Chapitre 15: Rencontre

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- Oh non ça a été, ils ne m'ont pas embêté au bouleau et m'ont fait plus souvent mettre le nez dehors il entra plus dans la pièce et en enlevant son manteau, il compte venir dire bonjours ou  rester figé?

- Il viendra rapidement je peux te l'assurer.

En effet, il était resté à quatre pattes à trois mètres de la porte. Il ne savait que faire face à ce nouvel inconnu. Les deux férioves se rendirent dans le salon. L'homme entama quelques pas en les suivant et stoppa de nouveau. Comment devait il se comporter? La menace voilée l'invitait à se dépêcher mais il y avait un inconnu.

- Le trajet n'a pas été trop long? demanda la blonde en s'asseyant.

- Non ça a été, ça me fait sortir et voir du paysage. Il est méfiant, rajouta le brun en faisant allusion au chien à maintenant un mètre d'eux.

- Il vient du centre, c'est pas étonnant, répondit elle en fériov.

- Tu l'affames?

- Non, je hais les humains, mais j'ai un sens moral, je ne le tuerais que si j'en ai besoin, se dédouana la militaire, le centre l'a fait et il en conserve les habitudes.

- Tu suis un programme définit ou ? se hasarda l'homme

- Bien sur.

- Je peux regarder?

- Fais toi plaisir, si tu te fais croquer les doigts, ce ne sera pas mon problème.

- Il mord?

- Je l'ai sorti du centre hier midi et il ne comprend pas sa nouvelle situation.

Adrien se leva et s'approcha de l'animal.

- Belle taille lança t il à sa propriétaire. 

Il reprit en langage commun.

- Salut toi.

Il passa sa main dans les cheveux courts de l'animal qui était extrêmement tendu, prêt à bondir.

- T'es réactif dis donc, remarqua l'homme en continuant  son inspection du regard. Tu as du bouleau Camille-Appoline.

- Je le sais, fais plutôt attention à tes mains, le prévint elle en le voyant commencer à le palper.

- Ce n'est pas mon premier!

- Tu ne veux pas le contentionner ?

- Non, le contentionner ne résoudra aucun problème, il doit apprendre et comprendre. Dois je te rappeler ce qu'on récupère du centre sous contention?

- Non, mais ça m'arrangerai d'éviter que tu sois en arrêt pour blessure que tu aurais pu éviter au  vu  de ton expérience.

- Si il avait une tare, il m'aurait déjà sauté dessus.

- Ou il attend d'avoir une ouverture, rétorqua la générale réaliste.

- Ne prend pas les humains pour des êtres cérébrés, la reprit Adrien. Je peux le déshabiller?

- Fais ce que tu veux.

Le chien était tétanisé. On ne pouvait pas le laisser tranquille. Cet homme devait il vraiment l'examiner comme un cheval aux enchères? Et pourquoi le déshabiller? Il était bien, habillé, au chaud. Bien sur, ses envies ne furent en aucun cas prisent en compte et il se retrouva de nouveau nu, à l'exception de son collier et son anneau. Les mains de l'homme revinrent sur le torse pale, suivant les os trop saillant.

- Aucun problème de ce coté là,  pas de gonflement anormal. T'as pris un rendez-vous pour lui?

- Oui pas le choix.

- Les marques, c'est le centre ou toi?

- Les deux, répondit la blonde en revenant dans la pièce après être aller chercher des choses.

- Son dos est régulier, pas de mal formation. Tu l'as bien choisi, à moins que... interrogea le brun, les mains sur le bassin du chien.

Il le bougea et en sembla satisfait.

- On va dire que j'ai eu un choix délimité, marmonna la militaire en se réassaillant.

- Pas bougé! ordonna Adrien à l'encontre du chien.

Celui-ci avait reposé son pied par terre lorsque le Fériov avait prit son pied. L'animal sa laissa tout de suite faire, ne voulant pas s'attirer les foudres du nouveau venu.

- Fais attention à ses genoux, il a la peau un peu fragile. Ses articulations et ses muscles sont dans un sale état. Après ce n'est pas étonnant.

- Je suis au courant. Je vais commencer à le  faire travailler cette semaine. Et avant que tu ne me le demandes, il remodèlera sa structure pour s'adapter à sa condition, annonça Camille Apolline.

L'homme s'écarta brusquement des mains de l'autre quand il les posa sur ses parties génitales. Le contact l'avait surpris et dérangé.

- Tu vois, il attaque pas, conclut Adrien en regardant le chien au aguet.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant