Chapitre 20: punition

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- Tu as visiblement un problème avec ta mobilité. Je l'imputerai au Centre et à ton manque d'éducation mais je vais y remédier rapidement.

Ils étaient de nouveaux dans la salle de son arrivée. Le repas s'était déroulé sans encombre. La fatigue lui avait épargné la comparaison entre lui et les deux animaux.

- De plus, ta tendance à trop vouloir t'exprimer me fatigue, donc elle devra te passer. Au pied. Tu as récolté trois punitions aujourd'hui. Pourquoi? demanda la femme en prenant du matériel.

- Ouaf !

- Si tu le sais fais le, la prochaine fois. Tu peux répondre.

- J'ai désobéi, parlé et  ai essayé de me relever... Maitresse.

Elle commença par lui mettre un ballon doté d'anneaux sur les joues et composé d'un mor mi résine mi métal dans sa bouche. L'animal le mâchouilla pour s'adapter à l'intrusion. Il prit peur en la voyant sortir un harnais et des lanières. Il recula.

- Reviens ici.

Il se réavança et se figea lorsque la femme lui passa le harnais. Il bloquait sa tête à l'horizontale, dans la continuité de son dos.  Elle attacha une lanière dans l'anneau contre sa joue et attacha l'autre extrémité au harnais contre son bassin. Elle recommença l'opération de l'autre coté. Le chien tenta de se redresser mais la tension grandissante sur son bassin et le tiraillement et l'enfoncement du mor dans sa bouche le fit tout de suite arrêter. Il était bloqué à quatre pattes et pouvait à peine regarder devant lui.

- Ca devrait aider ton problème de mobilité. Tu me suis.

Camille Apolline se dirigea vers l'entrée, Rémi et Appolon sur ses talons, soudainement intéressés. Elle rattacha ses cheveux en une queue lâche et basse avant d'ouvrir la porte et de laisser  sortir les deux fauves. Ceux-ci sortirent en courant de la maison et foncèrent dans le jardin. L'homme se désespéra quand il l'a vit sortir dans le jardin. Il avait un peu de mal à avancer et il était fatigué. Alors, faire le tour du jardin, c'était trop lui demander. Une fois au milieux du jardin, il s'arrêta. Perséphone continua de marcher jusqu'à avoir ses chiens en vue. Ils jouaient joyeusement à se courir après, se sauter dessus et se mordre gentiment. L'humain, déjà fatigué et peu rassuré, eut envie de fuir face au deux chiens lancés à toutes allures et se faisant chuté. Il ne savait, bien sur, que c'était la façon normal de jouer pour ces chiens. Camille Apolline siffla et les deux se stoppèrent... pour foncer sur elle.  Ils s'assirent devant elle et attendirent la queue remuant.

- Tu te dépêches un peu le chien ! s'exclama la blonde.

Le chien s'avança un peu; il ne savait pas ce qu'il devait faire. A moins que... le sifflement ne se soit adressé à lui. Elle l'avait sifflé. Elle l'avait sifflé comme un chien. Il se figea net: comme un chien.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant