Chapitre 3 : la préparation

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Point de vue de Maximilien Léopold Ullmer

Il y avait de l'agitation dehors. J'entendais des bruits de pas autour de ma boite, certains précipités. Puis le silence monotone revint.

- Pas bouger 981 123 321, gueula une femme en ouvrant la porte de la cage.

Vu comment j'étais attaché c'est sur que je ne pouvais pas bouger.

- C'est un grand jour pour toi, t'as été acheté, m'annonça - t- elle.

Elle attacha une chaine à mon cou et me détacha de la grande barre en métal en passant celles reliant mes mains à la barre à mon cou. Je pouvais à nouveau bouger. Elle tira un grand coup sur la chaine me faisant chuter et commença à marcher. J'avais l'impression que cela faisait des lustres que je n'avais pas marcher. Nous débouchâmes sur une salle sentant le désinfectant à plein nez et on me poussa à nouveau au sol. On m'attacha dans un coin après une marche et arracha le peu de vêtements que je portais: un vieux t-shirt délabré et un lambeau de sous-vêtement. Elle appuya sur un bouton et de l'eau glacée me tomba dessus. Puis, sans plus de délicatesse, elle me mit dans une cuve en métal et accrocha les chaines aux parois. Elle referma le couvercle au dessus de moi et activa le système. Un bruit de l'enfer retentit et de l'eau commença à rentrer dedans, j'allais finir noyé! Je ne compris que bien trop tard ce qu'était cette engin: une machine à laver pour Humain. De la mousse sortie et l'eau commença à tourner. Mes pieds furent immobilisés. Cela recommença trois fois au totale avec différents nettoyant avant de s'arrêter un bras métallique se déploya et vint alors frotter tout mon corps avant de laisser place au séchage par une soufflerie. La femme me sortit de la machine à laver et m'emmena dans une autre pièce. J'eus beau tirer et me débattre, elle m'asséna cinq coups de cravache et me tira dans la pièce suivante. Là un croisement entre une table de morgue et une table gynécologique trônait au milieu de la pièce et était recouverte par un champs stérile. On me fit monter dessus sous la contrainte et m'y attacha. Je n'aimais pas la tournure que prenaient les évènements.  Elle fit chauffer quelque chose mais je ne voyais pas, elle revint  avec un pot, s'assit sur un tabouret et attira un chariot en métal à elle. Je tentais de calmer ma respiration face à l'inconnue. La femme commença à étaler un pate chaude sur ma jambe droite puis frotta quelque chose dessus. Elle attendit plusieurs minutes et tira. Je gémis de douleur et me débattis mais les trois coups de cravache me firent arrêter. Elle recommença l'opération sur mon autre jambe et sur mes deux bras. Avant de recommencer sur mon torse, elle appliqua un étrange produit froid sur mes pectoraux. Je serrais les dents pour ne pas hurler. Elle se leva et tourna une manivelle. Mes jambes attachées commencèrent à s'écarter. Non! J'eus beau lutter, mes jambes finirent par être ouvertes à 110 degrés. Mes parties génitales étaient exposées et allaient subir le même traitement. La femme appliqua d'abord la cire sur mes pliures et l'arracha. Elle continua par mon sillon inter fessier. Le gout métallique du sang envahit ma bouche. Elle termina l'épilation par les parties génitales; elle dut s'y reprendre à quatre reprises pour enlever tous mes poils. Ma peau me brulait, j'avais envie de me recroqueviller pour faire cesser la douleur dans mon intimité. La femme  alluma une tondeuse et l'approcha de ma tête. Je fermais les yeux pour ne pas voir ce qu'elle faisait. Elle s'éloigna, je crus qu'elle en avait fini avec moi mais hélas, elle me frictionna tout le corps, me jeta par terre et me rattacha. Une autre femme entra dans la pièce par une autre porte.

- Tu en as terminé avec lui, je peux le prendre?

- Il est tout à toi. Fais toi plaisir, lui dit la femme en lui tendant mes chaines.

La femme les prit et me tira de la pièce suivante. C'était un cabinet médical.

- Monte ici, m'indiqua-t-elle sans se préoccuper de moi.

J'obéis, pour une fois que j'avais un ordre sensé. J'étais sur une longue plateforme en métal. Elle nota des informations sur le feuille puis me mesura. Elle me fit marcher  dans tous les sens puis me fit monter sur une table d'examen à quatre pattes.  Je commençais à m'asseoir sur la table mais un coup sec sur le bas de mes reins me fit abandonner l'idée. C'était humiliant de se retrouver dans cette position, nu. Surtout que la femme me palpait dans tout les sens. Je me reculais lorsque qu'elle toucha mon pénis mais quatre coups de cravache s'abattirent sur mes fesses. Je me remis en position en serrant les dents. Elle continua avec mes testicules en les faisant rouler et les pressant. Elle me lâcha et se rendit derrière moi. La femme m'ouvrit les cuisses et enfonça un de ses doigts dans mon anus. Ne supportant pas la douleur, je voulus descendre de la table mais les coups de cravache sur les cuisses me dissuadèrent. Je dus donc me remettre en position et me laisser faire. Elle remit son doigt et le bougea. La sensation était horrible. J'avais l'impression qu'elle fouillait mes entrailles. Au bout d'un moment interminable, elle retira son doigts et se lava les mains. Elle revint à mon niveau et m'ouvrit la bouche, je la refermais immédiatement.

- Puisque tu refuses tout, il va falloir utiliser la manière forte, me dit-elle en pinçant mon nez. C'est ça qui est pratique avec le cerveau des Humains c'est que lorsque une fonction vitale est stoppée, le cerveau trouve une autre solution, m'expliqua-t-elle en m'enfonçant un écarteur dans la bouche alors que je l'ouvrais sans m'en rendre compte.

Elle tourna une mollette et mes mâchoires s'ouvrirent peu à peu pour me laisser la bouche ouverte. La femme me prie la langue et la palpa puis observa mes dents. Elle sembla satisfaite  et arrêta toute ses manipulations. Je pensais enfin en avoir terminé mais elle revint vers moi avec une boite un rouleau et un instrument en métal. La femme me couvrit le cou avec le rouleau ouvrit la boite et déposa son contenu, un collier en métal argenté et doré finement ouvragé, sur mon cou. Puis elle alluma l'outil en métal, c'était un chalumeau. Je ne pouvais pas bouger, j'avais été attaché et je ne pouvais que subir. Elle allait fondre ou souder ce collier sur  mon cou.  Elle était malade ! Je fermais les yeux, ne voulant pas voir ça. Les minutes s'écoulèrent, s'accumulèrent et devinrent trente minutes de calvaire au bout desquelles elle me relâcha et rangea tous ce qu'elle avait utilisé. Elle remplit un papier le signa et la précédente femme entra avec une grande cage à chien à la main.

-981 123 321 va là dedans, m'ordonna-t-elle en ouvrant la porte de la cage.

Je n'entrerais pas dans une cage à chien, voilà ce que j'aurais voulu leur crier mais j'étais ballonner, le corps brulant, à quatre pattes sur le sol avec un collier au cou. Celle qui se rapprochait d'être un médecin attrapa une cravache et m'en mit quelques coups. Je n'eus pas d'autres choix que d'enter dans la cage à quatre pattes. Je pus à peine me retourner dans la cage qu'elles firent passer deux  cordes m'obligeant à rester dans cette position. Puis, une barre en métal se logea sous mes aisselles sensibles et une autre sous ma taille.  La "médecin" me retira le bâillon pour le remplacer par un autre me laissant la bouche ouverte et me bloquant la langue. 

- Y a t il des consignes particulières pour le transport? demanda-t-elle à la femme qui était venue me chercher.

Le transport? mais c'est quoi encore cette histoire.

- Selon son comportement, on a l'autorisation de faire une privation sensorielle, répondit la femme.

- On avisera lorsque j'aurais terminé la paperasse.

Je commençais à baver partout. Combien de temps j'allais rester enfermer dans cette cage comme un animal? Au bout d'un moment, je commençais à respirer plus fort et  essayais de me dégager.

- A peine une demi-heure et il est déjà dans cet état. Il est bon pour la privation sensorielle, ça le calmera assez pour le voyage.

- Il en a pour combien de temps?

- Entre  deux et cinq heures cela dépendra de l'itinéraire et du travail de l'acheteuse.

La médecin se leva et farfouilla dans un tiroir. Elle revint vers moi. Je tentais de m'aplatir pour ne pas qu'elle me touche mais ce fut peine perdu.

- Un conseil, dit elle en me badant les yeux, sois un bon chien et obéis comme le déchet que tu es numéro 981 123 321.

Je n'entendis plus rien après. Le haut de la cage bougea et plus rien. C'était le noir complet. 


Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant