Blasphemous (DARK ROMANCE)

Chapitre 19 : Pouvoir

Il a commencé à se changer, retirant son costume couvert de sang et d'autres matières visqueuses qui me donne envie de vomir jusqu'à ne plus se tenir au milieu de la pièce froide avec son boxer noir qui moulait à la perfection ses fesses musclés et son entrejambe. 

Ses yeux rivés sur les murs, il semblait réfléchir à quelques choses d'importants, tellement qu'il ne me fit aucune remarque salace comme il en avait l'habitude. 

Je passe nerveusement mes mains dans ses cheveux crépus complètement décoiffés à cause du second vol plané qu'il m'a forcé à prendre pour me ramener dans sa gigantesque villa, ce château doré ou il comptait m'enfermer pour toujours. 

Mes cheveux ne peuvent pas supporter un truc pareil et je pense déjà au masque que je vais devoir appliquer et à la manière dont je vais devoir passer la nuit à les démêler. 

Ses épaules larges se soulèvent gracieusement alors qu'il étire ses bras au-dessus de sa tête, révélant une silhouette puissante et majestueuse. Son sourire, aussi fier que ténébreux, illumine son visage d'une aura magnétique. Je suis hypnotisée par sa présence, incapable de détacher mes yeux de lui.

- Tu sais, il murmure, pour une fille kidnappée, tu me mates beaucoup...

Je détourne les yeux en me mordant les lèvres, honteuse. Mes mots sortent en un torrent confus, mes pensées s'entremêlant dans un chaos indescriptible.

- Ce n'était rien, je bafouille nerveusement, tentant désespérément de dissimuler mon trouble,  Je crois que tu as des hallucinations, ajoutai-je dans un murmure à peine audible, doutant que mes paroles soient crédibles, même à mes propres oreilles.

- Désolé, Princesse, mais t'es tellement sexy quand tu mens comme ça, on dirait que tu ne te crois même pas. 

Mes yeux passent sur ses biceps parfaitement moulé dans le coton noir de cette maudite chemise qui semble avoir été faite spécialement pour lui. Je dois monter et me coucher, ou prendre une douche froide, j'ai peur de ce que mon corps a envie, et je sens déjà mes genoux faiblirent. 

Un sourire sombre dressé sur les lèvres, il s'avance doucement et se place devant moi. 

- Déshabille-toi, allez, qu'est-ce que t'attend ? 

Je reste figé devant lui, suspendu à ses mots, comme si. 

- Non, je rétorque, je ne veux pas, je veux ju...

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que sa main vient s'accrocher à mes cheveux, les tirant brutalement vers le bas, me forçant à m'agenouiller devant lui, totalement impuissante, me plaquant mon visage contre la braguette de son pantalon, à travers de laquelle je peux sentir son sexe bandé. 

- Qui t'a demandé ton avis, il rétorque avec une voix sombre, je vais me vider dans ta chatte que tu le veuilles ou non, et tu vas tout supporter comme la petite pute affamée que tu es. 

Il me dévore des yeux, sa voix résonne d'une tonalité plus grave que d'habitude. Soudain, je me sens vulnérable, comme si chaque mouvement était scruté avec une attention particulière. Son regard fixe semble lire à travers moi, comme s'il pouvait décrypter chacune de mes pensées les plus intimes. Une étrange sensation de malaise s'installe en moi, faisant naître un frisson le long de ma colonne vertébrale.

Il sait que j'en ai envie autant que lui, il sait que le masque que je porte pour tenter de le repousser ne tient plus. 

- Tu veux ma queue, pas vrai, il demande.