Chapitre 12: Besoins primaires honteux

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- Très bon travail! J'avais prévu de faire travailler toute la journée, mais ton obéissance mérite une récompense. J'espère que tu ne me le feras pas regretter. Remet toi à quatre pattes. Ta seule tache aujourd'hui sera de préparer les repas. Bien entendu, tu dois tout de même obéir. Tu es autorisé à parler, dit-elle en le voyant bouger.

- Merci beaucoup maitresse..., il hésita à continuer, je souhaiterai ... aller... au toilettes...

Malgré ne plus être dans une position dégradante, l'humiliation continuait. Au centre, il fallait faire ses besoins sur soi-même, dans l'endroit ou on était. L'homme doutait que sa propriétaire apprécie qu'il salisse ainsi le planchait.

- Suis moi, ordonna la militaire en accrochant une longue laisse à son collier.

L'homme s'étonna de cette réaction, sa propriétaire avait elle une once de bonté en elle ?Elle l'amena dans l'entrée et sortit à l'extérieur. Il la suivit dans le jardin, avec toujours pour seule vêtement son collier. Elle s'arrêta dans la pelouse entourée d'arbres et lâcha plusieurs tour de laisse autour de sa main, jusqu'à ce qu'elle atteigne quinze mètres.

- Fais ce que tu as à faire, dit la militaire calmement en le regardant.

Le chien se figea, se décomposa et la dévisagea. Était elle sérieuse? Comment voulait elle qu'il fasse quoi que ce soit dans ce lieu.

- Vous n'êtes pas sérieuse maitresse, murmura l'homme sous le choque.

- Enfin, un chien fait ses besoins à l'extérieur, par terre. Tu es un chien, alors fais tes besoins maintenant et correctement. Tu ne voudrais tout de même pas que je t'y force, en plus de la punition pour avoir parlé sans autorisation, demanda Perséphone ironiquement, un sourire aux lèvres.

Il aurait du savoir que l'éclair de bonté dont elle avait fait preuve ne cachait qu'un piège encore plus humiliant. Mais le tiraillement dans son ventre lui indiquait que humiliation ou pas, il devait faire ses besoins.  Perséphone fit quelques mètre de plus dans le jardin. 

- te faut-il de l'aide, proposa-t-elle.

- Ouaf, fit le chien, rouge de honte face à sa demande, mais il voulait éviter une autre punition.

- Fais comme ceux de ton espèce, lève la patte.

Il aurait du s'en douter. Il avança ver un arbre, appuya sa jambe pour être sur de ne pas tomber pas tomber et attendit. Mais rien ne se passa. Il essaya de se détendre, de se remémorer le bruit de l'eau qui coule, mais pas une goute. Le froid et la peur l'en empêchaient. Il observa le paysage, d'ici il ne voyait aucune clôture ; l'urine commença à couler. Il sentait son regard, la honte ne le quittait pas. Faire ses besoins comme un chien! Elle était dérangée! Maintenant, il devait se déplacer sans s'en mettre partout. Il continua à marcher, à quatre pattes, cherchant à se préparer à la suite, au pire. Une tension sur la laisse lui indiqua de suivre sa propriétaire jusqu'à une partie du jardin, délimitée, où de petits monticules étaient déjà présents. Il ne trouva aucun endroit pour se cacher et du se résoudre à s'accroupir au beau milieu de la pelouse. Il se concentra et poussa, jusqu'à se que plus rien ne sorte. Il quitta vivement ce lieu et rejoint sa maitresse sous son regard satisfait.

- Bon chien, tu as réussi sans aide! Ce n'était pas si dure en fin de compte, la félicita-t-elle en reprenant le chemin de l'habitation.

L'animal eut pour seule consolation de ne pas rester dans l'odeur comme au centre et le soulagement de ne pas avoir été "aider".

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant