Chapitre 17: Chiens

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Camille Apolline rentra dans la maisons, ses deux chiens sur ses talons et tomba nez à nez avec l'humain. Les trois chiens étaient nez à nez, deux montrant les dents l'autre se relevant dans un geste de défense pur. Ce dernier, trop concentré sur le danger le plus évident, n'entendit pas sa maitresse lui ordonner d'aller à sa place ni la vit prendre la cravache. Elle le gifla, le faisant chuter au sol et lui donna quelques coups pour lui faire comprendre.

- Tu as interdiction de te lever le chien, tu le sais, tu viens de gagner une punition.

Adrien rentra dans la maison et caressa les deux chien en fixant celui d'en face. Il fixait le danger en face de lui et semblait totalement déconnecté de la situation.

- 981 123 321, tu te calmes, dit doucereusement la militaire.

L'injonction n'ayant aucun effet, la blonde frappa sa joue. Il se recula en clignant des yeux.

- On ne se bat pas avec ses congénères, informa Camille Apolline.

L'humain se redressa sur ses genoux et ouvrit la bouche mais ne dit rien. Il n'était pas un chien!

- Reste à ta place et je ne veux pas t'entendre. Tu as déjà assez aggravé ton cas. Trois punitions en cinq minutes ça devrait suffire, gronda la générale en retournant dans le salon. Va finir de préparer le déjeuner et après, tu te mets en position d'attente devant la table basse.

- Le centre a fait de la casse, il a un problème, remarqua Adrien alors que l'humain filait dans la cuisine.

- Le centre ou la guerre, je ne saurais pas te dire. Rémi Appolon venez.

Le husky et le braque allemand suivirent leur propriétaire et se couchèrent à ses pieds lorsque qu'ils commencèrent à sortir le premier dossier du centre.

- Tu as pu avancé avec leaf ?

- Moyennement, elle ne s'est pas blessée et j'ai pu faire une séance convenable. J'en ai profiter pour mettre son dossier à jour.

 J'en ai profiter pour mettre son dossier à jour

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- Cela me dépassera toujours

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- Cela me dépassera toujours... Que des humains nous fassent subir ce genre de traitement, je l'entends mais à leurs congénères, je ne le comprends pas.

- Tes connaissances me dépassent parfois, je ne sais pas si je dois m'en inquiété ou m'en réjouir pour les enfoncer encore plus ...

- Et les trois autres males, comment  se sont ils comportés? s'enquit la blonde en lisant le dossier de la femelle.

- Play ça a à peu près été, il écoute mais se déconcentre trop rapidement. Je comprend, maintenant,  parfaitement le surnom que tu as donné aux deux autres.

- Qu'est ce qu'ont fait les deux affreux?

- Tu les avais mis en boxe sans problème et ça marchait, il fit une pause en soupirant, et dès que tu n'es plus venue, ils ont vrillé. Ils ont failli arracher la main de ton remplacent trois fois chacun, tous les jours. Zéphyr hurle à la mort, essaye de refaire la peinture façon boucherie, tente de tuer tous ce qui s'approche. On a du le sédater pour le mettre en salle. Puis le sécuriser car s'arracher la peau a été  la meilleur idée qu'il ait eu, soupira Adrien. Les collègues de garde étaient, je peux te l'assurer, ravis.

- Je ne peux pas y aller avant lundi, au mieux. Et Mistral?

- Il est devenu amorphe avant de devenir fou. Il se jette contre les murs, menace de s'étrangler en laisse, agresse tout ce qui bouge, refuse de manger... Je lui parle mais il n'y a aucun résultat. J'ai arrêté de forcer et j'ai fait passer le mot.

- D'autres nouvelles dont je devrais être au courant? demanda Camille Apolline.

L'homme vint se placer le plus rapidement et silencieusement possible afin de ne pas se faire remarquer.

- Quelques arrivées et sorties, l'arrivée de nouveaux collègues du à la démobilisation. On va tous connaitre à nouveau la paix et l'idillie passée. Plus rien ne peut l'empêcher...

- Je serai pas aussi optimiste si j'étais toi. Cet idylle n'est plus qu'un souvenir, une trace de notre nation passée. Notre société a profondément changée et elle est maintenant en évolution. Plus rien n'est stable, les extrêmes sont puissants et dangereux. Certaines menaces planent encore au dessus de nos têtes et n'attendent qu'un frémissement pour surgir. Cette guerre a mis fin durablement à ce que tu as connu. Sois en sur, affirma la fériove les yeux dans le vague.

- Ne sois pas si pessimiste ! Je suis sure  que nous revivrons cet époque bénie.

- Seul l'avenir nous le dira ...

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant