Chapitre 13: début de matinée

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Une fois de nouveau à l'intérieur, la femme le détacha et se rendit dans la cuisine, son chien derrière elle. 

- Tu dois toujours être à ma jambe lorsque je marche, surtout à l'extérieur, même si tu es en laisse, dit Perséphone en se lavant les mains, bois.

L'homme obéit, avec envie pour une fois, cette sortie à l'extérieur lui avait donné soif. Puis il se rendirent dans le bureau de la femme.

- C'est l'heure de ta punition. Allonge toi, face au sol et je ne veux pas t'entendre, ordonna la blonde en s'asseyant.

Derrière elle, la fenêtre éclairait la pièce. La Feriove regarda sa montre, elle indiquait huit heures quarante cinq. Lève tes bras tendus en face de toi et fais de même pour tes jambes.

Elle sortit son téléphone, ouvrit son ordinateur et prit son agenda et ses dossiers. Elle alla consulter ses mails puis ouvrit son courrier. A part des comptes rendus gouvernementaux, il n'y avait rien.

-Arrête,  elle mit rapidement à jour son agenda, reprend.

Son téléphone sonna, elle décrocha.

- Bonjour Camille-Appoline, comment vas-tu, tu t'es remis du conseil? entama l'homme au bout du fil.

- Bonjours Adrien, je vais bien et toi?

- Je vais bien aussi. Est-ce que je pourrais passer, disons vers dix heure et demi pour te rapporter tes deux loulous?  Au passage je verrais aussi ta nouvelle acquisition  et on pourra discuter travail, proposa l'homme.

- Pas de problème. Tu veux rester manger?

- Si tu veux

Elle écarta son téléphone d'elle et dit à son chien d'arrêter.

- Tu m'as parlé?

- Non je suis en pleine punition et je lui disais d'arrêter, le rassura la blonde.

- D'accord, je vais te laisser à tout à l'heure.

- A tout à l'heure, salua Perséphone avant de raccrocher. Tu t'y remet le chien. Tu prépareras pour ce midi le repas pour deux personnes. Tu feras en plus cuire le contenu de la barquette blanche et verte à l'eau, auquel tu ajoute une cuillère du pot bleu. Tu es autorisé à parler jusqu'à  dix heure et demi sauf contre ordre.

- Bien Maitresse...merci.

- Va prendre connaissance de ce que tu dois faire et commence. Fais un peu de ménage aussi.

Il se leva et se rendit dans la cuisine, attrapa le classeur et commença à lire. Il y avait, en entrée, le reste de quiche avec de la salade, un rôti de porc avec des pommes de terre au four en plat. Pour le dessert, il lui fallait simplement faire une salade de fruits. Le rôti devait cuire trois heures à basse température comme les pommes de terre. Il les mit dans un plat avec de l'eau du sel, du poivre et les enfourna en réglant le minuteur, après avoir consulté le manuelle d'utilisation, qui, heureusement pour lui, était en langue commune. Il regarda le contenu de la barquette bleu et en déduit qu'il devrait le cuire au dernier moment. Il prépara la salade de fruits en frissonnant et la plaça au frigo avant de vérifier la propreté de l'entrée et du salon. Il observa la porte d'entrée mais renonça à son idée, elle était surement fermée à clef. Il retourna donc au bureau, se mit à quatre pattes en serrant les dents et entra. Une lueur fugace de surprise passa dans les yeux de sa maitresse. L'animal s'avança au pieds de sa propriétaire et réfléchit à se qu'il devait faire. Alors, bien que cela lui coute, il essaya de se remettre dans la position que la blonde attendait de lui:  la position d'attente.

- Très bien, écarte un peu plus tes cuisses, félicita Perséphone.

La leçon du matin commençait à porter ses fruits.

- Tu peux t'allonger, lui autorisa la femme.

Devant l'incompréhension de sa propriété, elle rajouta:

-Couche toi sur un flan contre le bureau, elle soupira en Feriov, il faut tout leur expliquer.

 Elle se reconcentra sur son courrier, le classant, l'annotant. Les comptes rendues n'était pas surprenant; ils ne contenait que les applications de leurs désistions de la veille. Elle signa certains documents, les mit dans des enveloppes qu'elle scella et timbra, prêtes à être postées. Le chien, couché, tremblait en essayant de trouver une position pour ses jambes, pour se bras et sa tête.

- As-tu froid, demanda Perséphone en le voyant tremblé.

Il posa sa tête au sol, contre ses bras et regarda le sol. Aucun son ne franchit ses lèvres.

- Répond!

- Oui, j'ai froid maitresse.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant