Chapitre 11: fin de dressage

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- Bon chien, remet toi à quatre pattes, il n'y en a plus que trois pour aujourd'hui.

Elle alla s'adosser à la table contre le mur.

- Tu vas maintenant prendre la position de punition classique. J'en utilise deux.  Pour la première, met toi à genou, penche ton buste parallèlement au sol, sans utiliser tes mains. Enlève ta jambe droite et tend la sur le coté.

L'animal serra les dents face à la douleur, ses muscles n'étaient plus habitués à un tel effort.

- Plus haut, plus droit, à 90 degrés.

Il tenta d'exécuter l'ordre mais s'effondra au sol.

- C'est bien ce qui me semblait. Tu es incapable de tenir cette position. Le temps que tu te remuscle, tu tiendras ta jambe derrière toi, tes mains sur ta nuque, indiqua la militaire en se saisissant une cravache. Tu te mettras dans cette position lorsque tu es puni.

Elle tapota le ventre du chien ainsi que le haut de sa tête.

- Ton dos doit être droit et ta tête dans le prolongement de ton corps, vers le sol.

Elle leva sa cravache et l'abattit sur les fesses de l'homme. Il couina de surprise et de douleur mais ne bougea pas. L'homme, malgré la position plus facile à tenir, tremblait.

- Remet toi à quatre pattes. Pour la variante, tu te mettras comme la dernière fois,  plié à 90 degrés les mains sur le rebord de la table, sur la pointe des pieds.

L'homme le fit sans grande difficulté.

- Il te reste la position de parole et de pardon. A genoux le front au sol. Elle te servira à demander la parole ou te faire pardonner. Je te rappelle que tu n'as seulement le droit de gémir ou d'aboyer, sauf autorisation de ma part.

Il hocha la tête et récolta un coup de cravache.

-Mieux que ça.

Il émit un son qui sembla satisfaire sa propriétaire.

- La dernière position, de mon point de vue la plus intéressante, la position de soumission, de rédemption, d'offrande. A genoux, la joue contre le sol en arrière, les cuisses écartées, exécution.

L'homme obéit en serrant les dents, il savait ce que cette position signifiait et ça ne lui plaisait pas, surtout quand il voyait le sourire sadique de la blonde devant lui. Il s'allongea, les genoux pliés.

- Ton dos ne doit pas toucher le sol.

Elle le caressa de la pointe de sa cravache, l'insistant à se cambrer.

- Ecarte plus tes cuisses ! Relève ton bassin ! Ton regard au sol.

Cette position révélait toute son intimité et l'ouvrait pour n'importe qui le souhaitant. Elle était dégradante et humiliante et, il le sentait, il devrait la prendre souvent. Son dos, ses jambes lui faisait mal. Sa joue était glacée et il avait peur.

- Regarde toi, parfaitement à ta place de chien, ouvert et soumis pour ta maitresse, n'attendant que mes ordres, que je comble mes désirs, elle prit une photo. A ton avis, a quoi sert cette position?

L'homme serra les dents, n'en avait elle pas assez?

- Ouaf, fit l'homme.

- Bon chien, la leçon est bien rentrée. Tu peux répondre.

- Elle me sert à vous prouver ma dévotion et ma soumission, à me faire pardonner, mais aussi à m'humilier et vous laisser libre accès à mon corps. Je m'offre à vous, marmonna l'homme humilié.

- Très bon travail! J'avais prévu de faire travailler toute la journée, mais ton obéissance mérite une récompense. J'espère que tu ne me le feras pas regretter.









Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant