Harry et son haricot magique (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 22

''-Harry je-

-Essaies de me toucher, et je te mords.''

Aujourd'hui, on est le 28 Juin. J'ai officiellement dépassé mon terme et il fait tellement chaud que je rêve de prendre un bain de dix heures d'affiler. Sauf que je peux pas parce que Louis n'a pas de baignoire. J'ai les chevilles tellement enflées que mes jambes ressemblent à deux poteaux électriques. Et mon dos me fait tellement mal que je ne supporte pas d'être debout, ou même assis. Depuis des jours, je reste affalé dans le lit avec tous les coussins de l'appartement sous et autour de moi.

''-D'accord.. Je sais que tu es contrarié. Mais bouder ne fera pas avancer les choses plus vite.

-Je boude pas! Repris-je Louis en me tournant difficilement pour lui faire face. J'en ai ras le bol! Ça fait plus de 280 jours que je suis enceinte! 280 jours tu entends?!J'ai assez donné! Je veux qu'elle sorte! Fais la sortir!..''

Et comme bien trop souvent ces derniers jours, j'éclate en sanglots à la moindre contrariété. Et là, je suis plus que contrarié. J'en ai marre, je veux accoucher. Je suis même prêt à ce qu'on m'ouvre le ventre du moment que je peux enfin rencontrer mon bébé.

En douceur, Louis monte sur le lit et me tire dans ses bras. Il me serre contre lui, caresse avec délicatesse mes cheveux jusqu'à ce que je me calme et arrête de pleurer. C'est presque tout ce qu'il fait ces temps ci, me calmer. Franchement, je le plains.

''-Pardon.. Je suis une plaie..

-Dis pas de bêtise.. Me répond-il, ses lèvres écrasées sur ma tempe. Tu gères comme un champion. Est ce que tu veux quelque chose? Me demande-t-il en attrapant mon menton pour lever mon visage. Un sorbet au citron peut-être?

-Il reste de la pastèque?

-De la pastèque alors.

-Et un sorbet au citron. Précisai-je.''

Avec un sourire qu'il a du mal à ravaler, Louis acquiesce et embrasse une dernière fois ma tempe avant de me lâcher. Avec une agilité que je lui jalouse toujours plus ces temps ci, il se lève et sort de la chambre pour en revenir moins de cinq minutes plus tard avec un sorbet au citron, une assiette avec deux tranches de pastèque bien rouge et juteuse. Et c'est là qu'il est malin, parce que sans que j'ai besoin d'y penser, il me ramène également un grand verre de thé glacé au citron et gingembre.

''-Merci.

-Oh mais je t'en prie.''

Avec un sourire amusé, il dépose le verre sur la table de chevet à mes côtés, et l'assiette, directement sur mon ventre.

''-Tu sais.. Reprend-il en revenant s'installer près de moi. Si tu t'en sens capable, on peut aller se promener aujourd'hui.

-Plutôt demain. Répliquai-je en mordant dans une tranche de pastèque. Avec tout ça, je vais passer l'après-midi à pisser.

-C'est pas faux. Rit-il en retour.''

Et le lendemain comme prévu, on sort se promener avant mon rendez-vous avec Cassie. Je marche, continue malgré ma fatigue, mes jambes et mon dos en compote. Je marche en me disant qu'avec de la chance, le travail aura progressé quand on arrivera à la clinique. Je prie pour ça. Mais quand Cassie m'examine un peu plus tard, le verdict reste le même qu'hier. Mon col n'a pas bougé, et elle n'a aucune raison de me déclencher. Et ça dure, pendant des jours.