Chapitre 14: chaleur

160 5 1
                                    

- As-tu froid, demanda Perséphone en le voyant tremblé.

Il posa sa tête au sol, contre ses bras et regarda le sol. Aucun son ne franchit ses lèvres.

- Répond !

- Oui, j'ai froid maitresse, admit l'homme, conscient d'exposer sa faiblesse.

Elle se leva et sorti de la pièce, se rendant dans la pièce de son arrivée. L'homme se replaça à ses pieds et l'observa chercher quelque chose sur la table. Elle posa son regard sur lui, semblant réfléchir. Sur la table se trouvais quatre vêtements différents ainsi que des systèmes de chasteté: cage, anneau... Elle avait originellement prévu de l'habiller qu'à partir de lundi si il se tenait bien et ne pouvait pas accorder cette récompense sans contre partie majeur.

- Au centre de la pièce. Assis, lui ordonna Perséphone.  Debout.

Il commença à se relever mais un coup de cravache le fit se remettre assis; c'est à dire à genou mais au sol.

- Relève toi assez pour ne pas être assis à genou. C'est bien. Couché.

Il se remit à quatre pattes.

- Continue, pli tes genou, tes coudes!

Il était recoquillé sur lui même.

- Fais le beau!

Il ne bougea pas devant l'ordre.

- Met toi à genou, redresse toi.

La blonde s'approcha et tapota à l'aide de sa cravache l'intérieur des cuisses de l'homme. Il les écarta jusqu'à ce qu'elle arrête. Ses parties génitales étaient très bien exposées en l'air, ouvertes à tous. Elle plaça ensuite ses bras dans son dos, croisés en se tenant, le forçant à se cambrer fortement. Enfin, du bout de la cravache, la femme releva sa tête assez haut tandis que ses yeux restaient au sol.

- Voilà ça, c'est fais le beau, dit elle en s'éloignant de son chien.

Il serra les dents, seule chose qu'il pouvait faire face au traitement qu'il recevait, tel un chien.

- A quatre patte. Que faut-il que tu fasse lorsque je t'accorde une faveur?

- Vous remercier madame.

- Alors fais le.

Il chercha ce qu'elle voulait dire et comprit. Il devait "faire le beau" en remerciement, le faisant s'humilier volontairement. Cela le dégoutait.  Mais il avait froid, et il obéit.

- Cambre plus, écarte bien tes cuisses, bien dans l'axe de ton bassin, tu dois être accessible.

Il prit sur lui et s'exécuta. La femme récupéra deux chose sur la table.

- Très bien.

Elle passa un anneau autour du pénis du chien avant de le mettre à quatre pattes. Cela le gêna mais ses besoins primaient sur ses états d'âme. Elle lui enfila une combinaison grise, avec des manches mi-longues et s'arrêtant au milieu de ses cuisses.  Une fermeture permettait de laisser libre accès à ses organes génitaux et reproducteurs.

- Merci beaucoup maitresse, remercia le chien alors que sa conscience lui hurlait de se rebeller.

La chaleur fit taire sa conscience, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eut chaud que l'humiliation qu'il avait subi fut mise sous silence. La femme repartit dans son bureau, se réinstalla à son bureau et attrapa un pince à cheveux en métal doré posée sur un coin de la table afin de se faire un chignon.

- Surveille la cuisson, lança t elle avant de se replonger dans son travail.

En ayant terminé avec le courrier du conseil directio-militaire, elle se plongea dans le retard qu'elle avait accumulé durant ses jours d'absences. Certes, la guerre était terminée, mais une général en temps de paix travaillait toujours. Entre le gouvernement, les missions en temps que générale, son rôle auprès de la population, son implication dans les centres d'humains et la sollicitation de son avis sur x ou y sujet, Perséphone n'avait pas le temps de s'ennuyer. L'animal rentre dans la pièce, d'une drôle de démarche, du à ses douleurs et au vêtement qu'il portait. Il n'avait plus l'habitude se sentir quelque chose constamment sur sa peau et encore moins collé et serré partout. Sans que la combinaison ne soit trop petite, elle moulait parfaite chaque centimètre de sa peau, si bien que cela pouvait en devenir dérangeant. Arrivé au pied du bureau, il tenta de s'allonger, de trouver une position confortable. Il tourna, se retourna, tenta de se remémorer les consignes de l'heures d'avant en vain et finit par se cogner contre le pied du bureau ainsi que l'un de la chaise de sa propriétaire. On aurait pu croire qu'il se débattait contre des liens invisibles.

- Calme toi, ordonna la blonde en le regardant, dos au pied.

Il remua un peu avant de s'arrêter. La tête contre son bras, au chaud, le manque de sommeil se rappelait à lui. Ses paupières se fermaient et s'ouvraient lentement. Mais il refusait de dormir, la timbrée se trouvait assise à moins d'un mètre se lui et pouvait se décider à tous moment de le massacrer à l'aide de ses talons. L'homme luta admirablement avant de s'endormir. Il fut réveiller par la sonnerie du portable de sa propriétaire, il était dix heure et demi.

- Oui Adrien ?

- J'entre dans la propriété.

- D'accord, j'ouvre.

La femme prit une télécommande sur la table et pressa deux boutons. Elle se leva et son animal se remit à quatre pattes, ensommeillé. Arrivés dans l'entrée, elle ouvrit la porte.

- Bonjour, comment vas-tu?, demanda la blonde en l'enlaçant.

- Bien, répondit il en rentrant dans la maison.

- Les deux n'ont pas été trop pénibles? s'enquit la femme.

- Oh non ça a été, ils ne m'ont pas embêté au bouleau et m'ont fait souvent mettre le nez dehors il entra plus dans la pièce et en enlevant son manteau, il compte venir dire bonjours ou compte rester figé?


Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant