Mon cœur, semblable à un tambour, résonne avec violence dans ma poitrine, tandis que mes poumons me semblent embrasés par un brasier ardent. Le policier, frappé de terreur, se traîne misérablement sur le sol humide, cherchant désespérément à échapper à la menace démoniaque qui le poursuit implacablement.- Moloch, je voulais juste que tu l'empêches de sortir, je ne peux pas me permettre de le laisser mourir aussi rapidement, après tout, mourir d'une hémorragie, ce n'est pas suffisant.
Mon nez coule de sang, la douleur me brûle le visage, mais quand il s'approche de moi et pose sa main sur mon visage, la douleur disparaît, et mon nez reprend sa forme initiale comme si rien ne s'était passé.
Mon regard passe sur ses vêtement une chemise noire aux manches courtes dévoilant ses biceps et les tatouages recouvrant ses bras rentrée dans un pantalon de costume.- On va faire une petite balade, il indique simplement.
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Dans une forêt obscure, lointaine de plus d'une centaine de kilomètres de chez moi, le démon a accompli un miracle inattendu : il a guéri les blessures de l'homme, ses membres mutilés ont recouvré leur intégrité, les jambes réduites à néant ont regagné leur pleine force et vigueur.
Puis, sans un mot de plus, il nous a guidés en voiture vers cette forêt reculée, où les arbres semblent s'élever jusqu'aux cieux. Leurs troncs massifs s'entremêlent, formant une canopée impénétrable sous laquelle la lumière du soleil perce à peine, créant des jeux d'ombre et de lumière féeriques. Les rayons dorés se fraient un chemin à travers le feuillage dense, illuminant le sol tapissé de feuilles mortes et de branches tombées.
Quelques mouches bourdonnent autour d'une carcasse de cerf, abandonnée près d'un arbre majestueux. Les restes décharnés de l'animal gisent là, témoins silencieux d'une scène macabre. Les chairs dévorées, les os blanchis par le temps donnent à penser qu'un prédateur vorace, peut-être un ours affamé, a fait de cette proie son festin.
Un lac immense s'étend devant nous, miroitant sous la lumière tamisée du crépuscule. C'est le même lac où nous avons précipité le cercueil d'Adam il y a à peine quelques jours. C'est ce même lac dont il a réussi à s'échapper, défiant les lois de la mort. Il aurait dû y reposer éternellement, scellé dans son tombeau aquatique, le roi déchu des démons. Mais maintenant, face à cette étendue d'eau sombre, son jugement.
Putain de démon de merde !
Et il nous est impossible de fuir, la faucheuse, Moloch, se tient derrière nous, et avec Adam devant, nous sommes pris en tenaille. Adam avance, tenant simplemet entre ses doigts un sac en plastique blanc venant d'une supérette sur laquelle il s'est arrêté au milieu de la route.
Une barque de bois réside près du bord de l'étang. Henry Cyno passe nerveusement ses doigts sur sa barbe poivressel.
- Écoute Démon, il lance, on pourrait peut-être un arrangement...
Le démon tourne son regard impénétrable vers l'horizon, sa chemise noir me moulante étirant ses contours tandis qu'il tend ses bras avec une grâce animale.
Les tatouages serpentant ses bras se tendent à l'unisson comme s'ils étaient vivants, dansant au rythme de son étrange énergie.
- Nous avions un arrangement, souffle Adam, je sauvais 100 enfants, et vous me donniez ce petit Ange qui m'est destinée. Un contrat avec un démon est sacrée, et la punition doit être exemplaire.
Adam s'approche et attrape le policier par le col avant de le balancer sur la barque.
Un hurlement d'horreur déchire le silence alors que je m'approche de la barque. Mon regard est attiré par un objet macabre posé là, un os humain, couvert de vermine et de larves. Mon cœur manque un battement à la vue de cette relique morbide, témoignage sinistre de ce qui s'est déroulé dans ce lieu maudit.
- Ce sont les restes du mec d'avant, lâche Adam, mais ne vous en faites, vous allez vite le remplacer.
Quoi, qu'est-ce que...
D'un simple lever de doigt, des fils à peine visible qui reflète la lumière viennent immobiliser le corps de l'homme avant de recouvrir sa bouche. Les mêmes fils invisibles qu'il contrôle et qu'il avait utilisé pour me punir après que je lui ai tiré dans la tête. Adam continue à en retirant les vêtements de l'homme qui hurle jusqu'à ne laisser que son caleçon.
Du sac en plastique qu'il tient dans sa main droite, mon tortionnaire sort un tube de produit que je ne connais pas et recouvre le corps du policier. Je reste figée, tentant de comprendre ce qu'il est en train de faire. Il se tourne vers moi et souris.
- On appelle ça le scaphisme, il murmure doucement, une technique d'exécution attribués aux Perses Antiques. L'une des techniques de torture les plus cruelles créée par l'humanité. D'abord, on recouvre le corps du sujet de miel, puis, on force le sujet à avaler une quantité astronomique de lait et de miel.
- Attends, je marmonne en écarquillant les yeux, qu'est-ce t'es en train de faire, Adam...
C'est avec un entonnoir en plastique qu'il place à l'intérieur de la bouche de l'inspecteur qu'il verse du miel aussi doré que le soleil.
- Le sujet, peu après avoir ingurgité tout cela, aura une violente diarrhée, tu sais, du genre bien déguelasse. Tellement qu'il va en remplir la barque...
- T'es complètement fou, je rétorque.
Il lève les yeux, un sourire horrible déforme son visage.
- Bientôt, les insectes, les larves, les mouches, et toutes sortes d'autres vont être attiré par ces odeurs qu'ils affectionnent tant et vont venir recouvrir son corps. Les larves vont pondre des œufs sûr et vont s'infiltrer sous sa peau, le dévorant de l'intérieur, pondant des œufs à l'intérieur, se nourrissant de tous les déchets qu'ils trouveront. Les larves se répandront partout dans le corps, dans les vaisseaux sanguins, obstruant le passage du sang, obligeant ce dernier à pourrir ce qui ne fera qu'attirer encore plus de mouches qui pondront encore plus de larves. Bien évidemment, on ne touche pas à la tête, il faut bien que le sujet se rende compte de tout ce qu'il se passe, sente les larves se répandre sous sa peau, sans qu'il ne puisse bouger , sans qu'il ne puisse rien faire, sombrant doucement dans la folie.
Je n'arrive même pas à réfléchir, mon corps s'écroule et je vomis tout mon estomac dans l'herbe.
- Oh, mais tu n'améliores son cas, continue Adam, tu ne vas faire qu'attirer encore plus de mouches ici avec ça...Ilva rester là, pendant plusieurs jours, à se faire dévorer, baignant dans sa propre merde avec les larves et les insectes, une punition adéquate selon moi.
- T'es complètement malade, je hurle, espèce de sale merde.
- Ben t'es marrante, il rétorque comme un enfant boudeur, c'est vous qui l'avez inventée, c'est pas moi. Je trouve ça divertissant.
Il éclate de rire, son corps se tordant dans ce plaisir horrible. Puis il lève les yeux. Le policier se met à hurler, tellement fort que les larmes dévalent les joues.
- Mais ça, Princesse, ce n'est que sa punition, attends de voir ce que je te réserve....
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Blasphemous (DARK ROMANCE)
RomanceAvertissement : ce roman est une DARK ROMANCE. Il comporte des scènes pouvant choquer et est réservé à un public très averti. Présence de scènes extrêmement violentes. Lucie, à seulement 20 ans, voit sa vie basculer lorsque Adam surgit dans son exi...