à la fin du repas. Elle n'a pas besoin que je me serve d'elle comme d'un bouclier. Je l'ai assez stressé aujourd'hui pour toute sa vie.
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Harry et son haricot magique (LARRY STYLINSON MPREG)
FanfictionDu haut de ses 29 ans, Harry n'a rien dont il peut être fier, à part son travail. Il n'a pas une vie sociale très animée, pas de folles histoires d'amour ou d'amitié exceptionnelle à laquelle se raccrocher. Non, dans la vie, Harry n'a rien, si ce n'...