Chapitre 20 : Monstre

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ADAM 

Elle est immobile, comme je lui ai demandé. J'entends son corps battre fort, l'écho résonne dans mes oreilles. 

J'observe son cul, assis sur ma chaise. Allongées sur le lit, les fesses levés, le dos parfaitement cambré, je dois me concentrer pour ne pas me jeter sur elle. Sa peau d'ébène magnifique luisant sous la lampe envoyant une lumière jaune dans la pièce. J'ai attaché ses deux bras avec une chaîne, les enfermant ensemble dans son dos. 

Je lui ai dit que si elle arrêtait de cambrer, je lui arracherais les bras. Alors, elle continue de garder les fesses bien hautes alors que sa tête est posée sur le coussin. 

Elle attend que je baisse ma garde, je le sais bien, je ne suis pas idiot, et elle non plus. Elle doit avoir une idée pour se débarrasser de moi, je ne sais pas comment, je suis immortel après tout. 

Cela doit bien faire dix minutes que je lui ai ordonné de rester dans cette position, immobile. Je me lève finalement et retire ma chemise blanche puis le pantalon noir qui recouvre mes jambes jusqu'à ne porter plus que mon boxer.  

Ma main vient brutalement s'écraser sur sa fesse droite, lui arrachant un cri de surprise. J'entends sa respiration accélérer comme une douce mélodie qui perd tout contrôle, je glisse ma main le long de son dos jusqu'à arriver aux creux de ses reins. Ma respiration s'accélère, sa main glisse le long de mon dos jusqu'au creux de mes reins. 

- Alors, sale pute, j'imagine que ce n'est pas ce que tu voulais, ou peut-être que si ? 

Le bâillon qui recouvre sa bouche l'empêche de parler, elle ne peut plus qu'émettre des bruits incompréhensibles la majorité du temps.  Une autre fessée, puis une troisième.

- C'est bien, je murmure, t'aime ça, hein salope.

Un simple « non » étouffé par le bâillon s'échappe, je rigole doucement avant de souffler. Je sais qu'elle déteste quand je l'insulte, mais moi, ça m'amuse particulièrement. 

- Ce n'est pas grave, je rétorque, moi, j'aime bien.

Une autre fessée encore et encore.

- Tu ne bouges pas, je lui ordonne.

J'enfonce brutalement mes doigts dans son vagin tellement trempé que le liquide de sa jouissance vient couler aux creux de ma main. Son corps se met à trembler instinctivement. J'observe son dos se tordre dans tous les sens avant de la fesser plus violemment, laissant une trace sombre sur son cul. 

- Je t'ai dit de pas bouger, tu veux que je m'enerves ? 

Merde, j'ai frappé un peu trop fort, elle fond en larme, ce n'est rien de ce que je suis capable. Je plonge ma main dans ses cheveux et les tire vers moi pour la forcer à se relever jusqu'à ce que son dos se colle à ma poitrine, l'arrière sa tête se reposant sur mes pectoraux. J'ai décidé d'attendre avant de briser tous les membres de son corps. J'attends. J'attends de voir à quoi son plan pour se débarrasser de moi peut bien ressembler. Je sais qu'elle a un plan, il y a toujours une flamme dans ses yeux, une flamme que je reconnais chez les gens qui ne sont pas encore brisé. 

Je crois qu'elle pense être forte, qu'elle supportera tout ce que je lui ferais subir, jusqu'à une ouverture. Et quand son plan aura lamentablement échoué, je lui montrerai à quel point je suis un monstre, et le regretta. 

Je crache dans ma main avant de la poser sur son vagin qui semble déjà bien être humidifié. 

- T'es vraiment une bonne pute, ta chatte est toujours trempée dès que j'en ai envie.

L'un de ses doigts vient doucement caresser son clitoris. Je ressens tout le frisson qui traverse son corps alors que je pose mes lèvres sur l'arrière de son cou. 

- Je sais que ça t'excite, t'est littérale en train de fondre sur ma main. 

Plus elle ment, et plus son corps semble vouloir me prouver qu'elle est prête à e recevoir en elle. Elle mouille tellement quand je la touche et pourtant, elle continue de mentir, comme pour prouver quelques choses à quelqu'un, à moi, ou à elle. Ne pourrait-elle pas aimer un monstre ? Ou est-ce c'est déjà le cas. 

Sa respiration devient désespérée, mais je ne la libère pas encore, mes doigts continuent de s'amuser en elle. Un gémissement emplit de désespoir quitte ses lèvres. Son corps se met à trembler de manière incontrôlable. Ses jambes tremblent et le baîllon posé sur ses lèvres ne parviennent plus à retenir les cris de plaisirs qui quittent sa bouche. 

Je grogne nerveusement en sentant ma queue se tendre dans mon boxer posé près de ses fesses. Elle cambre la tête vers l'arrière, son regard, ses yeux se révulsant, sa bouche mordant le baillons, toutes ces choses que je ne quitte pas alors que je l'enferme dans mes bras tandis qu'un orgasme l'envahit. 

Je ne la laisse pas récupérer une seconde et baisse l'élastique de mon boxer avant de violemment la retourner pour que son dos vienne rencontrer le lit. Elle fait "non" de la tête, ce qui me fait rire alors que je pose ma queue sur son vagin trempée caressant l'entrée de manière lente. 

Je me couche sur elle, ses bras s'entourent autour de ma nuque ce qui me fait sourire. Mes yeux se plongent dans les siens tandis que j'enfonce mon sexe en elle. Une vague de plaisir me submerge. Son intérieur est d'une chaleur envoûtante, j'en perds presque la tête, j'ai chaud, elle me donne chaud. Ses jambes viennent s'enrouler autour de mes reins, comme pour me garder près d'elle. 

Ma Princesse est une menteuse, mais plus elle ment sur la manière dont elle aime chaque chose que je fais quand je me retrouve la queue dans sa chatte, et plus ça m'excite. Et ses yeux, c'est comme si elle me suppliait de continuer à la baiser pour l'éternité. Comment avec un regard de nymphomane pareille, elle peut espérer croire que je vais penser qu'elle n'aime pas ce que je lui fais subir. 

Ses seins n'arrêtent pas de durcir, son cœur bat de plus en plus fort, mes mains s'agrippent à ses seins alors que ses bras m'enferment près d'elle, me serrant de toutes ses forces. 

Nos respirations s'essoufflent ensemble, nos corps s'embrassent ensemble, la sueur dégouline de nos corps ensemble. 

Si cela avait été une femme différente de Lucy, je l'aurais sûrement attaché et j'aurais demandé à 'autres démons de venir s'occuper d'elle. Je me serais branlé en observant le spectacle, une queue dans chacun de ses trous.

Si c'était une autre femme, j'aurais peut-être apprécié de voir un démon la rouer de coups et la baiser devant moi. Les femmes humaines étaient simples, et certaines sont prêtes à se donner à des démons avec joie. C'est pour ça que les rituels sataniques m'ont toujours amusé, appeler soi-même un Démon pour passer un contrat avec, c'est quand même fou, quand on y pense, mais ça nous facilite la tâche.  

Si c'était une autre femme...mais Lucy, je crois que je serais incapable de le supporter. Il n'y a que moi qui ai le droit de la briser en mille morceaux ou de me vider dans sa bouche ou dans n'importe quel autre de ses trous. 

Je sais que je peux la changer, je sais qu'elle a ça en elle. Je vais faire d'elle un monstre. 

Blasphemous (DARK ROMANCE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant