- Ce n'était pas si difficile, tu vois le chien, dit la blonde en enlevant la gamelle quinze minutes plus tard. Fais la vaisselle puis tu viens à nos pieds.
Les deux retournèrent dans le salon pour travailler.
- Quand pourras tu reprendre ton poste? demanda Adrien en reposant un dossier.
- Je ne sais pas. J'essayerai de passer lundi ou mardi mais ça dépendra du boulot que le chien me fournit.
L'après-midi s'écoula lentement, tant pour ceux travaillant, que celui couché aux pieds de sa maitresse. Son seul répit, les allers retour pour aller boire dans sa gamelle.
- Rentre bien Adrien, le salua - t - elle vers dix neuf heures.
- Merci, au revoir Rémi Appolon. Soyez sage, ne la faites pas tourner folle, murmura l'homme en grattant derrière l'oreille des chiens. Tu viens me dire au revoir le chien ?
L'animal s'approcha lentement du fériov accroupit face à lui, ne faisant qu'une tête de plus que lui.
- Sois sage, évite de faire des bêtises. On se revoit bientôt.
Il ébouriffa les cheveux courts du chien et se releva pour partir. La blonde observa son collègue partir puis ferma la porte.
- Va réchauffer les restes de ce midi et met toi en position.
La femme revint quelques minutes plus tard en portant un sac dans ses bras, ses deux chiens sur les talons, très intéressés. Elle le posa sur le plan de travail et sortit trois gamelles. Elle mit des croquettes dans deux et mélangea les deux restes de purée dans la dernière. Après avoir remis de l'eau dans les deux gamelles, elle appela Appolon. La gamelle était posée sur la table.
- Assis, couché, assis, couché, tourne, touche, couché, debout, au pied, recule, ordonna implacablement la blonde.
Le chien exécutait les ordres le plus rapidement possible.
- Hight five tourne, assis, couché, reste.
Elle se retourna et posa la gamelle au sol en fixant le chien. Elle retourna dans la cuisine, prit la deuxième gamelle.
- Rémi. Appolon, casse. C'est bien.
Le chien se releva et se jeta sur sa gamelle pour manger.
- Au pied, assis, couché, assis, tourne, fais le mort, roule, parle, reste.
Camille Apolline posa la gamelle au sol et se mit à coté du canapé.
- Au pied assis, couché assis, couché, parle, saute, parle, s'il te plait. Vas-y.
Elle retourna dans la cuisine et se mit de contre le plan de travail, derrière le chien. Elle le fixa pensive.
- Au pied. C'est bien.
La militaire s'assit à table et posa la gamelle au sol.
- Assis, couché, donne la patte, debout. Tu peux manger, autorisa - t - elle
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Le destin de perdants
ParanormalUne grande guerre a séparé les deux grands peuples de la Terre: les Hommes et les Ferioves. Les deux prônaient deux idéologies inverses. Les perdants conaissent alors un destin terrible. Pour un public avertit