Chapitre 16: Travail

120 5 1
                                    

Le fériov sera mis en gras pour plus de simplicité.


L'homme s'écarta brusquement des mains de l'autre quand il les posa sur ses parties génitales. Le contact l'avait surpris et dérangé.

- Tu vois, il attaque pas, conclut Adrien en regardant le chien au aguet. Par contre, l'acquisition des ordres et le contact sont beaucoup moins réjouissants. Au pied!

L'animal ne réagit pas et resta à fixer les deux autres personnes présentes. La blonde se leva, s'approcha de l'homme et attendit.

- Au pied !

Le chien avança lentement.

-Tu as été sage tout du long, ca serait dommage de faire ta forte tête maintenant. Viens à mes pieds maintenant, répéta lentement l'homme.

Les dents serrées, il vint à leurs pieds. Le Fériov s'agenouilla et continua de palper les organes génitaux de l'animal. Celui-ci prit sur lui pour rester immobile mais ne put s'empêcher de se rapprocher du sol, dans une vaine tentative de fuite. 

- Très sensible, trop, commenta il en appuyant sur l'anus de l'homme. Mais il a du potentiel.

Adrien se déplaça face et chien et lui saisit la tête. Il inspecta la nuque les oreilles et les yeux avant de lui pincer le nez.

- Musèle le, tu prends beaucoup de risques pour peu de choses, lui dit la blonde alors que les doigts de son amis étaient dans la geule du chien.

- Mais non, tire la langue.

Il dut la lui tirer et finir de vérifier la dentition rapidement.

- Tous m'a l'air bon, il ébouriffa les cheveux de l'homme, tu vas avoir du boulot, c'est tout. Laisse moi ça  s'il te plait je vais lui remettre, ajouta il  à l'attention de la militaire qui allait ranger le vêtement.

La blonde s'assit et commença à relire les dossiers.

-  Bon chien. Tu n'as pas besoin de ça pour l'instant surtout si tu es sage, dit Adrien en enlevant l'anneau et en le rhabillant. Va te mettre à ta place et sois sage.

- Merci, répondit Maximilien en murmurant.

Il se figea face à son acte, il venait de parler, il allait encore se faire frapper.

- Le fond est bon mais la forme non, ta maitresse a dut t'apprendre comment réagir?

L'animal hocha la tête.

- Alors agis comme tu le dois. Tu dois oublier ce mouvement que tu vient de faire, il appartient à ton ancienne vie. Suis les règles et tu seras très heureux, bien plus qu'avant même, lui expliqua le Fériov. Va à ta place.

Adrien se releva et rejoignit Camille Apolline dans le salon, laissant le chien perdu. Il ne serait jamais heureux en tant qu'esclave. Il ne suivrait les règles que pour les endormir et pouvoir partir plus facilement. Mais pourquoi cet homme ne l'avait pas puni? Il avait fait une faute qui, si elle arrivait au oreilles de l'autre dégénérée lui couterait très cher. Les deux étaient aussi fous l'un que l'autre, comment savoir à qui se fier.

- Il est toujours aussi long à obéir? demanda t il en fériov

- Je ne peux pas te dire. Je ne l'ai que depuis hier. Il va falloir que je durcisse le ton, on pourrait confondre ça avec une colonie de vacances.

- C'est vrai que tu ne l'utilises pas pour te satisfaire, certaines n'hésitent pas.

- Certains aussi, de source sur. Je ne laisserai jamais un humain faire ça, ils en sont indignes.

- Plains toi ! Je ne peux même pas en profiter comme je le souhaite.

- Que c'est dur d'être une Fériov.

- Tu as entendu les proposition des Néra* ? s'enquit Adrien sérieux.

- Ils en ont parlé au conseil. Les sept sont tous contre. Heureusement vu leur idées. Ce sont des extrémistes, ils ont déjà failli causé notre perte.

- Tu es aussi extrémiste, rétorqua Adrien. Mais à choisir, il vaut mieux être de ce coté là qu' adhérer à leurs idées.

- Certains sont soupçonnés de cacher des humains, informa la blonde. Une opération va être lancée.

Le chien revint de la cuisine à quatre pattes. Il avait surveillé la cuisson de la viande et lancé celle de la barquette dans le frigo.

- On va libérer les fauves?

- Bien sur. Le chien tu nous suis, ordonna la générale en retournant dans l'entrée.

Les deux ferioves sortirent de la maison, laissant le chien à l'entrée et ouvrirent deux cages le long du mur. Deux grands chiens en sortirent et sautèrent sur Camille Apolline. Ils la léchèrent, lui faisant la fête, malgré ses ordres. Elle finit par s'accroupir pour les caresser.

- On est pas tous logés à la même enseigne, marmonna Adrien devant l'accueil fait à sa collègue.

- Arrête d'être jaloux, c'est toi au centre qui a le droit à cet accueil.

- Tu les fais travailler et les forces à obéir, c'est sur qu'ils ne t'apprécient pas. Après, ton sacrifice m'est très utile.

- Tu sais qu'ils m'obéissent très bien ?

- Tu n'oserais pas m'attaquer, répondit Adrien un sourire aux lèvres. Devant le regard de Camille Apolline il ajouta,  si, tu en serais capable..

Elle caressa les deux chien en se relevant.

- On a de la paperasse je te rappelle, lança la militaire  en le dépassant ses deux chiens sur ses talons.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant