Harry et son haricot magique (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 24

''-C'est bien, respire calmement.''

Six heures.. Six foutues et interminables heures que j'ai des contractions. Il est presque minuit, et je ne peux pas dormir parce que toutes les dix minutes, j'ai la désagréable sensation que quelqu'un essaie de désosser ma carcasse comme si j'étais un poulet. Tout me fait un mal de chien, je crève de chaud et je ne peux pas prendre une douche parce que dés que je reste debout plus de cinq minutes, j'ai la tête qui tourne. Et je ne peux pas prendre de bain, parce que cet appartement de merde n'a pas de baignoire!

''-Je tiens plus.. Soufflai-je à bout de patience quand ma contraction prend fin. Je veux aller à la clinique.

-Tu sais que ça ne te fera pas accoucher plus vite? Réplique aussitôt Louis.

-Oui mais au moins je pourrai avoir une foutue péridurale!

-Ils ne te la poseront pas de suite. Me répond-il avec un petit sourire compatissant. Tes contractions sont encore trop espacées.''

J'ai toujours trouvé ridicule les femmes qui s'en prennent à leur mari au moment de leur accouchement. Mais là, je commence à les comprendre. J'ai envie d'insulter Louis, de le frapper, le mordre à pleines dents. Et à bout de nerfs, c'est exactement ce que je fais. J'attrape son bras, plante mes dents dans sa peau.

''-Aïe! D'accord, je sais que tu es contrarié, mais je suis pas encore une pièce de bœuf!''

Avec une légère grimace, il porte sa main à mon visage pour pincer mon nez et m'obliger à le lâcher. Et pour ne pas étouffer, je lâche, le regarde plier son bras et découvrir l'empreinte de mes dents dans sa peau.

''-Bon sang.. Souffle-t-il en massant son bras. Si tu veux un os à ronger, demande à Cerbie de te prêter le sien.

-Je suis désolé, mais je craque là. M'excusai-je.

-Je sais. M'assure-t-il avec un fin sourire. Est ce que tu veux réessayer le ballon?''

Au point où j'en suis, je suis prêt à tout. Et très vite, je me retrouve assis avec un équilibre incertain sur le ballon que j'ai déjà essayé il y a deux heures. Même Louis a plus d'équilibre accroupi face à moi. Il caresse doucement mes jambes, mes hanches pendant que je rebondis sur le ballon. Il me tient fermement quand une nouvelle contraction vient me couper le souffle.

''-N'oublies pas de respirer. Plus tu te crispes, plus tu as mal.''

Plus facile à dire qu'à faire. Mais j'essaie quand même. Je prends mon temps pour respirer, inspire profondément comme Charlotte me l'a appris.

''-C'est bien.. Encore quelques secondes.''

Je prends mon temps pour expirer, essaie de me concentrer sur les mains de Louis plutôt que sur la douleur cuisante qui prend d'assaut le bas de mon corps.

''-Tu t'en sors comme un chef.

-Elle.. J'ai l'impression qu'elle est plus longue..