Chapitre 13 : Monstre

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ADAM


 Je m'étais levé, ne portant qu'un simple boxer, pour contempler la pleine lune dont les rayons argentés s'infiltraient par la grande baie vitrée, illuminant la chambre de reflets bleutés. Dans cette semi-obscurité, chaque meuble et chaque coin de la pièce prenaient une apparence mystérieuse, comme si le clair de lune leur conférait une nouvelle vie, empreinte de magie et de silence.

Elle s'était rapidement endormie, sa peau noire contrastant avec les draps d'une blancheur éclatante illuminés par les rayons du soleil. Son sommeil était profond, et elle semblait baignée dans une aura de tranquillité, comme si tous ses soucis s'étaient dissipés.

Au vu de la manière dont elle jouissait entre mes doigts, c'était peut-être le cas. Et les petits bruits de souris qui sortaient de sa bouche quand j'appuyais sur son clitoris me faisait bander comme un taureau. Je ne revoyais que ça, mes doigts s'enfoncer dans sa chatte trempée, encore et encore, l'image étant restée gravée dans ma tête. Ses cris étouffés dans mon cou, et ses doigts me griffant le dos...fais chier...

Elle en a vraiment foutu partout...

Je me lèche nerveusement les lèvres en observant mon Ange dormir. J'observe ses cuisses et sa culotte d'un rouge flamboyant. Je ne sais pas comment elle peut espérer dormir tranquillement en se trémoussant comme ça à côté de moi. 

Je dois faire un effort considérable pour ne pas me jeter sur elle et enfoncer ma queue entre ses belles fesses. 

Elle n'aura pas résisté longtemps, deux jours auront suffi pour que je m'infiltre dans son cœur et la fasse douter. Je me demande si notre amour, déjà écrit quelque part, a joué un rôle, ou si c'est simplement parce que je suis irrésistible pour la gent féminine. Pas parce que je suis incroyablement sexy et musclé, et beau aussi, mais facilement, car mon statut de démon m'offre une certaine influence sur les humains. 

Dur de dire si une personne m'aime pour moi, ou non. Enfin, tant que je pouvais me vider les couilles quand j'en avais envie et avec qui j'en avais envie, cela ne me posait pas réellement un problème jusqu'à maintenant. 

Elle a peur de moi, je le sens, mais je sens aussi qu'elle commence à se prendre eu jeu...Je ne sais pas si ça l'excite, si la peur l'excite, mais elle ne réagit pas comme les femmes que j'ai connues. Malgré le fait que je lui ai dit qu'aucune arme humaine ne pouvait me blesser mortellement, je penserais qu'elle essayerait, de manière désespérée, pour s'opposer à ce destin qui lui est imposé. 

J'imagine ses lèvres mordre le pendentif qui entoure mon cou. Je pourrais lui apprendre tellement de trucs... 

J'ai peur que son cœur explose. Ça arrive souvent quand des démons baisent des humaines, le rythme devient trop violent, la pression artérielle devient extrêmement élevée en quelques secondes. Mais je ne suis pas sûr que ce soit un réel problème pour elle, au vu de sa véritable nature, mais je ne suis pas certain que ce soit à moi de le lui apprendre. 

J'ai connu des millénaires, des femmes de toutes origines et de tout âge. Pourtant, je n'ai été amoureux qu'une seule fois, d'une seule femme, il y a des millénaires, tellement longtemps que j'ai parfois l'impression que c'est un rêve, quelque chose que j'ai imaginé, rêvé...

Les autres femmes, c'était juste un moyen de me vider, de relâcher la pression, de laisser mon corps se détendre. Et puis, j'étais un sacré coup, j'ai causé des situations qui animeraient plusieurs épisodes de podcasts, et aussi, les supplications de ces femmes qui s'attachaient trop rapidement. Qu'est-ce qui était différent alors ? 

Je joue le gentil, je ne sais pas pourquoi. Je n'ai pas de raison de lui faire du mal, et pourtant l'envie de lui briser les os ne part pas. Je lui ai dis que lui faire du mal ne m'avait pas amusé, je ne sais pas si j'ai menti ou non...mais je sais que la faire souffrir m'excitera toujours, parceque c'est le genre de démon que je suis. 

 Je veux la faire chialer de douleur, la baiser, me vider en elle, et recommencer. Je vais lui faire aimer la souffrance, elle me suppliera de la briser. 

Elle tombera amoureuse du monstre que je suis, ce n'est qu'une question de temps...

Mais même qu'existe cette volonté de la briser, il y a aussi quelques choses d'autre, une volonté de la protéger, de caresser ses joues, de la prendre dans mes bras et de ne jamais la lâcher. Je meurs d'envie de lui faire du mal. J'ai tellement envie de la revoir peinte de rouge. 

Je m'approche d'elle et écrase ma main sur sa bouche, la réveillant en sursautant. Elle me regarde terrifier alors que je la surplombe. 

- Pas un bruit, je lui ordonne en retirant doucement ma main, tu sais ce qui arrivera si tu me désobéis non ? 

Elle hoche la tête frénétiquement. Pourtant, je sens qu'à la peur se mélange une pointe de désir qu'elle tente de comprimer, de dissimuler. 

- Écarte les cuisses. 

Elle hésite une seconde. Si je lui avais donné droit à la parole, je suis sûr qu'elle m'aurait supplié de ne pas faire ça...Mais, elle sait bien qu'au premier mot qui sortira de ses lèvres, mon poing s'écrasera sur son visage. Elle finit par les écartés, juste assez pour que je puisse saisir le fil de sa culotte et légèrement l'écarté. Sa culotte est trempée, le moi qui la menace la fait mouiller. 

Est-ce qu'avoir peur l'excite ? Elle est cinglée, comme moi. Putain, elle me veut vraiment. 

Son dos se cambre quand mes doigts s'enfoncent en elle, sa tête se retourne quand mon majeur retrouve ce point qui sera désormais familier. Cette zone érogène qui menace de briser son esprit quand j'appuie dessus. J'aime savoir qu'elle perd le contrôle de son anatomie. De savoir que malgré le fait qu'elle me repousse, son corps, lui, l'a trahi en balançant des torrents sur mes doigts jusqu'à recouvrir ma paume.  Elle est impatient, son corps se trémousse comme une verre de terre. 

J'attrape son cul fermement avec mes deux mains et y plonge ma langue. Elles finissent toutes par jouir, qu'elles le veuillent ou non. Et, il n'y a rien de plus beau que de voir leur regard, confiant au début, céder sous les charges de plaisirs. Un cri s'échappe, la honte se lit sur son visage, mais un second l'envahit, son sexe se contracte autour de mes doigts, l'orgasme la dévore, la faisant gicler abondamment sur les draps. Elle se liquéfie devant moi, meurs et revis, et je sens que mon boxer devient trop étroit. 

J'attrape brutalement son cuir chevelu et la tire brutalement, elle lâche un cri de douleur et de surprise alors que j'approche son visage du mien et lèche sa joue. 

- On va jouer un peu...
Elle a ouvert une porte en me montrant cet autre elle, et je ne suis pas sûr qu'il existe une personne sur cette terre qui serait capable de la refermer. 



Blasphemous (DARK ROMANCE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant