Chapitre 25: Chaos béni

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 Chapitre un peu particulier, dites moi si il vous plait! bonne lecture.


Rémi et Appolon vinrent se mettre de chaque coté de l'humain et le serrèrent de très près sur tous le chemin du retour. La femme ne dit rien face au drôle de comportement de ses chiens. Ils le collaient tellement que lorsque qu'il allèrent à leur gamelle à eau il fut obliger de les suivre et de boire dans la sienne, surveillé de très près. Il fut contraint de rester avec eux lorsqu'ils allèrent se coucher ou suivre leur maitresse qui buvaient un verre d'eau et rangeait ses affaires. La blonde disparut dans une pièce, accompagné par Appolon. C'était une sorte d'atelier buanderie doté d'une petite table et d'un canapé transformable en lit, en faisant une chambre d'ami occasionnellement. Appolon grimpa sur le canapé et posa sa tête sur les genoux de la blonde. Elle le caressa en consultant son ordinateur. La guerre était terminée, les rebelles quasiment tous arrêtés ou six pieds sous terre, mais les ennuis continuaient. Entre les problèmes du centre et la politique, elle n'avait presque aucun temps libre. Après la guerre, tous avait été a organiser, à reconstruire. De par son rôle éminent durant celle-ci, on l'avait appelé à prendre part au conseil, puis nommée membre des sept par toutes ses contributions et aussi l'absence définitive d'une membre. Cela n'allait pas aller en s'arrangeant; on recensait de plus en plus d'humain ayant été prisonnier des leurs et les Néras qui ne rechignaient pas à essayer d'imposer ses idées en profitaient pour rediscuter du statut des humains, de leur condition, de leur place et de toute la société en générale. Les plus extrémiste souhaitaient mettre les hommes Humains à la tête de leur gouvernement et faire enfermer les femmes Férioves possédant des pouvoirs.

- Bon sang ça me fatigue déjà, se plaignit la militaire à son chien.

Elle espérait ne pas avoir à revenir au lieu du conseil actuel pour un vote impromptu. 91 personnes qui votaient pouvait devenir un sacré champs de bataille. Entre trois grands ensembles politique dont deux composés de plusieurs partis, sept membres dont la voie comptait double et ou pouvait contrer toutes décisions politiques et les différentes carrières, cela pouvait rapidement devenir très drôle. Heureusement, tous le monde était rarement présent; certains étaient réquisitionnés en procès, auprès des habitants ou travaillaient. De plus avec deux chiens, cela rendait le tout plus sportif. Rémi et Appolon étaient devenus une bénédiction pour Perséphone, ils étaient sa bouffée d'oxygène lors des journées compliquées, la forçant à sortir, mettre le nez dehors, hors de ses dossiers et la distrayant.

Pourtant le plus préoccupant ne résidait pas en ça, pas pour cette survivante. Malgré son rôle, hypocritement, elle souhaitait encore devoir se battre, lutter contre un danger. Car son danger devait rester enfoui. Tant que l'agitation continuait, personne ne pourrait creuser trop profondément. Le calme était dangereux pour elle, il l'obligerait à faire face à la réalité, à sa réalité. Les horreurs devaient rester enfouies du moins toutes celles pouvant la mettre en danger. Ce chaos la maintenait en sécurité et en vie. Pour l'honneur des comme elle qui n'avaient pas pu lutter et des férioves tombés dans l'oubli grâce ou à cause des Humains, ce chaos devait vivre. Elle devait pour sa sécurité et celle des autres, mettre en danger ceux qu'elle protégeait grâce à ce danger ou laisser les autre créer les problèmes. Quelle ironie... Mais la situation jouait en sa faveur. Presque personne ne doutait de leur sauveuse, de cet héroïne de la guerre qui les avaient sauvés. Mais elle savait que parmi les extrémistes ou les sept, il pourrait y avoir des gêneurs. Le contrôle voulu par les Nervas pourrait la placer dans une disposition trop délicate pour qu'il n'y ait pas d'incohérence ou pire de découverte. Elle n'avait par lutté, survécu pour se faire enfermer par ceux qui lui ressemblait le plus dans ce monde désabusé qui demeurait pourtant trop aveugle. Elle avait donné, trop donné, trop renoncé, trop abandonné, son abnégation avait prolongé sa vie, cruellement. Il ne restait plus qu'elle. Son oblativité ne lui avait laissé qu'une seule chose: rien. Et elle tenait à ce rien, elle le défendrait à jamais. Alors ce chaos vivrait et deviendra un immense brasier, son bucher expiatoire. Elle fera du bruit, ce qu'on attend d'elle, elle se défendra pour ce rien. Elle détournera leur attention pour conserver ce rien alors qu'elle s'était tenue léthargique pour ce rien tant d'année auparavant, face à ces horreurs et aux comme elle. Et de cela , personne ne pouvait s'en douter, personne ne se doutait de ce qu'elle était, de ce qu'elle possédait, de ce qu'elle avait été et serait et le monde s'en portera mieux ainsi. Car il ne lui restait que ça, rien.


Autre question, aimeriez vous des moments de vie avec le chien détaillé ou vous préférez que je ne m'attarde pas sur ces détails. Merci.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant